Revue de presse :

Développement inégalitaire de l'agglomération nantaise :


Par un heureux hasard (!) j'approuve à 100% le point de vue de Jean-Michel de Vertou dans le forum de Ouest-France de ce week-end









Mise au point : Je n'étais qu'un simple passant devant le café vertavien, mais néanmoins supporter de la St Anne...






Sous le titre "CHAIR" cet extrait savoureux de la chronique de Bruno Frappat dans le n° de La Croix des 24 et 25 novembre 07

Dur, dur, dur, pour La Marseillaise...

L'on se souvient de l'émotion suscitée par les sifflets couvrant La Marseillaise à l'occasion du premier match France Algérie, en France, et le terrain envahit avant la fin du match. Une loi a été votée à la suite de ces incidents qui sanctionne, en principe, de 6 mois de prison un tel délit...
Vendredi dernier le même scénario s'est reproduit au stade de France largement garni par les supporters marocains pour le match amical France-Maroc, bien qu'on ait demandé, par précaution, à des jeunes des écoles de chanter les deux hymnes : La Marseillaise a été presque inaudible. Pendant tout le match, les joueurs français ont été copieusement sifflés, avec cependant, comme le relève le Canard Enchaîné, un traitement de faveur pour les joueurs qui sont supposés pratiquer ou avoir adopté la religion musulmane: Benzema, Ben Harfa, Nasri, Ribéry ou Anelka...
Le traitement de ces incidents, que tout le monde a pu voir à la télévision, a été très discret par la plupart des journaux, notamment locaux : on en parle, ou on en parle pas ? N'est-ce pas politiquement incorrect ? ( Bravo en tout cas pour le Canard ).
Ce qui montre bien la difficulté bien française à rapporter des faits incontestables, mais qui pourraient alimenter des réflexes xénophobes, voire davantage, qu'on suppose largement répandus dans la société française. A contrario, si l'équipe marocaine - remarquablement entrainée par l'ex-nantais Henri Michel - avait été copieusement sifflée par un public français, je pense volontiers, que les leçons de civisme, de courtoisie, de fair-play, auraient été nombreuses.
Accessoirement,dans ce domaine, le foot-ball peut recevoir des leçons du rugby...

Un procès digne

Sur le plan du traitement de l'information, je salue le procès d'Yvan Colonna accusé de l'assassinat du préfet Erignac. C'est surtout à la famille du préfet qu'il faut rendre hommage pour la réserve qu'elle observe devant les médias. Il est hélas trop fréquent que les victimes, les parties civiles ou leurs avocats se répandent à l'issue de chaque audience, devant les micros et caméras, pour commenter, chercher à émouvoir à leur profit, au fur et à mesure du déroulement des procès. Là ce n'est pas le cas : les journalistes peuvent exercer leur métier sans être sous la contrainte émotionnelle des parties. C'est bien ainsi que presse et justice retrouveront leur sérénité.

Ségolène SVP, de la vigilance !

Parmi les nombreux courriels reçus, " Désirs d'avenir " a fait sa réapparition il a quelques jours. J'ai ainsi appris que l'on avait égaré les bagages de Ségolène Royal lors de son récent voyage en Argentine - plus discret que celui du Chili avant les présidentielles - et qu'elle en tirait une positive attitude à l'égard de toutes ces choses qui nous encombrent en voyage ou dans la vie quotidienne. La dernière livraison sur l'actualité politique me laisse perplexe, non pas sur le fond qui peut toujours être débattu, mais sur la forme. Qu'on en juge :

Chers amis,

Le PS vient de dire oui à une nouvelle étape pour l'Europe et je pense, comme je l'ai dit récemment que nous devons avancer aux côtés de la gauche européenne pour peser sur les prochaines étapes et contruire l'europe sociale par la preuve.
On sait aujourd'hui que le référendum que j'aurais organisé si j'avais été élue n'aura pas lieu car Nicolas Sarkozy n'a pas la même conception de la démocratie que moi. Cette abscence de référendum ne doit pas nous empêcher de prendre position pour avancer.
J'entends dire certains que j'ai changé d'avis sur le référendum. Ce n'est pas exact. Je tiens compte de la situation pour avancer sur des convictions qui n'ont pas changé sans me réfugier derrière une question de procédure (importante) pour ne rien oser dire. (...)

Pitié pour l'orthographe et la syntaxe !

N'en jetez plus !

Il ne s'agit pas d'un appel à la vigilance écologique ( encore que ...)
Vendredi matin dans ma boîte à lettres, je reçois : Vertou Magazine, Nantes Métropole, Loire Atlantique ( magazine du Conseil Général) et Pays de la Loire ( idem du Conseil Régional ). Trop de communication, tue l'information. Pourquoi ne pas faire un seul magazine avec des pages dédiées à chaque collectivité territoriale ? Cela développerait quelques synergies, là où elles paraissent bien absentes, et surtout limiterait des dépenses abusives dont l'efficacité n'est jamais évaluée. L'argent public, vaste sujet !

Arche de Zoé : non aux travaux forcés !

J'entends dire souvent sur les médias que les responsables de l'association, L'Arche de Zoé, sont passibles selon le code pénal tchadien de "20 ans de travaux forcés". Je doute que les travaux forcés, surtout dans un pays enclavé où le climat est particulièrement chaud, soient conformes aux Droits de l'Homme. Cette disposition n'existe pas dans notre code pénal, et ne serait-ce que pour cette raison, il n'est pas acceptable, qu'en cas de condamnation, ils aient à purger leur peine au Tchad. Les conditions de détention - nourriture, hygiène - sont aussi très éprouvantes : inutile de rajouter des double ou triple peines...

Arche de Zoé : compassion, arrogance et perte de repères

L'équipée extravagante de L'Arche de Zoé est bien significative des travers de notre monde notamment médiatique. La compassion pour tout ce qui touche à l'Afrique - telle qu'on l'imagine, c'est à dire partout au bord, ou dans le gouffre de la pauvreté, de la famine et de la guerre - légitime tous les débordements, et les réactions affectives les plus désordonnées. La désinvolture des responsables de cette association à l'égard de toutes les règles de droit international et local, le battage affectif pour récolter des fonds et des soutiens, les procédés pour soustraire les enfants à leur cadre familial au sens strict ou au sens large, tout cela montre une arrogance, une inculture, un esprit sectaire, qui aurait dù alerter les personnes de bon sens qui les ont cotoyés. Là encore la pression médiatique a fait son oeuvre : toutes les télés et radios étaient sur l'aérodrome de Champagne pour accueillir cette incroyable équipée ! Que n'aurions-nous pas entendu à cette occasion ! Certains laissent entendre que finalement tout cela a - heureusement - échoué faute d'avoir payé à son prix le dernier bakchich avant décollage...
Le misérabilisme à propos de l'Afrique, qui peut-être un néo-colonialisme des bons sentiments, auxquel s'ajoute une perte inquiétante de repères sur la place des enfants dans la société, qui ne sont pas des êtres qu'il suffirait d'aimer pour assurer leur bien-être sans se soucier de leur lien parental et social, est trop explicite dans cette affaire pour ne pas susciter un vrai débat.