31 janvier 2013

Ousmane Ndiaye : les médias et l'Afrique

Les médias et l’Afrique : conférence débat de l’Observatoire des médias le 1er février avec Ousmane NDIAYE, journaliste Afrique à Courrier International
Changement d’intervenant : Vincent Hugeux remplacé par Ousmane NDIAYE, journaliste à Courrier international

En raison de l’actualité africaine, Vincent Hugeux ne pourra animer la conférence débat programmée le 1er février de 14 h 30 à 16 h au CCO place Bretagne à Nantes sur le thème « Les clichés à l’épreuve des faits : les médias et l’Afrique ».
Il sera remplacé par Ousmane NDIAYE jeune journaliste né en 1980, responsable de la rubrique Afrique à Courrier International, éditorialiste à TV5, et ancien chroniqueur à France Ô et I-Télé.
Ousmane Ndiaye est également président de la Société des journalistes de Courrier International et membre du Conseil de surveillance de ce journal et du groupe Le Monde.


Ousmane NDIAYE

« Ousmane Ndiaye était prêt à embrasser un métier qui est avant tout un rapport au monde. Sa personnalité fait le reste : très clairement attaché au continent sans être afroptimiste béat, conscient de sa chance (jeune, cadre, dans un media français prestigieux) sans être muselé par la reconnaissance, l’homme est symbolique d’une certaine catégorie de jeunes africains : avoir été nourri tout jeune et à satiété de la culture de ses ancêtres protège de tout conflit de loyauté et évite d’avoir à (se) prouver une humanité historiquement déniée. Y a pas que Harry Roselmack dans la vie, il y a Ousmane Ndiaye aussi. »

Source : www.Afrika1.com

Vendredi 1er février au CCO place Bretagne à Nantes de 14 h 30 à 16 h

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29 janvier 2013

Manifs : la réalité des chiffres

Le Monde du 24 janvier fait une étude sur les dix plus grandes manifestations de rue depuis 30 ans ( 1984) en comparant les chiffres des organisateurs et les chiffres de la police.
Le classement des manifestations par ordre d'importance n'est pas exactement le même. Si la manifestation pour "l'école libre" de 1984 est sans conteste la plus importante à la fois pour la police - 850 000 - et pour les organisateurs - 2 millions - la deuxième selon la police est celle de la présidentielle de 2002 avec J.M. Le Pen au second tour, avec 400 000 manifestants (900 000 selon les organisateurs), alors que trois manifestations, selon leurs organisateurs, ont rassemblé 1 million de personnes : contre le projet universitaire Devaquet en 1986, contre la réforme de la loi Falloux en 1994 et la « Manif pour tous » du 13 janvier 2013.
Si l’on considère que les chiffres de la police sont les plus proches de la vérité, ce que j’ai tendance à croire ayant « audité » un commissaire convaincant dans le cadre de l’Atelier des médias, il est intéressant de voir qui sont les plus grands bluffeurs, c'est-à-dire ceux qui gonflent outrageusement les chiffres. La palme est attribuée sans conteste aux organisations syndicales de la manif contre le projet CPE de Villepin en 2006 qui se comptaient 8.3 fois plus que la police (de 84 000 à 700 000 ! Et qui a conduit Chirac « le courageux » a abandonner le projet !), rapport de 5 aussi pour le projet de loi Devaquet ( 200 000 contre 1 million, même conséquence !). Le rapport est de 1 à 4 contre la réforme de la loi Falloux ( 260 000 et 1 million).
Ont été plus raisonnables les protestations contre la réforme des retraites Juppé en 1995 ( 3.2- 61 000 contre 200 000, abandonnée aussi), réforme Raffarin des retraites en 2003 ( 3.3 - 75 000 contre 250 000) et en 2010 la manif contre la réforme Fillon des retraites ( 3.7 - 89 000 contre 330 000) et la manif pro-mariage homosexuel de dimanche dernier ( 3.2 - 125 000 contre 40 000).
Si l’on met à part la manif anti-Le Pen de 2002, les plus honnêtes sont finalement les cathos et proches qui se comptaient à 2.3 fois les chiffres de la police en 1984 ( 850 000 contre 2 millions en 1984) et le même ratio pour « la manif pour tous » du 13 janvier ( 340 000 contre 800 000 ; 2.9 si c’est 1 million).

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28 janvier 2013

Florange, hélas...

Extraits de la publication le 9 janvier du cercle de réflexion Les Gracques ( Gauche " ouverte")


Si Durkheim était toujours de ce monde, sans doute s’amuserait-il de voir les Français troquer, quand il s’agit de leurs usines, leurs Lumières pour des totems. La récente épopée de Florange a montré, ces dernières semaines, le prix exorbitant que la France est prête à payer pour le très symbolique maintien de certaines activités sur son territoire
Notre démocratie sait être rationnelle quand il s’agit de donner un coût à la vie humaine : elle comprend par exemple la retenue du gouvernement lorsqu’il s’agit de payer le prix du sang. Plusieurs de nos compatriotes sont aujourd’hui otages au Mali : on ne peut pas dire que tout le monde s’en moque, mais les Français admettent qu’il faut parfois procéder à un arbitrage entre enjeux politiques (la France ne peut pas systématiquement plier devant le terrorisme) et humains. Les Français comprennent également que cet arbitrage intègre certaines conséquences indirectes : on peut accepter de payer pour des otages, mais pas trop cher, sauf à renchérir la libération des otages futurs.

Il est donc d’autant plus étrange de voir les sages démocraties européennes perdre leur sang froid quand il s’agit de sauver des emplois, dont la perte est en principe moins dramatique que celle de vies humaines.

De quoi a-t-on parlé à Florange ?
De s’aliéner un groupe qui représente 20 000 emplois en France pour sauver 630 postes, dont les occupants devaient en tout état de cause être reclassés. D’envisager de débourser de 500 millions à 1 milliard d’euros (5 millions par emploi !) pour une nationalisation temporaire, évitée in extremis. Est-ce bien raisonnable pour éviter à des salariés le traumatisme, certes tout à fait réel, de changer de métier ?
La solidarité est un devoir ; mais les fonds de l’Etat ne sont pas sans fond et la poursuite de l’intérêt général exige une forme de proportionnalité dans l’intervention publique. Ne perdons pas de vue que 10 000 emplois se créent et disparaissent (par des fins de contrats temporaires) chaque jour en France. Les Luxembourgeois l’ont bien compris, eux qui ont su transformer, juste de l’autre côté de la frontière, des territoires industriels en zones d’activités largement tertiaires qui emploient de plus en plus de…Français. Selon l’Insee, près de 73 000 lorrains étaient ainsi travailleurs frontaliers en 2010.
On nous explique que Florange est un « symbole ». Mais il faut nous interroger sur la valeur que la collectivité peut consentir aux symboles et sur la responsabilité du système médiatique qui les produit…



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24 janvier 2013

Titre anglais = succès

288 pages vues hier sur ce blog, alors que la " moyenne" est autour de 50 à 60 par jour. Why ? je pense avoir trouvé : un titre en anglais (Hobo on wheels) et une fréquentation américaine intense

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Philippe Toulemonde n° 2 de Ouest-France à l'Observatoire des médias

C'est notre invité du 25 janvier à l'OMUP ( Observatoire des médias de l'université permanente). Présentation dans Ouest-France de ce matin 24 janvier.


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23 janvier 2013

Crédibilité des médias en baisse

Le quotidien La Croix a publié l'enquête annuelle TNS-Sofres sur la confiance des Français à l'égard des médias. La tendance est plutôt à la baisse. A la question de savoir si les choses se sont passées comme les médias le racontent, les Français répondent oui à 54 % pour la radio( moins 4 points), à 49 % pour la presse ( moins 2 points) à 48 % pour la télévision ( stable) et 35 % ( moins 2 points) pour internet qui progresse pour suivre et approfondir l'actualité.
La télévision reste le média préféré des Français, mais l'enquête ne dit pas par exemple, combien lisent la presse écrite. Surprenant à mon avis, peu de Français jugent les médias favorables à François Hollande : ils ne doivent pas être auditeur de Radio France ...
http://www.la-croix.com/Culture/Medias/Des-Francais-conscients-et-inquiets-face-a-la-crise-de-la-presse-_NG_-2013-01-21-901906

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19 janvier 2013

Hobo on wheels au Kumbh Mela

C'est le titre du blog, qu'on peut traduire sommairement comme " Vagabond à vélo",avec comme sous-titre " Bienheureux les fêlès car ils laissent passer la lumière" d'un globe-trotter de mes connaissances parti en mai dernier faire le tour du monde à vélo. Vélo abandonné depuis pour la marche à pied. Un des buts de ce voyage, qui a été atteint, était d'être présent à la grande fête religieuse indienne à Allâhâbâd - la Kumbh Mela - dans le nord de l'Inde, qui a lieu tous les douze ans et se déroule en ce moment.Elle va rassembler pendant 45 jours de 60 à 100 millions de personnes !
Ouest-France a présenté cette photo de milliers de sadhus ( sages)qui se précipitent nus dans le Gange pourtant bien pollué dans ce secteur. Le pic sera atteint pour des raisons astrologiques (où interviennent aussi les calendriers mayas) le 15 février.

J'attends avec curiosité les échos sur le blog très bien écrit et fourmillant de choses vues au contact des " vrais gens" de "hobo on wheels"

http://hoboonwheels.wordpress.com

L'image dans Ouest-France

http://hoboonwheels.wordpress.com

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15 janvier 2013

Télescopage de Une et engagement journalistique

En l’espace de quelques jours le dernier week-end, au moins trois – voire quatre – informations méritaient de faire la Une de l’actualité. L’accord conclu entre 3 syndicats sur 5 et le patronat a été le premier évènement de grande portée et très positif pour la méthode préconisée par François Hollande. Le déclenchement de l’intervention militaire française au Mali pour empêcher la descente des djiadhistes vers Bamako, est aussi un évènement politique de 1er plan, qui nous engage (pour combien de temps ?). En même temps, l’échec de l’exfiltration de notre otage en Somalie, aurait valu en d’autres circonstances la Une de la presse pendant plusieurs jours. Enfin dimanche la manifestation contre le projet de mariage homosexuel a manifestement été l’une des plus importantes depuis plusieurs décennies. Elle a souffert sur le plan médiatique d’être prise en sandwich entre les évènements militaires. Ce qui certainement n’a pas déplu à François Hollande qui pouvait être frustré du peu d’échos donné à l’accord social de flexsécurité de vendredi. Il a trouvé beaucoup d’alliés dans les médias d’Etat pour réduire la portée de cette manifestation politiquement incorrecte. Médias d’Etat qui en ont profité pour minorer en temps et en contenu cette opposition du « peuple en mouvement » pour reprendre l’expression d’Edwy Plenel ! Etant auditeur des matinales de France Culture, je pense au journal de 8 h. de la très militante Amélie Perrier(1) qui a relégué en fin de journal ce sujet « consistant » reprenant aussi l’antienne gouvernementale « Ca ne changera rien ». Circulez ya rien à voir !
Autre exemple, le journal de 20 h dimanche soir sur France 2 qui pour illustrer la composition de la manifestation à travers plusieurs interviews, nous présente un jeune prêtre évidemment en soutane, ce qui à la fois dans sa corporation et à fortiori dans la manifestation d’après les témoins, était ultra ultra minoritaire. Mais ça fait sans doute plaisir au journaliste qui fait le sujet et à son rédacteur en chef.
Connivence et/ou manque de courage des journalistes dans l’appréciation du nombre de manifestants. Entre les 340 000 de la police et les 800 000 des organisateurs, quel journaliste a eu le courage de dire son appréciation ?. Pour une fois Libération reprend les chiffres de la police ! C’est pourtant leur boulot ! Je suis convaincu que si une manifestation d’une telle ampleur avait eu lieu l’an dernier contre un projet de Sarkozy, c’aurait été un déchaînement. Il suffit de reprendre les titres à ce moment là…
La complaisance ou la connivence des grands médias d’Etat à l’égard du nouveau pouvoir, me fait penser à la phrase de Pierre Bouteiller à propos de l’ORTF et la consigne prêtée aux journalistes : « Un sujet, un verbe, un compliment ».
(1) Avec Hubert Huertas et Ludovic Piedtenu : une vraie section PS !

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10 janvier 2013

Mariage pour tous, au-delà des clivages

Interview de Christine Meyer, conseillère régionale du Mouvement Républicain et Citoyen, ancienne prof de philo, dans Presse Océan de ce jour, au sujet du projet de réforme du mariage. Une vraie réflexion, une argumentation étayée, une proposition alternative que je partage. Bref, autre chose que des slogans.


Interview de Jean-Damien Fresneau

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8 janvier 2013

Mariage pour tous ?

Choqué par le ton et l'outrance de la tribune du groupe socialiste et divers gauche dans le magazine départemental du Conseil Général de Loire Atlantique, j'en ai fait part à deux amis élus socialistes.

Cher ami,
Je suis un peu sous le coup de la consternation de voir ton nom au bas de la tribune de la majorité concernant « Le mariage pour tous » parue dans le dernier numéro de Loire Atlantique. C’est à la fois, le ton d’ensemble et surtout la dernière phrase de cette tribune parlant d’obscurantisme et de fanatisme, que je ressens comme tout à fait méprisante à l’égard des personnes qui ne partage pas le point de vue exprimé dans ce texte. Cela me rappelle la formule tout aussi excessive mais plus poétique de Jack Lang, parlant à propos de 1981, du « passage de l’ombre à la lumière ! ».
Je ne fais pas partie « de factions religieuses » ni « de groupes extrémistes » mais je me reconnais dans le personnalisme d’Emmanuel Mounier. Je suis de ces chrétiens de gauche qui ont permis au PS de conquérir l’Ouest de la France, en luttant contre le sectarisme, en donnant une image d’ouverture et de fraternité.
Nous sommes là aux antipodes, sur une question grave de société qui ne se règle pas à coup de slogans simplificateurs. Je crois que des progrès concrets peuvent être apportés aux couples homosexuels dans le cadre du PACS. Je crois aussi que notre société a surtout besoin de repères stables et de retisser le lien social au profil des plus défavorisés et notamment des mères célibataires. Je suis inquiet du brouillage de la filiation qui résulterait nécessairement du « mariage pour tous ». Ce projet ne peut que diviser inutilement
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J'ai reçu une réponse. Je ne souhaite pas faire part de son contenu.

Sur cette question, je trouve particulièrement pertinente l'analyse de Gilles Bernhein grand rabbin de France qui définit ainsi l'enjeu de société qu'il y a derrière la revendication du mariage pour tous.
" Un comportement, auparavant marginalisé, ne veut plus être toléré mais légitimé, ce qui est bien différent. D'où de nouveaux manuels scolaires qui n'incitent pas seulement l'enfant à respecter les homosexuels comme personnes, mais aussi à reconnaître le bien-fondé de leur comportement.L'exigence de légitimation générale semble traduire a fortiori une permissivité générale, donc le retrait de tout jugement.Dès lors, la supposée légitimation n'en est plus une, sur fond d'indifférence des options; c'est plutôt, toute l'ancienne légitimité du mariage en tant qu'institution reconnue par la société comme bonne pour son équilibre et sa perennité, qui se trouve effacée.
Aujourd'hui, la société balance étrangement entre ce qui farouchement exclu, comme les références à la notion d'effort sur soi, à l'existence de hiérarchies morales, aux traditions et convenances, et une permissivité très forte qui procède du manque de courage, de l'incertitude ou de l'indifférence."

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6 janvier 2013

Gainsbourg avant Depardieu

La polémique à propos de Gérard Depardieu devrait nous rappeler une vidéo culte : celle de Serge Gainsbourg brûlant un billet de 500 francs à la télévision peu après l’arrivée au pouvoir de la gauche dans les années 80. Un billet qu’il n’a brûlé qu’à 75% de sa surface… pour montrer au public ce qu’il lui restait sur un Pascal après le passage du Fisc.
Il avait des racines russes ...

http://www.youtube.com/watch?v=pqqj0_ecFkM

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5 janvier 2013

Cynthia Fleury : pour une citoyenneté au combat

C'est la formule utilisée par la philosophe Cynthia Fleury à propos d'un forum dans La Croix du 4 janvier sur le thème " Surmonter la crise". Elle y évoque notamment le principe déontologique de réciprocité entre les citoyens et les parlementaires, indispensable à la cohésion démocratique de la société.
Ce principe peut être étendu à tous les élus. Pour que les choses s'améliorent, il faut sans cesse dénoncer tous les abus, toutes les anomalies. Exemple récent avec la révélation ( Ouest-France 20 décembre 2012) des frais de mission et de communication des élus du Conseil régional des Pays de la Loire. Nos élus régionaux sont en 6è position pour les frais de communication avec 24 529 € pour 10 000 habitants en hausse de 5,3 % sur un an. La région est en 3è position ( sur 22, après l'Aquitaine et la Bretagne) pour les frais de mission avec 4 375 € par élu en hausse de 22,3%. Bien entendu ces frais en forte augmentation sont exonérés de tout impôt et sans doute très inégalement répartis entre les élus selon leurs responsabilités et leur couleur politique. Comme le dit François Hollande" Chaque euro d'argent public dépensé doit être efficace"...

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1 janvier 2013

2013 premier soleil

>Fortes averses hier

Soleil radieux ce matin

Bonjour 2013


Mont Hasan Dagi Turquie

BONNE ANNEE 2013 : PROJETS, SANTE, SERENITE

L'homme n'est pas fait pour construire les murs
mais pour construire des ponts


Lao Tseu

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