27 février 2014

OGM : "le riz doré attend toujours..."

Le riz doré attend toujours d'être mis sur le marché. Créé il y a quinze ans cet OGM permet de compenser les carences en vitamines A, l'une des principales causes de cécité dans les pays en voie de développement.
Dans un rapport datant de 2002, la FAO affirmait que "des millions d'enfants ont une carence en vitamine A" qu'entre 250 000 et 500 000 deviennent aveugles chaque année et que " la moitié d'entre eux meurent dans les douze mois suivant leur perte de la vue "
. Malgré cela il suscite toujours des polémiques, notamment de la part de Greenpeace. Ce qui provoque la colère du Canadien Patrick Moore, cofondateur de Greenpeace qui a quitté l'ONG en 1986 : "Le fait d'empêcher le riz doré d'être distribué est immoral et inhumain, a-t-il dit, La campagne menée par Greenpeace est fondée sur l'idéologie et la peur. C'est un crime contre l'humanité!"

Extrait d'un article de Séverin Husson corespondant aux Philippines,publié dans La Croix du mardi 25 février qui consacre 4 pages aux OGM, sous le titre " OGM, les craintes sont-elles justifiées ?

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20 février 2014

Les médias grands acteurs de la démocratie des crédules





Conférence débat de l’Observatoire des médias par Gérald Bronner le vendredi 21 février au CCO
Pourquoi les mythes du complot envahissent-ils l’esprit de nos contemporains ? Pourquoi le traitement de la politique tend-il à se « peopoliser » ? Pourquoi se méfie-t-on toujours des hommes de sciences ? Comment un jeune homme prétendant être le fils de Mickael Jackson et avoir été violé par Nicolas Sarkozy a-t-il pu être interviewé à un grand journal de 20 heures ? Comment, d’une façon générale, des faits imaginaires ou inventés, voire franchement mensongers, arrivent-ils à se diffuser, à emporter l’adhésion des publics, à infléchir les décisions des politiques, en bref, à façonner une partie du monde dans lequel nous vivons ? N’était-il pourtant pas raisonnable d’espérer qu’avec la libre circulation de l’information et l’augmentation du niveau d’étude, les sociétés démocratiques tendraient vers une forme de sagesse collective ?
Dans un essai  vivifiant «  La démocratie des crédules » (PUF 2013)  Gérald Bronner, propose, en convoquant de nombreux exemples, de répondre à toutes ces questions en montrant comment les conditions de notre vie contemporaine se sont alliées au fonctionnement intime de notre cerveau pour faire de nous des dupes. Il sera l’invité de l’Observatoire des médias de l’université permanente de Nantes, le vendredi 21 février, et abordera le rôle des médias dans ce processus.

Gérald Bronner 
est professeur de sociologie ã l’université Paris-Diderot et membre de l’Institut universitaire de France. Il est notamment l’auteur de L’Empire des croyances (Puf, 2003), primé par l’Académie des sciences morales et politiques, et de La Pensée extrême (Denoël, 2009), couronné par le prix européen des sciences sociales d’Amalfi.

Vendredi 21 février 2014 – CCO place Bretagne à Nantes de 14 h 30 à 16 h

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L’argent des médias par Jean-Clément Texier

Jean Clément Texier, un des meilleur expert du financement des médias était l'invité de l'Observatoire des médias - OMUP - le 7 février 







Pour Jean-Clément Texier la crise de la presse est réelle. Aux Etats-Unis les entreprises de presse ont perdu de 80 à 90 % de leur valeur «  La presse n’est plus en solde, elle est en liquidation ! ».
Le salut viendra-t-il du numérique ? Certains peuvent le penser, mais le modèle économique est différent. La valeur de la publicité est 10 fois moindre sur Internet. Les capacités d’investissement ne sont pas suffisantes. En Suisse un groupe comme Rungier avec plus de 1 milliard de chiffre d’affaires est plus important que le 1er groupe français. Le Temps quotidien à Genève, dégage 8% de rendement. La presse française de son côté est largement subventionnée : Le Monde par exemple, bénéficie de 40 millions d’euros d’aide. «  Il y a de l’acharnement thérapeutique dans le presse française ». Médiapart est en positif, car il ne payait pas  la TVA au taux légal : ce taux pour les purs players – également subventionnés -  vient d’être aligné sur celui de la presse écrite, et l’Etat va sans doute passer l’éponge sur les dettes fiscales de Médiapart et Arrêt sur images.
Les solutions possibles sont dans l’évolution des contenus : « Un rédacteur en chef doit devenir un directeur d’usine à contenu »
1 – Avec l’info en continue, il est inéluctable que le papier recule.
2 – Une adaptabilité plus grande est nécessaire, des quotidiens peuvent évoluer vers le week-end ; une presse chère peut trouver sa place.
3 – La demande se parcellise. Les jeunes par exemple, recherchent des services à la carte. Il y a aussi une demande de qualité, de confiance, aux producteurs de contenu qui respectent les critères déontologiques.
Cela étant ce serait une erreur de considérer que l’écrit n’a plus d’avenir. La presse écrite représente un C.A. de 10 milliards, le livre 6 milliards, soit au total un C.A. équivalent à celui de la production audiovisuelle. Mais «  Google pourrait racheter tous nos médias ».
Nous sommes à la veille d’une conversion fondamentale, mais la France est confrontée à deux difficultés.
-        les « papivores » qui ont fait la réputation de la presse française (Hersant, Jean-Marie Messier, Lagardère, et surtout le « Citizen khan » français, Jean Prouvost), ne sont plus là ou se sont retirés du secteur. Des erreurs stratégiques sont commises comme la vente du Bon Coin par Ouest-France, alors que ce site connaît une progression énorme sur Internet (2e site consulté après facebook !).
-        La formation des journalistes français  est «  trop intellectuelle » et leur culture économique insuffisante. Le journaliste français ne se considère pas comme membre d’une entreprise.
-        Les journaux, les news magazines (L’Express, Nouvel Obs, Le Point…) qui à l’origine et pendant longtemps étaient des acteurs sociaux ( cf. Guerre d’Algérie, réformes sociétales) sont à cours de projet. Ils sont dans le conformisme du discours ambiant.
Fort d’une vision globale de la presse, Jean-Clément Texier, croit en son avenir, mais regrette qu’en France «  La pépinière des entrepreneurs de demain sur le créneau de la presse, reste aux abonnés absents ».

Un point de vue intéressant de J.-Cl. Texier :
http://www.marsactu.fr/economie/allez-y-surtout-quand-on-vous-dit-que-le-secteur-est-condamne-33036.html



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14 février 2014

Nicolas Demorand ne lit pas la presse papier


 En novembre 2012 nous avons reçu à l'Observatoire des médias de Nantes (OMUP), Nicolas Demorand qui nous avait fait part de son " Optimisme radical" quant à l'avenir de la presse. Il nous avait également confié qu'il ne lisait plus la presse papier depuis 6 ans " Je ne vais plus au kiosque à journaux, mais je n'ai jamais autant lu la presse". Les lecteurs de Libé font-ils la même chose ? Ce qui expliquerait la situation actuelle...
https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=17731311#editor/target=post;postID=7753346978312283207;onPublishedMenu=allposts;onClosedMenu=allposts;postNum=132;src=postname

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11 février 2014

Alix Lanos une pépite sur TV Vendée

Si vous avez l'occasion de regarder TV Vendée, le jeudi ou le samedi à 13 h. ou le samedi soir, vous tomberez sur une émission vivifiante, dynamique, qui s'appelle : Dessine-moi un métier. C'est la question que pose avec la caméra à la main, une fille hyper-tonique, pétillante, très sympa, empathique avec ses interlocuteurs. Elle s'appelle Alix Lanos. L'émission est riche de contenu - on entre de plain pied dans les métiers ( Fabricant de jouet, agent immobilier, viticulteur, prêtre, aide médico-spychologique, cuisinier de collectivités, etc), et mené avec une bonne humeur communicative. Un grand bol d'air sympa !

 http://tvvendee.fr/dessine-moi-un-metier/cuisinier-de-collectivite_07122013

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8 février 2014

Les réactionnaires du Monde

Texte adressé à la rédaction du Monde à propos d'un titre de première page mardi dernier sur " La France réactionnaire" .

La rubrique du médiateur parue dans l'édition du 8 février, prouve que je n'ai pas été le seul lecteur du Monde, a trouver ce titre plus militant que journalistique.

Si j’en crois les éditoriaux ou les unes du Monde, j’ai toutes les raisons de me considérer comme réactionnaire « réac », voire davantage, ce qui suffit dans le « politiquement correct » ambiant, à discréditer complètement ceux qui, comme moi, pensent que les sujets de société, méritent mieux que ces anathèmes simplistes et ces classifications sommaires. Ayant des dizaines d’années de militantisme et d’élu PS et des origines qui me permettent d’apprécier objectivement, les inégalités et les valeurs de gauche, je ressens douloureusement ce mépris. Heureusement qu’il existe dans votre journal, des pages où s’expriment sur ces questions sensibles, des points de vue plus étayés et diversifiés. J’ai la chance et les moyens de lire plusieurs quotidiens en plus du Monde (Ouest-France, Presse-Océan, La Croix) et de mesurer à son juste niveau, les outrances de la presse parisienne. N’y perdez-vous pas des lecteurs ?

Bien cordialement

Le Monde perd effectivement des lecteurs comme le montre la dernière étude sur la diffusion 2013 de la presse quotidienne écrite, où, seuls les Echos et La Croix ont légèrement progressé en 2013. Le Monde à baissé de 4.44 % beaucoup moins toutefois que Libération ( - 14.9 %).

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5 février 2014

Pétition pour le contrôle des frais de mandat


Je viens de signer la pétition "Pétition citoyenne pour faire la #transparence sur l'indemnité des parlementaires" sur Change.org.

C'est une cause importante. Je signale depuis longtemps sur ce blog les anomalies liées à l'indemnité de frais de mandats, "frais professionnels des élus" non justifiés, non imposables.
Voudriez-vous la signer à votre tour ? Voici le lien :

http://www.change.org/fr/pétitions/pétition-citoyenne-pour-faire-la-transparence-sur-l-indemnité-des-parlementaires?share_id=XzTQPPHfXc&utm_campaign=signature_receipt&utm_medium=email&utm_source=share_petition

Merci ! ( et merci à Charles de Courson député, si solitaire dans cette initiative !)

JCC

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3 février 2014

Bilger et l'ABCD de l'égalité : non au redressement de la nature humaine


Extrait d'une chronique de Philippe Bilger  - ce jour - sur le site du magazine Causeur


Les enfants et les enseignants embarqués dans la déconstruction

"Cela s’aggrave avec la théorie du genre et, même si les démentis des ministres sont sincères, il y a une aspiration de ceux qui nous gouvernent à faire de l’école et de l’enseignement tout autre chose que ce qu’ils devraient être. Apprendre, lire, écrire, calculer, s’imprégner de notre Histoire de France, se former à la passion des grands auteurs et de la littérature, apprivoiser les langues étrangères, autant d’objectifs et d’ambitions qui, pour être d’une heureuse banalité, sont aujourd’hui peu ou prou relégués au profit d’une éducation même plus civique mais bouleversante, destinée à constituer les établissements pour des lieux d’expérimentation et d’indifférenciation des sexes.
Dans 600 écoles de dix académies, si on n’apprend pas aux garçons à devenir des filles, les nouveauxhttp://cdncache-a.akamaihd.net/items/it/img/arrow-10x10.png ABCD de l’éducation, de la grande section de maternelle au CM2, s’assignent pour but de lutter contre les stéréotypes filles-garçons. “Nous voulons tout de même qu’il y ait égalité entre les hommes et les femmes au sein de la société, dans le choix d’un métier”, a déclaré Vincent Peillon (Le Parisien).

Soit, mais si une telle ambition est légitime, incombe-t-il à l’école de superposer sans cesse à ses missions fondamentales de plus en plus négligées des prises de conscience et des ateliers vecteurs d’une bouillie éthique et sociale difficilement assimilable ? L’enseignement est-il voué à diffuser une certaine conception de la morale qui se résume peu ou prou à un féminisme même plus raisonnable ? Serait-il absurde de laisser aux parents, aux familles, aux vies amoureuses et à l’influence aussi bien forte que subtile des hommes et des femmes dans leurs relations quotidiennes, la charge, l’honneur de se faire progresser, d’avancer en lucidité, en égalité ? La vie privée du président serait sacrée mais les intrusions dans notre sphère d’existence tolérables ? [...] Pourquoi s’immisce-t-il dans ce qui nous regarde au premier chef ?
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Commentaires personnels :
Les performances de notre système éducatif ne sont pas bonnes, nous avons régressé dans la démocratisation de l'enseignement, les comparaisons internationales nous sont défavorables, au moins 20 % des enfants qui entrent en 6e ne savent pas lire, écrire et compter correctement. N'est-ce pas notre priorité absolue ? 
Bénéficiaire de l'ascenseur sociale dans les années 50/60, j'ai parfois une grande colère face à ce gâchis qui condamne tant d'enfants de classes défavorisées.

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