29 novembre 2015

Jean-Luc Hees : un bout de vérité pour vivre

Interview de Jean-Luc Hees, grand journaliste, ancien PDG de radio France, était l'invité de l'OMUP vendredi 27 novembre.
Son interview avant la conférence, sur TVRezé :
http://www.tvreze.fr/Jean-Luc-Hess-sans-connaitre-un-bout-de-verite-on-ne-peut-pas-vivre_a2471.html




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26 novembre 2015

Les bateaus ivres de la Méditerranée

Echos de la conférence débat du 13 novembre 2015  avec Jean-Paul MARI, écrivain    grand reporter au Nouvel Obs jusqu’en 2014

    
 Grand reportage dans la presse écrite : une vision du monde.
Echos de la conférence débat du 13 novembre 2015  avec Jean-Paul MARI, écrivain    grand reporter au Nouvel Obs jusqu’en 2014


Pour Jean-Paul Mari, le grand reportage dans un hebdomadaire, en l’occurrence le Nouvel Obs, c’est une vision du monde.
Son propos est illustré dans son dernier livre, « Les bateaux ivres, l’odyssée des migrants en Méditerranée » (JC Lattès – oct. 2015), par le « récit choral »  qui  retrace la vie, l’itinéraire et parfois la mort de migrants. C’est le cas de Robiel jeune Erythréen – un sur cinq fuit son pays - venu mourir dans le port de Calais à quelques centaines de mètres du ferry vers l’Angleterre ; Zachiel, l’iman pacifiste d’Afghanistan chassé par les talibans, ou Fassi le guinéen, qui se rêve un avenir de footballeur en France. «  Ce ne sont pas des faibles qui viennent nous voir » dit Jean-Paul Mari. Il faut une incroyable ténacité et une indomptable audace, pour traverser la Libye «  On les tabasse, on les viole ! » où traverser le Sinaï qui voit renaître avec les bédouins une véritable traite négrière ou un migrant sur cinq meurt torturé après que sa famille ait  été racketté. Ces crimes auraient déjà rapporté  600 millions d’euros. «  Chaque destin est une épopée ! ». Ce n’est pas non plus un monde de bisounours. Sur un bateau, 140 migrants ont été assassinés par leurs compagnons d’infortune.
La   belle méditerranée d’Homère et de Camus, est devenue un cimetière pour 25 à 30 000 personnes.
C’est aussi Athènes piégé par 700 000 migrants venus de l’Est et du Sud. A côté d’exemples étonnants comme ce village de Calabre qui revit grâce à une grande ouverture à cette population étrangère.  Jean-Paul Mari souligne la vision « saine » de nombreuses villes italiennes comme Lampedusa, une des premières iles d’accueil.
Jean-Paul Mari au terme de plusieurs années d’enquêtes livre des vérités désagréables. Il sait que les solutions ne sont pas simples «  il faut ouvrir le champ des possibles » pour faire évoluer les choses. Il n’exclue pas qu’à terme dans les conflits en Syrie et Irak, il soit nécessaire de parler avec tout le monde.*


*C’était l’après-midi, avant les évènements du 13 novembre à Paris 

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22 novembre 2015

La Marseillaise

Je n'ai jamais considéré que respecter et chanter la Marseillaise était incongru, post moderne, ou réac. La nation n'est rien sans de puissants symboles. Et la Marseillaise marque les esprits. On peut dire que dans le monde entier, elle est connue comme le chant de libération par excellence. C'est aussi le chant des fusillés, des combattants anonymes, des victimes de la tyrannie et des tortures. C'est pourquoi je l'ai toujours respectée.
Le 11 novembre dernier à Vertou lors des cérémonies de commémoration de l'armistice de la guerre 14/18, les participants ont chanté spontanément la Marseillaise. C'était, je crois, la première fois que cela se produisait. Les autres années nous nous contentions d'écouter l'hymne national. Pourquoi cette année ?
C'était deux jours avant les attentats de Daech à Paris ...
Depuis la Marseillaise s'est imposée, comme une évidence dans les cérémonies en mémoire des victimes. Par  les jeunes, par l'organiste de Notre Dame, dans tous les rassemblements, dans beaucoup de matchs sportifs à l'étranger. Dans un esprit de communion, de solidarité, de fraternité face à la violence inacceptable.

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Jean Luc Hees, bourlingueur des ondes à l'Observatoire des médias le 27 novembre

L’Observatoire des médias de l’université permanente reçoit le vendredi 27 novembre, Jean-Luc HEES,  journaliste, animateur de radio. 
Il  a été de 2009 à 2014 le PDG  de Radio France. C’est une grande voix de la radio depuis plus de trente ans.
Longtemps correspondant de France Inter à Washington, Jean-Luc Hees a notamment présenté le magazine Synergie sur cette antenne de 1990 à 1999.
Il a dirigé France Inter de 1999 à 2004 puis a collaboré à Radio Classique.
Il a publié plusieurs livres  dont La saga de la Maison Blanche, presse de la Renaissance 2006, Obama what else ? Editions les échappés en  2009, et en 2015, Voyage, autobiographie, aux éditions Le cherche midi.

Il interviendra sur le thème, Itinéraire d’un bourlingueur des ondes, et certainement sur les médias et l’actualité.
Il sera présenté par Jean Amyot d'Inville et moi-même.


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Daech ne vient pas de nulle part, les idées claires

Je reprends la formule de la chronique de Brice Couturier chaque matin à 7 h 55 pour le court texte qui suit. Il ne provient pas de mon chroniqueur préféré, mais de la présentation d'une conférence à Paris début décembre, organisée par le Club citoyen qui regroupe des anciens de Vie Nouvelle ( cathos de gauche).

Daech ne vient pas de nulle part. La guerre américaine contre Saddam Hussein qui a vu la hiérarchie militaire expulsée de l’armée rejoindre cette force sunnite montante est dénoncée comme la cause première. La deuxième serait la guerre civile syrienne, Bachar el Assad ayant contribué à renforcer les rangs de Daech en ouvrant largement les portes de ses prisons. Daech est d’abord une opposition sunnite au gouvernement chiite  de Bagdad mis en place et soutenu par les Américains. Et Daech a été financé à ses débuts par les Etats sunnites de la région, Arabie Saoudite et Qatar en tête, pour renverser Bachar et faire pièce à l’Iran mais aussi pour créer un rempart contre les influences occidentales dans la région. Pourtant ces deux Etats sont des alliés des pays occidentaux.
 Alors comment comprendre cet imbroglio, renforcé par une attitude plus que complexe de la Turquie qui condamne officiellement Daech mais ferme les yeux sur les trafics de pétrole de Daech sur son territoire et  combat prioritairement les Kurdes, principale force terrestre d’opposition à Daech ? Les intérêts immédiats de chaque Etat priment sur une concertation large visant à la pacification et l’équilibre de la région. Et pourtant, hormis les intérêts des grandes puissances (USA et Russie en tête), un équilibre des puissances entre les Etats du Moyen Orient serait le gage d’un développement profitable à tous.


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17 novembre 2015

Lycée Winston Churchill à Londres - parler aux jeunes

Voici les textes lus aux lycéens  et aux élèves du primaire par la proviseure du lycée français Winston Churchill à Wembley à Londres le 17 novembre à la suite des attentats de Paris.

Chères familles
Je vous prie de trouver ci-dessous le texte des courts discours adresses aux élèves du Secondaire et du Primaire aujourd'hui, ainsi que le lien vers la vidéo Imagine que nous avons regardée ensemble
à la fin de notre assemblée. Nos élèves ont fait preuve d'une maturité dans leurs paroles et
'd’une dignité dans leur comportement qui nous honorent tous.
Lundi 17 novembre 2015
1. Discours du Proviseur aux élèves CM1-Seconde en assemblée,

Chers élèves et chers collègues,

Aujourd'hui à Paris et dans le monde est un jour de tristesse et de deuil.
Je vous demande de méditer particulièrement sur trois de nos valeurs fondatrices:
communauté, respect et diversité.
Parce que nous sommes ici tous ensemble tous les jours,et partageons nos idées, nos espoirs et nos valeurs, nous sommes une communauté.
Parce que nous respectons chacun de ceux qui nous entourent, dans leur différences de pensees, de religions et de choix de vie, nous sommes une communauté digne de ce nom qui protege les siens et prend soin de chacun.
L'ambition de notre école est de faire de vous, chaque élève, un citoyen du monde qui s'interroge sur les événements de chaque jour, qui refuse la haine et la violence, qui écoute et aussi qui s'exprime sans peur et sans préjugé.
Je demande à chacun de nous de montrer l'exemple de nos valeurs et de les vivre au quotidien. Aucune religion au monde ne prêche la violence. Le fait que quelques individus tentent de pervertir le message de l'Islam est une insulte qui ne salit que ceux qui la croient ou la répètent.
Contre les mensonges, les préjugés et l'ignorance, nous nous élevons tous aujourd'hui et réaffirmons notre volonté de paix et de respect .
Je vous demande maintenant de prendre la main des deux personnes qui vous entourent dans cette salle ; unis ainsi en une seule chaîne de solidarité, prenons le temps de méditer en silence pendant une minute, de penser aux victimes et à leurs familles, et et de ressentir vraiment combien ensemble, avec amour, respect et compassion, nous sommes forts: plus forts que la haine, plus forts que la mort.

Dear students, dear colleagues,

Today both Paris and the world are in mourning.
I ask you to please reflect upon 3 of our founding values: community, diversity and respect.
We are a community because we are here together everyday where we share ideas, hopes and values.
We are able to call ourselves a community because we respect those around us despite our different opinions, religious beliefs and life choices and because we care for and protects one another.
The ambition of this school is to make you all citizens of the world, who question and reflect upon events that unfold every day; to teach you to refuse hatred and violence and instead to listen and express yourselves without fear or prejudice.
I ask each and every one of you to demonstrate our values and to live by them everyday. No religion preaches violence. The few individuals who attempt to pervert the message of Islam are insulting it
and only degrade those who believe their words and repeat them.
In the face of these lies, this prejudice and ignorance, we stand together today and reaffirm our wish for peace and respect.
I ask you to now take the hand of the people beside you, unified as a chain of solidarity. Take this minute to reflect upon the victims and their families and consider just how strong we are together, with love, compassion and respect for one another: stronger than hate, stronger than death itself.
2.Pour les tout-petits , message lu en classe par le Maitre (GSM, CP, CE1, CE2)

Chers élèves,
Aujourd’hui il est très important pour nous de nous souvenir que nous sommes tous une grande famille de cousins, ici pour grandir ensemble en apprenant a nous connaître, en étant gentils et accueillants envers tous nos camarades, en essayant de les comprendre et de les inclure tous dans nos jeux et nos pensées. Nous sommes tous differents et nous sommes tous uniques; et nos familles aussi. Je vous demande de respecter vos camarades, leurs idées, leur religion et leurs coutumes. La méchanceté et la bêtise n’ont pas de place dans notre école.

Dear Students

Today, it is really important that we remember we are all part of one big family, living and growing together whilst learning about ourselves.
We must show kindness to each other, try to understand others and include them in our activities and keep them in our thoughts.
We are all different and all unique, and so are our families. I ask you to respect your fellow students, their ideas, their culture, their religion and their habits. Our school does not welcome mean or nasty actions.



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16 novembre 2015

Sans blessures apparentes

Sans blessures apparentes. C'est le titre du livre (chez Robert Laffont) de Jean-Paul Mari, grand reporter que nous avons reçu vendredi 13 à l'Observatoire des médias. Il parle de ce mal étrange aussi répandu que tabou, qui touche ceux qui ont rencontré la mort " dans la gueule d'un fusil, le regard d'un ennemi ou les yeux d'un ami". C'est une épreuve pour tout ceux qui ont vécu de près ce vendredi noir à Paris.
Il faut que les médias, les psys, nous-mêmes, nous les écoutions, les aidions à surmonter ce mal " sans blessures apparentes".
Nous sommes aussi touchés, mal à l'aise, abasourdis, par tous ces jeunes, morts, blessés à vie, alors qu'ils vivaient des moments de bonheur simple dans la convivialité et le plaisir partagé. Il est bien que les médias les aient nommés, présentés, fait vivre dans l'esprit par des proches, des parents, des amis.
Cette fin violente, impensable, effroyable, me fait aussi penser à l'accident de Puisseguin il y a moins d'un mois. Certes il n'y avait pas l'agression de vendredi dernier, mais une mort brutale, épouvantable de 43 personnes, retraités pour la quasi totalité, qui partaient entre amis pour une journée conviviale " à la française". Toutes leurs familles n'ont pas de blessures apparentes, mais le traumatisme est là.

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14 novembre 2015

Un sniper au sommet de l'église Sainte Croix...

"Un sniper est dissimulé dans le clocher de l'église Ste Croix à Nantes. Il tire sur tout ce qui bouge sur la place. D'après les informations dont vous disposez, il y aurait eu, la veille,  sur cette place des exécutions de prisonniers. Combien ? Comment ? Un commerçant dans une petite rue lattérale a assisté à la scène . Pour en savoir plus, il vous faut le rencontrer. Et éviter le sniper. En cherchant les angles morts, les zones d'ombre, les moments propices..." Jean-Paul Mari, grand reporter  sur toutes les guerres du monde pendant 30 ans pour le compte du Nouvel Obs, invité de l'Observatoire des médias, nous expliquait hier, dans un restaurant à côté de l'église Ste Croix, les problèmes très concrets auxquels sont confrontés les reporters sur les terrains de guerre. Pour à la fois, chercher l'information, la vérifier, la transmettre et préserver sa personne.
Cette proximité avec le danger, qu'on voit toujours très loin, nous ne doutions pas qu'elle allait tragiquement s'illustrer le soir même à Paris transformé l'espace d'une heure en Bagdad ou Beyrouth avec ses 127 morts et 200 blessés. On ose penser à ce qu'aurait été le bilan si les trois kamikazes  du stade de France avaient pu y pénétrer, car c'était certainement leur objectifs.




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10 novembre 2015

Philippe Verdier licencié de France Télévision, est-ce normal ?

Le livre de Philippe Verdier " Climat investigation" " Les dessous d'un scandale planétaire" Edition Ring, ne fait pas dans la dentelle. Il s'en prend vigoureusement au GIEC, à la COP 21, et considère que les Français sont maintenus dans la peur par un matraquage sans précédent. Ses arguments sont pour certains discutables, voire erronés de l'avis de scientifiques ou de collègues journalistes.
Cette publication justifie-t-elle son licenciement par France Télévision où il est journaliste présentateur et chef du service météo ? L'obligation de réserve qu'implique ces fonctions n'a pas vraiment été respectée. Ce n'est pas contestable. Mais est-ce suffisant pour constituer une faute grave et un licenciement sec ?
Je ne peux m'empêcher à propos de cette réserve nécessaire des journalistes du service public, de penser à Thomas Legrand, journaliste politique et éditorialiste à France Inter, qui a publié en 2010 un pamphlet violent contre le président de l'époque, Nicolas Sarkozy. Le titre était explicite " Ce n'est rien qu'un président qui nous fait perdre notre temps" Edition Stock. A ma connaissance, personne ne lui a demandé d'être plus réservé sur une radio du service public, et aucune sanction ou rappel à la déontologie ne lui a été adressé.

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8 novembre 2015

Jean-Paul MARI grand reporter et écrivain le 13 novembre à l'Observatoire des médias

 En mission à l’étranger, Dorothée OLLIERIC ne pourra être présente à Nantes le 13 novembre devant l’Observatoire des médias. C’est Jean-Paul MARI grand reporter au nouvel OBS jusqu’en 2014, écrivain, qui interviendra sur le thème :
Grand reportage, une vision du monde

Grand reporter au Nouvel Obs jusqu’à 2014, Prix Albert Londres, Prix Bayeux des correspondants de guerre, prix Louis Hachette, Prix Méditerranée, Grand prix des lectrices de Elle pour Sans blessures apparentes, Jean-Paul Mari est l’une des plumes les plus vibrantes et littéraires de la presse française. Ses centaines de reportage l’ont conduit sur toutes les zones de conflit, plus particulièrement autour de la Méditerranée.
Il vient de publier aux éditions J.C. Lattès  Les bateaux ivres, L’odyssée des migrants en Méditerranée - oct. 2015.


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5 novembre 2015

Homonymie, il y a plusieurs Jean-Claude Charrier

Non, je ne suis pas inscrit en 3è position sur la liste de Christophe Clergeau ( que j'ai bien connu il y a plusieurs décennies lorsqu'il était jeune rocardien plein de talents).
Plusieurs personnes m'ont interpellé ces derniers jours à ce sujet, ayant vu dans la presse locale un Jean-Claude Charrier, entrepreneur, plus jeune que moi d'au moins 15 ans, en très bonne position sur la liste PS aux élections régionales. Ayant été élu local à Vertou pendant 12 ans (83-95) et même candidat aux législatives de 1988, la confusion peut se comprendre.
Je ne doute pas que cet homonyme soit tout à fait honorable et il est plutôt positif qu'un non fonctionnaire s'engage et soit aussi bien placé dans la liste. Je lui souhaite bonne chance.
Personnellement je n'ai plus d'engagement politique militant. Mes engagements sont autres et passionnants.

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2 novembre 2015

Les impôts c'est pour les autres

La fuite des politiques devant leurs responsabilités et leur incurie en matière fiscale trouvent une illustration dans cette affaire de la fiscalité des retraités. Du fait de dispositions prises en 2008 auxquelles pendant six ans ont a ajouté des modifications  diverses qui sont autant de dominos sociaux ou fiscaux, tout à coup explosent au nez de retraités des avis de taxes foncières ou de taxes d'habitation imprévus, élevées, voire insupportables. C'est la panique gouvernementale : les plans com sur la baisse d'impôts tombent à l'eau. Si beaucoup vont sortir de l'impôt sur le revenu, là ce sont des gens modestes qui tout à coup sont durement touchés.
Quels enseignements ?
1 - Quand on accorde des avantages fiscaux à certaines personnes ( ex. 1/2 part en plus pour les veuves ayant eu des enfants) il est très difficile de revenir dessus . Tout avantage accordé est considéré comme légitime, sa remise en cause est une injustice durement ressentie et politiquement explosive. D'où la grande illusion que les Français attendraient une grande réforme fiscale, simplificatrice, claire, efficace, etc, c'est le dossier le plus difficile qui soit, pour la raison que je viens d'évoquer : tout le monde voudra en fait payer moins!
2 - La fiscalité locale est devenue très lourde et il n'y a que les milieux politico-journalistiques qui vivent dans le paradis fiscal parisien, pour ne pas s'en apercevoir. Quand on paie 400 ou 500 € de TF ou TH à Paris, on a de la peine à imaginer qu'un petit vieux de "province" puisse se retrouver à devoir payer 800 ou 1 000 € des mêmes taxes.
3 - La Gauche a pris un grand risque en agitant constamment la fiscalité sanction. Il y a bien sûr l'ISF, mais surtout les mesures fortement symboliques comme la tranche à 75 % de l'impôt sur le revenu ( Chère à JMA !) qui ne rapporte que quelques centaines de millions après avoir alimenté des débats " classe contre classe" tout à fait vains. L'idée se généralise que l'impôt c'est toujours pour les autres, " ceux qui peuvent payer". Mais ceux-là se sentant pourchassés, méprisés, n'ont qu'une hâte c'est de chercher des parades, niches fiscales, paradis fiscaux ou autres pour échapper à cette vindicte.
4 - Le consentement à l'impôt est devenu une hypothèse, sans doute une valeur des temps anciens. Il sera bien difficile de lui retrouver ses valeurs civiques  et républicaines. Pour cela il faudrait d'abord que les élus de la République se soumettent totalement, intégralement au droit commun fiscal. Qu'à revenu égal il paye le même impôt que tout citoyen. Nous en sommes encore loin. J'ai souvent insisté sur ce blog sur le scandale des indemnités représentatives de mandats des parlementaires non imposables et non contrôlées, des dispositions pour éviter la progressivité de l'impôt en cas de cumul de mandats, des avantages en nature toujours minorés ou omis etc.

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