Roger Gicquel : une petite phrase et puis s'en va ...
S’il fallait trouver des preuves du conformisme, voire d’une certaine forme de paresse intellectuelle d’une majorité de journalistes des grands médias, une nouvelle illustration nous a été donnée avec le décès ces derniers jours, de Roger Gicquel. Combien de fois a-t-on entendu la « nécro » de Roger Gicquel, limitée à une petite phrase prononcée à propos d’un meurtre crapuleux d’enfant, en ouverture du JT de 20h de TF1 le 18 février 1976 « La France a peur. » Fermer le ban !
Pourtant si l’on veut « mettre en perspective » comme l’on dit souvent à propos de la valeur ajoutée apportée par les journalistes, il aurait fallu, au minimum, ajouter que Roger Gicquel a marqué de son passage la présentation du 20 h par l’importance donnée au commentaire, l’apparition d’un mini éditorial en démarrage du JT. En ce sens la petite phrase devenue célèbre, n’avait pas pour but d’affoler les auditeurs mais de mettre en garde contre les risques de justice expéditive liée à la peur suscitée par les meurtres d’enfants. Nuance !
Pourtant si l’on veut « mettre en perspective » comme l’on dit souvent à propos de la valeur ajoutée apportée par les journalistes, il aurait fallu, au minimum, ajouter que Roger Gicquel a marqué de son passage la présentation du 20 h par l’importance donnée au commentaire, l’apparition d’un mini éditorial en démarrage du JT. En ce sens la petite phrase devenue célèbre, n’avait pas pour but d’affoler les auditeurs mais de mettre en garde contre les risques de justice expéditive liée à la peur suscitée par les meurtres d’enfants. Nuance !
Libellés : 18 février 1976, conformisme journalistique, JT, Roger Gicquel
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