OUTREAU (suite)
La mise au pilori du juge Burgaud - pas spécialement par la commission d'enquête qui mène les auditions avec une certaine retenue - mais par tout l'environnement radio et Télé a quelque chose de pathéthique. Ne voit-on pas que l'on reconstitue à la puissance 10, les excès commis dans l'autre sens, quand les acquittés d'aujourd'hui étaient inculpés et trainés dans la boue par tout une partie de la presse. Tous ces gens que l'on somment à chaque instant de donner leur avis, devant les micros et les caméras ! Cet acharnement sur un homme quelles que soient ses responsabilités, donne la nausée. Je n'aime pas cette forme moderne du lynchage...
Dans l'audition d'hier, une chose m'a frappé : le juge Burgaud n'a jamais prononcé le nom de Myriam Badaoui; il évoquait toujours Mme Delay, alors que les parlementaires, et d'une façon générale tous les médias citaient toujours Myriam ou Mme Badaoui. Pourquoi cette différence ? Cette dame ayant été la grande manipulatrice et accusatrice de l'affaire, il y avait peut-être une question à poser. Elle ne l'a pas été.
Dans l'audition d'hier, une chose m'a frappé : le juge Burgaud n'a jamais prononcé le nom de Myriam Badaoui; il évoquait toujours Mme Delay, alors que les parlementaires, et d'une façon générale tous les médias citaient toujours Myriam ou Mme Badaoui. Pourquoi cette différence ? Cette dame ayant été la grande manipulatrice et accusatrice de l'affaire, il y avait peut-être une question à poser. Elle ne l'a pas été.
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