23 mai 2009

Sophie Bouillon prix Albert Londres 2009


Le prix Albert Londres, le plus prestigieux de la presse française a été attribué a une très jeune journaliste de 25 ans, Sophie Bouillon pour un reportage - courageux - sur le Zimbawe de Robert Mugalé, paru fin 2008 dans la revue XXI. Installée en Afrique du Sud elle collabore à La Croix et à la radio suisse TSR et à la radio canadienne.


Sur le site LaCroix.fr


Sophie Bouillon, collaboratrice de « La Croix », reçoit le prix Albert-Londres
C’est une jeune journaliste talentueuse qu’a distinguée mardi 12 mai le prix Albert-Londres. Ce prix récompense depuis 1933 un grand reporter de presse écrite de moins de 40 ans « digne de ses aînés ». Sophie Bouillon , 24 ans, n’a pas attendu pour démontrer ses qualités de journaliste, dont les lecteurs de La Croix ont eu la primeur à travers ses reportages au Zimbabwe (lire une sélection de ses reportages dans la Croix). Tout juste diplômée de l’École supérieure de journalisme (ESJ) de Lille, cette Franc-Comtoise a mis le cap sur ce pays d’Afrique australe où les journalistes étrangers sont persona non grata. Publié à l’automne dernier dans la revue XXI, son récit du retour au pays d’un jeune exilé, intitulé « Bienvenue chez Mugabe ! », a séduit le jury du prix Albert-Londres.
Journaliste douée d’une grande sensibilité C’est à l’occasion d’un volontariat en Afrique du Sud en 2005 que Sophie Bouillon a pour la première fois découvert cette ancienne colonie britannique qui, après avoir joué le rôle de grenier à blé de la région, a progressivement plongé dans le chaos et la famine. Des séjours au long cours menés à partir du début de 2008 lui feront découvrir – et parfois endurer elle-même – les difficiles conditions de vie d’une population laminée par la pauvreté et l’oppression. Malgré les risques et la peur omniprésente, cette journaliste douée d’une grande sensibilité a continué à se rendre régulièrement au Zimbabwe, notamment pour la Radio Suisse Romande et La Croix (son dernier reportage est paru dans notre édition du 4 mai). Désormais basée à Johannesburg, Sophie Bouillon voit dans ce prix l’occasion d’attirer l’attention sur un pays qui est aujourd’hui en pleine transition politique grâce à la mise en place d’un gouvernement d’union. La rédaction de La Croix se réjouit de voir sa correspondante ainsi récompensée.
Laurent d'ERSU

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