6 décembre 2009

Michèle Cotta



Vendredi 4 décembre L'Observatoire universitaire des médias de Nantes a reçu Michèle Cotta. Une affluence record pour cette personnalité de premier plan dans le journalisme politique français depuis plus de 30 ans. Courtoisie et grande simplicité, jugements mesurés et distanciés, hauteur de vue, Michèle Cotta a donné une image positive de cette profession qu'elle a vécue avec passion.

Quelques notes prises au déjeuner et à la conférence.
" La cacophonie politique a toujours existé" " le journaliste politique ne doit pas se couper de ses sources, c'est le problème de la bonne distance" " Chirac n'a pas fait ce qu'il aurait pu faire !" " Les carnets n'étaient pas faits pour être publiés" " L'avenir de la presse, c'est la notion de marque, garantie de qualité, quelque soit le support" " Les très bons journalistes ne sont pas forcément les plus médiatisés, et chez les jeunes, il y a de très grands talents ex.Anne Niva (?)" " L'interactivité avec les auditeurs, c'est bien à condition qu'elle soit parfois complétée par une expertise" "J'aime beaucoup Arlette Chabot" "France 3 : ils sont trop nombreux, mais ils sont là!"
"A la télé ,en 1 minute 15 on ne peut faire dans la nuance!"
Depuis 30 ans :
L'information n'a pas régressé
Souligne la grande diversité des médias : 100 chaînes cablées, 27 TNT, 1600 radios privées.
La TV est beaucoup plus libre " Chaque jour, sur les médias, c'est 40 personnes qui donnent leur point de vue" Mais la dépendance à la pub peut-être contraignante (cf- exemple du budget SNCF )
La consommation des médias s'individualise
Globalement il y a des progrès, car même sur internet les journaux " marques" font référence
"La désignation des présidents de chaînes, pose un problème de libertés publiques, et il n'y a pas de grands desseins pour le service public"
"Les JT devraient être réduits à 15 minutes" ( Gildas dit la même chose )
"La classe journalistique existe avec une opinion dominante voire unique : exemple guerre Irak en 92 dans un sens et en 2003 en sens inverse.
La déontologie doit se gérer en interne dans la profession.
Plus grand dérapage journalistique :" L"affaire Baudis"
Plus mauvais souvenir personnel " la présence non visible, derrière un canapé lors d'une conversation privée entre Mitterrand et Mendès France ! "
Interview de Michèle Cotta :

http://www.atelierdesmedias.org/
http://www.atelierdesmedias.org/Michele-COTTA-invitee-le-4-12-2009_a87.html

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