François Hollande présidentiel
Discours très présidentiel de François Hollande hier soir à la cité des congrès à Nantes devant 1000 à 1500 personnes. Bien qu'étant plutôt proche des idées de Manuel Valls ( il a simplement raison trop tôt, le PS étant une lourde machine ) j'y suis allé à la fois par curiosité et par estime pour François Hollande, qui me paraît le plus apte et le mieux préparé à la campagne présidentielle.
Sa démarche est claire : il ne sert à rien de promettre tout à tout le monde, Il suffit d'avoir deux ou trois idées claires, compréhensibles par tous ( La priorité absolue à la jeunesse et à l'éducation, le contrat entre générations et la réforme fiscale) et surtout de s'exprimer comme un futur président. C'est ce qu'il a fait hier soir dans un discours remarquable dans lequel il n'a pas masqué les difficultés qui nous attendent : crise financière, faible croissance, crise sociale. François Hollande a très bien compris qu'il y a un fort besoin d'alternance, après trois échecs de la gauche aux présidentielles, qui déborde les frontières de la gauche et qu'il fallait parler à tous les Français, même ceux qui s'opposeront à lui dans la prochaine campagne. Il sait que la victoire du second tour suppose de faire voter pour lui des électeurs de Nicolas Sarkozy en 2007. Sans oublier le 1er tour où en référence à 1981 il a fixé le seuil à 26 %.
Il n'a pas manqué d'humour comme à son habitude plaçant quelques traits à reprendre par les journalistes. Un exemple : Nicolas Sarkozy passant du bling- bling au zig-zag. Mais dans l'ensemble ce n'était pas un discours à charge contre le président actuel, mais un discours se voulant positif sur ses idées et sa capacité à porter le désir de changement.
Dans les à-côtés de cette soirée une bien longue attente, avec trois discours préalables : comité de soutien ( M.Ménard un peu laborieux), vice-présidente de région ( naturelle ), Grosvallet pour le département ( donnant du François à tour de bras comme s'il invoquait les mannes de François Mitterrand, jusqu'à un dérapage avec " Chère Françoise !") et Jean-Marc Ayrault chargé du rôle d'opposant sans concession et impatient. Si bien que la soirée prévue à 19 h s'est achevée au-delà de 21 h 30.
Sa démarche est claire : il ne sert à rien de promettre tout à tout le monde, Il suffit d'avoir deux ou trois idées claires, compréhensibles par tous ( La priorité absolue à la jeunesse et à l'éducation, le contrat entre générations et la réforme fiscale) et surtout de s'exprimer comme un futur président. C'est ce qu'il a fait hier soir dans un discours remarquable dans lequel il n'a pas masqué les difficultés qui nous attendent : crise financière, faible croissance, crise sociale. François Hollande a très bien compris qu'il y a un fort besoin d'alternance, après trois échecs de la gauche aux présidentielles, qui déborde les frontières de la gauche et qu'il fallait parler à tous les Français, même ceux qui s'opposeront à lui dans la prochaine campagne. Il sait que la victoire du second tour suppose de faire voter pour lui des électeurs de Nicolas Sarkozy en 2007. Sans oublier le 1er tour où en référence à 1981 il a fixé le seuil à 26 %.
Il n'a pas manqué d'humour comme à son habitude plaçant quelques traits à reprendre par les journalistes. Un exemple : Nicolas Sarkozy passant du bling- bling au zig-zag. Mais dans l'ensemble ce n'était pas un discours à charge contre le président actuel, mais un discours se voulant positif sur ses idées et sa capacité à porter le désir de changement.
Dans les à-côtés de cette soirée une bien longue attente, avec trois discours préalables : comité de soutien ( M.Ménard un peu laborieux), vice-présidente de région ( naturelle ), Grosvallet pour le département ( donnant du François à tour de bras comme s'il invoquait les mannes de François Mitterrand, jusqu'à un dérapage avec " Chère Françoise !") et Jean-Marc Ayrault chargé du rôle d'opposant sans concession et impatient. Si bien que la soirée prévue à 19 h s'est achevée au-delà de 21 h 30.
Libellés : François Hollande, François Mitterrand, Grosvallet, Jean-Marc Ayrault, Michel Ménard, Nicolas Sarkozy
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