Du travail pour Jospin
Lionel Jospin a du travail. Nommé à la tête d'une mission chargée de faire des propositions pour la moralisation de la vie publique, c'est un vaste chantier qui s'ouvre à lui.
Comment par exemple ne pas être frappé par la concommitance de la décision de la commission des finances de refuser la fiscalisation des indemnités de frais de mandats des députés ( 6500 € mensuels) non justifiées - cf. chronique précédente - et les débats en cours devant l'assemblée nationale sur le collectif budgétaire, où l'on vote la suppression de l'exonération fiscale des heures supplémentaires. Selon un rapport de deux députés PS et UMP le dispositif a bénéficié a 9,2 millions de personnes en 2009 - quel média en a parlé ? - soit près de 40 % des salariés ( notamment des ouvriers des petites entreprises et des petits fonctionnaires) pour un gain moyen annuel d'environ 500 €. Cela a permis de réduire le travail dissimulé mais pas de créer de l'emploi. Si pénalisation en termes de pouvoir d'achat est réelle pour des gens modestes, l'effet de la suppression sera-t-il bénéfique pour l'emploi ?
Quand on cherche la France qui n'est pas visible sur le plan électorale, voilà où elle se trouve.
Autre secteur qui suscitera des cris d'orfraie : mettre un frein à la vie "diplomatique" des collectivités territoriales, dont le coût est réel mais l'efficacité incertaine. Ainsi au niveau de la région des Pays de la Loire, l'opposition énumère ( PO 12 juillet 12 ): 9 jours en Tunisie, 3 jours à Bruxelles, 8 jours au Burundi, 3 jours à Londres, 3 jours à Berlin, 7 jours en Chine, 7 jours à Rio ( sommet de la Terre)...Ce n'est pas une exclusivité régionale ou politique. Beaucoup trop d'élus trouvent de bonnes raisons de visiter le monde au frais du contribuable sans qu'une évaluation sérieuses de ces dépenses soit fournie.
Comment par exemple ne pas être frappé par la concommitance de la décision de la commission des finances de refuser la fiscalisation des indemnités de frais de mandats des députés ( 6500 € mensuels) non justifiées - cf. chronique précédente - et les débats en cours devant l'assemblée nationale sur le collectif budgétaire, où l'on vote la suppression de l'exonération fiscale des heures supplémentaires. Selon un rapport de deux députés PS et UMP le dispositif a bénéficié a 9,2 millions de personnes en 2009 - quel média en a parlé ? - soit près de 40 % des salariés ( notamment des ouvriers des petites entreprises et des petits fonctionnaires) pour un gain moyen annuel d'environ 500 €. Cela a permis de réduire le travail dissimulé mais pas de créer de l'emploi. Si pénalisation en termes de pouvoir d'achat est réelle pour des gens modestes, l'effet de la suppression sera-t-il bénéfique pour l'emploi ?
Quand on cherche la France qui n'est pas visible sur le plan électorale, voilà où elle se trouve.
Autre secteur qui suscitera des cris d'orfraie : mettre un frein à la vie "diplomatique" des collectivités territoriales, dont le coût est réel mais l'efficacité incertaine. Ainsi au niveau de la région des Pays de la Loire, l'opposition énumère ( PO 12 juillet 12 ): 9 jours en Tunisie, 3 jours à Bruxelles, 8 jours au Burundi, 3 jours à Londres, 3 jours à Berlin, 7 jours en Chine, 7 jours à Rio ( sommet de la Terre)...Ce n'est pas une exclusivité régionale ou politique. Beaucoup trop d'élus trouvent de bonnes raisons de visiter le monde au frais du contribuable sans qu'une évaluation sérieuses de ces dépenses soit fournie.
Libellés : fiscalisation des frais, frais de mandat des députés, heures supplémentaires, Lionel Jospin, voyages des élus
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