16 septembre 2012

Les mots volent bas

C'est le titre de la chronique de Bruno Frappat dans La Croix ( 15-16 sept.2012). Il y parle sous le titre Littérature de Richard Millet qui vient de faire scandale avec son texte " Eloge littéraire de d'Andres Brevik" ( Le tueur norvégien) et du dernier "roman" de Christine Angot " Une semaine de vacances" dont il écrit : On comprend qu'une thérapie s'impose aux victimes d' inceste pour "dire" leur souffrance. Mais une thérapie publique a peu de vertus, sauf, en l'occurrence, de faire vendre un livre écrit au scalpel. Un choc au sens de choquant.
A propos de la fameuse Une de Libération " Casse-toi riche con!"
Méfions-nous de la dose de violence que nous mettons dans le journalisme comme devraient se méfier de ce qu'ils écrivent les essayistes et les romanciers. A augmenter sans cesse la charge de bombes à fragmentation nous allons finir par rendre impssible toute nuance et, surtout par interdire tout débat, toute pensée, toute intelligence. L'indignité menace le langage et l'incivilité la civilisation.

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1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

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23 février, 2013  

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