JO, bon pour la tête et les jambes
Beaucoup de choses positives avec les JO de Rio. D'abord pour les brésiliens qui ont montré leur capacité à accueillir dans de bonnes conditions cette grande fête mondiale du sport, dans un contexte politico-social difficile. L'honneur aussi de gagner les médailles d'or dans les disciplines fétiches des brésiliens, le football - après tant d'humiliations - et le volley, à la fois sur la plage de Maracana où se disputait le beach-volley, et en salle. Certes les gradins étaient souvent clairsemés, mais les grands rendez-vous ont été tenus. L'image mythique de Rio, de sa baie, du Corcovado, ont, sans doute, aidé les sportifs à se sublimer.
Du côté français, il a fallu supporter le chauvinisme et parfois l'outrance d'un certain nombre des commentateurs de France télévision, mais cela n'entame pas quelques belles satisfactions. C'est le cas en athlétisme où nos médailles étaient souvent rares, avec la superbe performance de Mélina Robert-Michon, qui à 37 ans et à sa cinquième olympiade a décroché la médaille d'argent au lancer du disque. Elle a commenté tout cela avec simplicité et de grandes qualités humaines. La "maman" de l'équipe de France a tracé la voie.
Grande satisfaction également avec la médaille de bronze de Christophe Lemaire au 200 mètres. Une vraie résurrection avec tant d'années de galère. Un peu mis de côté par les médias en raison de sa communication parfois difficile, il a montré ce que la persévérance, la fierté, le talent, et une incroyable détermination, permettaient d'obtenir dans l'une des épreuves emblématiques où les places sont les plus chères. Une belle leçon de ce que permet le sport.
J'ajoute volontiers notre jeune couple de boxeurs, Estelle Mossely, jeune, modeste et diplômée et son compagnon Tony Yoka qui ont magnifiquement gagné leur médaille d'or. C'est " La belle romance olympique" comme le titre Ouest France, qui montre à la fois qu'aucun sport n'est plus fermé aux femmes et qu'un travail talentueux et de longue haleine est mené dans des clubs de banlieue.
Ces spectacles et ces satisfactions devant l'écran télé - jusqu'à tard dans la nuit - nous ont bien aéré la tête, au milieu de cet été où les bonnes nouvelles ont été plutôt rares et la morosité largement entretenue.
Du côté français, il a fallu supporter le chauvinisme et parfois l'outrance d'un certain nombre des commentateurs de France télévision, mais cela n'entame pas quelques belles satisfactions. C'est le cas en athlétisme où nos médailles étaient souvent rares, avec la superbe performance de Mélina Robert-Michon, qui à 37 ans et à sa cinquième olympiade a décroché la médaille d'argent au lancer du disque. Elle a commenté tout cela avec simplicité et de grandes qualités humaines. La "maman" de l'équipe de France a tracé la voie.
Grande satisfaction également avec la médaille de bronze de Christophe Lemaire au 200 mètres. Une vraie résurrection avec tant d'années de galère. Un peu mis de côté par les médias en raison de sa communication parfois difficile, il a montré ce que la persévérance, la fierté, le talent, et une incroyable détermination, permettaient d'obtenir dans l'une des épreuves emblématiques où les places sont les plus chères. Une belle leçon de ce que permet le sport.
J'ajoute volontiers notre jeune couple de boxeurs, Estelle Mossely, jeune, modeste et diplômée et son compagnon Tony Yoka qui ont magnifiquement gagné leur médaille d'or. C'est " La belle romance olympique" comme le titre Ouest France, qui montre à la fois qu'aucun sport n'est plus fermé aux femmes et qu'un travail talentueux et de longue haleine est mené dans des clubs de banlieue.
Ces spectacles et ces satisfactions devant l'écran télé - jusqu'à tard dans la nuit - nous ont bien aéré la tête, au milieu de cet été où les bonnes nouvelles ont été plutôt rares et la morosité largement entretenue.
Libellés : Brésiliens, Christophe Lemaire, Estelle Mossely, JO, Maracana, Mélina Robert-Michon, Tony Yoka
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