Vives les sardines
Il
s’est passé un événement exceptionnel samedi dernier : plus de 100 000
personnes rassemblées dans la rue pour protester !
Ce n’était pas à Paris mais à Rome. Et elles ne protestaient pas pour réclamer, elles protestaient pour défendre l’intérêt général. L’ennemi désigné n’était pas seulement la Ligue et ses alliés d’extrême droite, elles se dressaient contre la mauvaise foi, les fake news, la démagogie, la pratique systématique de l’invective et de l’insulte dans le débat politique. Et elles ont choisi pour emblème les sardines.
Pour qui roulent-elles ? Pour personne. Leurs mots d’ordre sont : respect, règle de droit, bienveillance, reconnaissance de la complexité du politique, compétence dans la gestion des affaires.
Nées spontanément de l’initiative de quelques jeunes, soutenues par une avocate engagée dans les mouvements contre les discriminations, elles ont réuni en quelques jours sur les réseaux sociaux des milliers de supporters au point d’humilier à Bologne le meeting de la Ligue qui se tenait au même moment. À Rome samedi, sur une place immense, la démonstration fut encore plus éclatante.
Le choix de la sardine est un symbole d’humilité. De petits poissons qui circulent en nombre et se serrent les uns contre les autres. Leurs meetings se terminent par une chanson connue de tous : ciao bella ciao, une sorte de chant des partisans sur un rythme enlevé qui se termine par l’éloge de la liberté.
Les sardines offrent à la société civile l’occasion de s’engager pour des valeurs positives et pour l’intérêt général. C’est la raison pour laquelle nous les avons rencontrées à Rome cette semaine, que nous soutenons leur initiative et espérons les aider à l’élargir au delà des frontières italiennes, pour diffuser leur message positif d’universalité.
Les Gracques*
Les Gracques est un groupe de réflexion français
Ce n’était pas à Paris mais à Rome. Et elles ne protestaient pas pour réclamer, elles protestaient pour défendre l’intérêt général. L’ennemi désigné n’était pas seulement la Ligue et ses alliés d’extrême droite, elles se dressaient contre la mauvaise foi, les fake news, la démagogie, la pratique systématique de l’invective et de l’insulte dans le débat politique. Et elles ont choisi pour emblème les sardines.
Pour qui roulent-elles ? Pour personne. Leurs mots d’ordre sont : respect, règle de droit, bienveillance, reconnaissance de la complexité du politique, compétence dans la gestion des affaires.
Nées spontanément de l’initiative de quelques jeunes, soutenues par une avocate engagée dans les mouvements contre les discriminations, elles ont réuni en quelques jours sur les réseaux sociaux des milliers de supporters au point d’humilier à Bologne le meeting de la Ligue qui se tenait au même moment. À Rome samedi, sur une place immense, la démonstration fut encore plus éclatante.
Le choix de la sardine est un symbole d’humilité. De petits poissons qui circulent en nombre et se serrent les uns contre les autres. Leurs meetings se terminent par une chanson connue de tous : ciao bella ciao, une sorte de chant des partisans sur un rythme enlevé qui se termine par l’éloge de la liberté.
Les sardines offrent à la société civile l’occasion de s’engager pour des valeurs positives et pour l’intérêt général. C’est la raison pour laquelle nous les avons rencontrées à Rome cette semaine, que nous soutenons leur initiative et espérons les aider à l’élargir au delà des frontières italiennes, pour diffuser leur message positif d’universalité.
Les Gracques*
Les Gracques est un groupe de réflexion français
Libellés : ciao bella ciao, Intérêt général, Italie, Les Gracques, sardines
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