Impôts locaux : la double peine
Il n’y a pas seulement l’augmentation régulière et parfois forte des taux des impôts locaux, mais aussi l’augmentation annuelle des bases d’imposition sur lesquelles s’appliquent les taux. En 2009, toutes les bases d’imposition ont été réévaluées de 2.5 %. C’est la loi de Finances, pour tout le monde. Pour 1000 de base en 2008 par exemple, nous sommes passés à 1025. Si bien qu’avec une augmentation des taux de 10 %, annoncées par les élus et la presse, les 100 d’impôts de 2008, ne deviennent pas 110, mais 112.50 ( 11% sur 1025 ) sans aucun autre changement par ailleurs.
C’est la double peine. Qui crée la – désagréable - surprise à la réception des feuilles d’impôts.
Les élus locaux plaident volontiers non coupables pour cette augmentation, qui correspond à l’évolution de l’immobilier, et qui est votée chaque année par les parlementaires. Mais 85 % des parlementaires sont aussi des élus locaux – encore l’exception française - qui trouvent bien des avantages à ce système si discret.
C’est la double peine. Qui crée la – désagréable - surprise à la réception des feuilles d’impôts.
Les élus locaux plaident volontiers non coupables pour cette augmentation, qui correspond à l’évolution de l’immobilier, et qui est votée chaque année par les parlementaires. Mais 85 % des parlementaires sont aussi des élus locaux – encore l’exception française - qui trouvent bien des avantages à ce système si discret.
Libellés : ^cumul des mandats, impôts locaux, taux d'imposition
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