Modestes ou pauvres ?
Très intéressant article dans le dernier numéro de la Gazette des communes à propos de l'appréhension de la question de la pauvreté, qui n'est pas seulement monétaire, et pour laquelle selon la place du curseur statistique, le chiffrage peut varier pratiquement du simple au double. L'efficacité de l'action publique commande d'avoir des outils plus fins.
http://www.lagazettedescommunes.com/123564/pauvrete-en-finir-avec-la-politique-de-lautruche-2/
Extrait
– De la difficulté à appréhender la notion de pauvreté
Le taux de pauvreté calculé par Le Compas correspond au pourcentage de ménages qui, dans une ville donnée, perçoivent moins de 60 % du revenu médian national après prestations et avant impôts (soit 954 euros). « Ainsi, déclarer que Sarcelles a un résultat de 33 % ne veut pas dire que le tiers de sa population vit dans la précarité. Notre taux circonscrit une pauvreté concernant des gens modestes, pas la grande pauvreté », précise Hervé Guéry, directeur du Compas.
Si, en France, comme dans les autres pays de l’Union européenne, le taux de pauvreté s’apprécie en fonction du niveau de vie de l’ensemble de la population, les acteurs du secteur social se mobilisent pour la mise en place de nouveaux indicateurs, par exemple celui de la « pauvreté ressentie », afin de dépasser la notion de « pauvreté monétaire ».
« Car la pauvreté est un phénomène complexe qui se manifeste sous des formes renouvelées », analyse Daniel Zielinski, délégué général de l’Union nationale des centres communaux et intercommunaux d’action sociale.
En 2009, la France comptait 4,5 millions de personnes pauvres en fixant le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian et 8,2 millions en utilisant le seuil de 60 % (contre 7,8 millions en 2008). Toujours en 2009, l’estimation du nombre de « travailleurs pauvres » allait, selon la définition retenue, de 1,5 million à 7 millions d’individus.
On le voit, la pauvreté n’est pas réductible à un seul indicateur et chaque outil de calcul en donne une nouvelle image.
http://www.lagazettedescommunes.com/123564/pauvrete-en-finir-avec-la-politique-de-lautruche-2/
Extrait
– De la difficulté à appréhender la notion de pauvreté
Le taux de pauvreté calculé par Le Compas correspond au pourcentage de ménages qui, dans une ville donnée, perçoivent moins de 60 % du revenu médian national après prestations et avant impôts (soit 954 euros). « Ainsi, déclarer que Sarcelles a un résultat de 33 % ne veut pas dire que le tiers de sa population vit dans la précarité. Notre taux circonscrit une pauvreté concernant des gens modestes, pas la grande pauvreté », précise Hervé Guéry, directeur du Compas.
Si, en France, comme dans les autres pays de l’Union européenne, le taux de pauvreté s’apprécie en fonction du niveau de vie de l’ensemble de la population, les acteurs du secteur social se mobilisent pour la mise en place de nouveaux indicateurs, par exemple celui de la « pauvreté ressentie », afin de dépasser la notion de « pauvreté monétaire ».
« Car la pauvreté est un phénomène complexe qui se manifeste sous des formes renouvelées », analyse Daniel Zielinski, délégué général de l’Union nationale des centres communaux et intercommunaux d’action sociale.
En 2009, la France comptait 4,5 millions de personnes pauvres en fixant le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian et 8,2 millions en utilisant le seuil de 60 % (contre 7,8 millions en 2008). Toujours en 2009, l’estimation du nombre de « travailleurs pauvres » allait, selon la définition retenue, de 1,5 million à 7 millions d’individus.
On le voit, la pauvreté n’est pas réductible à un seul indicateur et chaque outil de calcul en donne une nouvelle image.
Libellés : Daniel Zielinski, Gazette des communes, Hervé Guéry, pauvreté, seuil de pauvreté
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