Notre Dame des Landes raté de la com
Paru ce matin 6 novembre dans le forum OuestFrance Nantes
et dans Le Monde - courrier des lecteurs - du 22 novembre 2012
Notre Dame des Landes : quelle erreur de communication !
Laisser pendant des années s’implanter dans tous les esprits que le futur aéroport au nord de Nantes, s’appelle « Notre Dame des Landes » est une erreur de communication magistrale. Car « Notre Dame » en son église au milieu du village – tellement France profonde comme sur d’anciennes affiches électorales – ne peut inspirer qu’un sentiment bucolique de tranquillité loin de toutes les nuisances de la civilisation moderne. Et « Des landes » : comment ne pas penser à toute ces promenades ou randonnées au milieu d’une nature encore sauvage, rebelle, qui favorise la méditation au milieu des petits oiseaux et des fleurs sauvages, avant de se retrouver au coin du feu. Toute proportion gardée, car la Com était moins envahissante à l’époque, la même erreur avait été commise avec l’aéroport Nantes Atlantique qui pendant longtemps s’appelait « Château Bougon » comme le château implanté sur le site. « Bougon » c’était déjà laisser entendre que cet équipement ne suscitait pas l’enthousiasme…
Je lis dans le magazine du Conseil Régional que le nom serait : Aéroport du Grand Ouest. Est-ce l’appellation officielle et définitive ? Quoi qu’il en soit, maintenant que tous les médias nationaux reprennent à l’unisson « Notre Dame des Landes » comme élément de langage, la bataille de la Com est sans doute bien compromise.
Jean-Claude Charrier
Vertou
et dans Le Monde - courrier des lecteurs - du 22 novembre 2012
Notre Dame des Landes : quelle erreur de communication !
Laisser pendant des années s’implanter dans tous les esprits que le futur aéroport au nord de Nantes, s’appelle « Notre Dame des Landes » est une erreur de communication magistrale. Car « Notre Dame » en son église au milieu du village – tellement France profonde comme sur d’anciennes affiches électorales – ne peut inspirer qu’un sentiment bucolique de tranquillité loin de toutes les nuisances de la civilisation moderne. Et « Des landes » : comment ne pas penser à toute ces promenades ou randonnées au milieu d’une nature encore sauvage, rebelle, qui favorise la méditation au milieu des petits oiseaux et des fleurs sauvages, avant de se retrouver au coin du feu. Toute proportion gardée, car la Com était moins envahissante à l’époque, la même erreur avait été commise avec l’aéroport Nantes Atlantique qui pendant longtemps s’appelait « Château Bougon » comme le château implanté sur le site. « Bougon » c’était déjà laisser entendre que cet équipement ne suscitait pas l’enthousiasme…
Je lis dans le magazine du Conseil Régional que le nom serait : Aéroport du Grand Ouest. Est-ce l’appellation officielle et définitive ? Quoi qu’il en soit, maintenant que tous les médias nationaux reprennent à l’unisson « Notre Dame des Landes » comme élément de langage, la bataille de la Com est sans doute bien compromise.
Jean-Claude Charrier
Vertou
Libellés : Aéroport du Grand Ouest, Aéroport Notre Dame des Landes, Château Bougon, Ouest France
posted by jean-claude charrier at 6.11.12
1 Comments:
Jean-Claude,
Comme Gilles qui m'a orienté vers ton blog, et ancien Gorgeois comme toi, je me permettrai donc de te tutoyer.
Le 6 Novembre, tes initiales trahissant ta véritable identité, j'ai tout de suite eu envie de réagir à ton courrier paru dans Nantes Forum.
Tu laisses entendre que l'opposition au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes serait amplifiée suite à une erreur de communication concernant sa dénomination.
J'ai terminé ma carrière agriculteur en G.A.E.C. sur la commune de Treillières et exploitant également des terres sur la ZAD. Ce terme définissait déjà l'emprise du projet, faudrait-il encore rayer le nom des communes impactées de nos cartes Michelin afin de les engloutir à l'image de certains villages disparus lors de la construction de grands barrages ?
Qu'on le veuille ou non, l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes est bien prévu sur la commune de Notre-Dame-des-Landes, territoire ou vit et travaille une population.
Ce serait trop simple s'il suffisait de débaptiser un lieu, d'expulser ses habitants manu militari et de tout raser pour qu'un projet se réalise en toute sérénité.
Parler d'une erreur de communication est extrêmement réducteur et apparaît comme un dernier recours tous les arguments des porteurs du projet tombant les uns après les autres.
S'il y a un problème avec la communication, c'est bien le manque de communication et le refus des décideurs politiques locaux de rencontrer les opposants pour entendre leurs propositions constructives. Ces décideurs restent arc-boutés sur la DUP faisant suite à une enquête publique tronquée alors que la situation économique et écologique a considérablement évoluée ces dernières années.
Depuis toujours de gauche, je suis triste pour cette gauche qui continue de penser et de gérer comme au siècle passé. Toutefois, l'espoir se fait jour car, après s'être informés et indignés, beaucoup d'entre nous entrent en résistance. Cordialement. Jean-Yves ARNAUD
P.S. - Mon propos n'étant pas d'argumenter sur le fond, tu trouveras toutes les infos sur le site http://acipa.free.fr/
La revue de presse y est actualisée régulièrement, domaine que tu affectionnes.
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