Manifs : la réalité des chiffres
Le Monde du 24 janvier fait une étude sur les dix plus grandes manifestations de rue depuis 30 ans ( 1984) en comparant les chiffres des organisateurs et les chiffres de la police.
Le classement des manifestations par ordre d'importance n'est pas exactement le même. Si la manifestation pour "l'école libre" de 1984 est sans conteste la plus importante à la fois pour la police - 850 000 - et pour les organisateurs - 2 millions - la deuxième selon la police est celle de la présidentielle de 2002 avec J.M. Le Pen au second tour, avec 400 000 manifestants (900 000 selon les organisateurs), alors que trois manifestations, selon leurs organisateurs, ont rassemblé 1 million de personnes : contre le projet universitaire Devaquet en 1986, contre la réforme de la loi Falloux en 1994 et la « Manif pour tous » du 13 janvier 2013.
Si l’on considère que les chiffres de la police sont les plus proches de la vérité, ce que j’ai tendance à croire ayant « audité » un commissaire convaincant dans le cadre de l’Atelier des médias, il est intéressant de voir qui sont les plus grands bluffeurs, c'est-à-dire ceux qui gonflent outrageusement les chiffres. La palme est attribuée sans conteste aux organisations syndicales de la manif contre le projet CPE de Villepin en 2006 qui se comptaient 8.3 fois plus que la police (de 84 000 à 700 000 ! Et qui a conduit Chirac « le courageux » a abandonner le projet !), rapport de 5 aussi pour le projet de loi Devaquet ( 200 000 contre 1 million, même conséquence !). Le rapport est de 1 à 4 contre la réforme de la loi Falloux ( 260 000 et 1 million).
Ont été plus raisonnables les protestations contre la réforme des retraites Juppé en 1995 ( 3.2- 61 000 contre 200 000, abandonnée aussi), réforme Raffarin des retraites en 2003 ( 3.3 - 75 000 contre 250 000) et en 2010 la manif contre la réforme Fillon des retraites ( 3.7 - 89 000 contre 330 000) et la manif pro-mariage homosexuel de dimanche dernier ( 3.2 - 125 000 contre 40 000).
Si l’on met à part la manif anti-Le Pen de 2002, les plus honnêtes sont finalement les cathos et proches qui se comptaient à 2.3 fois les chiffres de la police en 1984 ( 850 000 contre 2 millions en 1984) et le même ratio pour « la manif pour tous » du 13 janvier ( 340 000 contre 800 000 ; 2.9 si c’est 1 million).
Le classement des manifestations par ordre d'importance n'est pas exactement le même. Si la manifestation pour "l'école libre" de 1984 est sans conteste la plus importante à la fois pour la police - 850 000 - et pour les organisateurs - 2 millions - la deuxième selon la police est celle de la présidentielle de 2002 avec J.M. Le Pen au second tour, avec 400 000 manifestants (900 000 selon les organisateurs), alors que trois manifestations, selon leurs organisateurs, ont rassemblé 1 million de personnes : contre le projet universitaire Devaquet en 1986, contre la réforme de la loi Falloux en 1994 et la « Manif pour tous » du 13 janvier 2013.
Si l’on considère que les chiffres de la police sont les plus proches de la vérité, ce que j’ai tendance à croire ayant « audité » un commissaire convaincant dans le cadre de l’Atelier des médias, il est intéressant de voir qui sont les plus grands bluffeurs, c'est-à-dire ceux qui gonflent outrageusement les chiffres. La palme est attribuée sans conteste aux organisations syndicales de la manif contre le projet CPE de Villepin en 2006 qui se comptaient 8.3 fois plus que la police (de 84 000 à 700 000 ! Et qui a conduit Chirac « le courageux » a abandonner le projet !), rapport de 5 aussi pour le projet de loi Devaquet ( 200 000 contre 1 million, même conséquence !). Le rapport est de 1 à 4 contre la réforme de la loi Falloux ( 260 000 et 1 million).
Ont été plus raisonnables les protestations contre la réforme des retraites Juppé en 1995 ( 3.2- 61 000 contre 200 000, abandonnée aussi), réforme Raffarin des retraites en 2003 ( 3.3 - 75 000 contre 250 000) et en 2010 la manif contre la réforme Fillon des retraites ( 3.7 - 89 000 contre 330 000) et la manif pro-mariage homosexuel de dimanche dernier ( 3.2 - 125 000 contre 40 000).
Si l’on met à part la manif anti-Le Pen de 2002, les plus honnêtes sont finalement les cathos et proches qui se comptaient à 2.3 fois les chiffres de la police en 1984 ( 850 000 contre 2 millions en 1984) et le même ratio pour « la manif pour tous » du 13 janvier ( 340 000 contre 800 000 ; 2.9 si c’est 1 million).
Libellés : comptages police syndicats, CPE, Ecole libre, Manif pour tous, Manifestations, mariage homosexuel
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