IVG, méthode contraceptive
En 1975, peu de temps après le vote de la loi Veil, je passais un grand oral du concours d'inspecteur principal de mon administration , et selon la tradition, devais plancher pendant 20 minutes sur une question tirée au sort ( et au hasard dans les domaines les plus variés).
J'étais tombé sur " L'interruption volontaire de grossesse vous paraît-elle être une méthode contraceptive ?"
J'avais plutôt répondu non en me basant sur des exemples factuels à l'étranger ( Afrique que je venais de quitter, et Chine) étant plutôt réservé dans le cas de la France, à une époque où les méthodes contraceptives efficaces étaient - semble-t-il - largement adoptées. Je n'avais pas placé la question sur le plan éthique.
Quarante ans après, à l'occasion de l'anniversaire cette semaine du vote de cette loi, j'apprends que le nombre d'IVG n'aurait pas diminué et qu'une femme sur trois y aurait recours au cours de son existence.
Le vote d'une loi est une chose, son application dans le temps en est une autre...
J'étais tombé sur " L'interruption volontaire de grossesse vous paraît-elle être une méthode contraceptive ?"
J'avais plutôt répondu non en me basant sur des exemples factuels à l'étranger ( Afrique que je venais de quitter, et Chine) étant plutôt réservé dans le cas de la France, à une époque où les méthodes contraceptives efficaces étaient - semble-t-il - largement adoptées. Je n'avais pas placé la question sur le plan éthique.
Quarante ans après, à l'occasion de l'anniversaire cette semaine du vote de cette loi, j'apprends que le nombre d'IVG n'aurait pas diminué et qu'une femme sur trois y aurait recours au cours de son existence.
Le vote d'une loi est une chose, son application dans le temps en est une autre...
Libellés : 1974, IVG, loi Simone Veil, méthodes contraceptives
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