Boualem Sansal invité de Ouest France
Boualem Sansal était l'invité de dimanche Ouest France le 15 mai dernier. Son dernier livre 2084 La fin du monde est l'un des romans majeurs de l'année; il a été vendu à 300 000 exemplaires et traduit dans le monde entier. C'est un conte voltairien féroce qui fait écho à 1984 et son Big Brother de George Orwell. Mais nous sommes en 2084 en Abistan un empire islamique où l'individu n'a pas le droit de penser mais doit se soumettre, notamment à la charia. L'auteur sait de quoi il parle pour avoir connu le Front Islamique du Salut en Algérie. On peut voir dans ce roman un parallèle hard avec le roman Soumission de Michel Houellebecq qui connaît aussi un grand succès de diffusion.
Dans ses commentaires de l'actualité Boualem Salem parle avec beaucoup de franchise et souvent à contre courant des grands médias. Un exemple à propos des réfugiés.
" Je suis très mal à l'aise avec la question des réfugiés. Je regarde ces gens avec beaucoup de compassion, ils sont dans un état de faiblesse infini. Mais je considère qu'ils doivent rester dans leur pays quoi qu'il arrive. Il y a des possibilités de migration dans son propre pays, la guerre n'est pas partout. Je suis choqué de voir tous ces jeunes qui fuient. A cet âge on se bat pour son pays."
Sévère et certainement discutable mais justement cet aspect n'est jamais discuté. Pourtant que ce soit pour les réfugiés politiques ou économiques l'évaluation précise de la situation des pays de départ est indispensable. Sinon le risque pour les pays d'accueil est lourd et en grande partie insoluble.
Dans ses commentaires de l'actualité Boualem Salem parle avec beaucoup de franchise et souvent à contre courant des grands médias. Un exemple à propos des réfugiés.
" Je suis très mal à l'aise avec la question des réfugiés. Je regarde ces gens avec beaucoup de compassion, ils sont dans un état de faiblesse infini. Mais je considère qu'ils doivent rester dans leur pays quoi qu'il arrive. Il y a des possibilités de migration dans son propre pays, la guerre n'est pas partout. Je suis choqué de voir tous ces jeunes qui fuient. A cet âge on se bat pour son pays."
Sévère et certainement discutable mais justement cet aspect n'est jamais discuté. Pourtant que ce soit pour les réfugiés politiques ou économiques l'évaluation précise de la situation des pays de départ est indispensable. Sinon le risque pour les pays d'accueil est lourd et en grande partie insoluble.
Libellés : 2084 roman, Boualem Sansal, Dimanche ouest france, Houllebecq, réfugiés, Soumission
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