De Rugy: le suivisme des grands médias
Il était un temps dans les années 2 000 où le gouvernement avait mis en place une jurisprudence au regard des mises en cause de ministre. Un ministre démissionnait s'il était mis en examen dans le cadre d'une procédure judiciaire. Il fallait donc que la justice ait été saisie et après instruction et enquête, qu'elle décide que la personne en cause devait être déférée devant un tribunal.
Les choses ont bien changé. Avec la démission de François de Rugy, ce sont les journalistes de Médiapart qui mènent l'enquête à charge. Et ces "révélations" sont reprises avec une touchante unanimité et un suivisme spectaculaire par tous les grands médias audiovisuels, tant le magistère d'Edwy Plenel sur ses confrères est considéré comme infaillible. Pas de contre-enquête. L'avis de l'intéressé est forcément discrédité. Les grands médias si prompts à donner des leçons de morale, ont un feuilleton qui fait de l'audience pour plusieurs jours. Avec le sentiment d'être du côté du Bien. Tant pis pour la déontologie.
Les choses ont bien changé. Avec la démission de François de Rugy, ce sont les journalistes de Médiapart qui mènent l'enquête à charge. Et ces "révélations" sont reprises avec une touchante unanimité et un suivisme spectaculaire par tous les grands médias audiovisuels, tant le magistère d'Edwy Plenel sur ses confrères est considéré comme infaillible. Pas de contre-enquête. L'avis de l'intéressé est forcément discrédité. Les grands médias si prompts à donner des leçons de morale, ont un feuilleton qui fait de l'audience pour plusieurs jours. Avec le sentiment d'être du côté du Bien. Tant pis pour la déontologie.
Libellés : Edwy Plenel, François de Rugy, Médiapart, suivisme de la presse
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