17 janvier 2020

Merci Macron !

Ce n'est pas de l'ironie mais une vraie satisfaction éprouvée en lisant Ouest France ce matin
Voilà des années - 10 ans exactement - que j'ai fait cette proposition dans un article " Pour sauver la presse avec ses lecteurs". 

Si l’on considère que la presse écrite quotidienne est un élément indispensable et même vital, de la vie démocratique -  comme le sont les partis politiques -  il serait logique que l’abonnement à un quotidien, qui est un engagement financier non négligeable, mais si important pour la santé financière des journaux, soit favorisé fiscalement comme l’est l’engagement dans un parti politique. C’est à dire qu’il donne droit à un crédit d’impôt du même ordre que celui accordé aux citoyens qui font vivre la démocratie à travers les partis politiques. L’avantage serait double : pour le lecteur citoyen qui a parfois bien du mérite à payer d’avance un service dont la quotidienneté est souvent décalée et la régularité parfois aléatoire ; pour les journaux qui logiquement préfèrent dépendre de la fidélité de leurs lecteurs, plutôt que de subventions directes de la puissance publique. La mise en œuvre d’un tel dispositif est simple. Il suffit de prévoir cette possibilité dans la Loi de finances. Le parallélisme avec les cotisations aux partis politiques peut être copié à cet égard.

Je l'ai fait connaître à de nombreux invités de l'Observatoire des médias de l'université permanente. Elle a été reprise très positivement par Bruno Frappat dans sa chronique hebdomadaire dans La Croix il y a quelques années, et je l'ai renouvelée à l'occasion du dialogue en cours Citoyens Médias.
Cela vient peut être un peu tard et mettre ça sous conditions de ressources - un travers macronien permanent - va limiter fortement la portée de cette mesure. C'est néanmoins un premier pas dans le bon sens.

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