Bernard Lecomte est (très) bon
"Lecomte est bon", c'est le titre du blog de Bernard Lecomte. Il était notre invité vendredi dernier 18 novembre à l'Observatoire des médias de l'université permanente pour parler de Poutine , du Kremlin et de l'Ukraine : une séance magistrale qui a passionné tous nos auditeurs ( plus de 300 personnes). Echos
Extraits du compte rendu de la séance rédigé par Patrice de l'équipe d'animation.
« Qui est vraiment Vladimir Poutine ? » Questionne d’emblée Madie Magimel. « Le premier tsar du 21e siècle ? ».
Bernard Lecomte répond sans langue de bois ! « Poutine est d’abord un petit voyou et un manipulateur ». Le ton est lancé et le public nombreux suivra avec attention la montée au pouvoir du jeune Poutine, racontée avec passion par le conférencier.
« Le petit Poutine est un jeune homme, obsédé par l’idée de devenir agent du KGB. Il suivra des études en droit, avant d’entrer à l’école du KGB. Il sera un petit agent parmi les 400 000 agents des services secrets de l’URSS. Envoyé à Dresde, en Allemagne de l’Est, il sera aux premières loges pour assister à la chute du mur de Berlin, le 9 novembre 1989. Son idéal s’effondre à ce moment là ! Entré au cabinet du maire de Leningrad, il a sous les yeux la transformation d’une économie communiste en économie libérale ».
Par la suite, Bernard Lecomte aborde l’invasion de l’Ukraine et la situation actuelle, tout en dressant un portrait du maître du Kremlin. « Poutine veut faire mal aux Ukrainiens et faire peur aux occidentaux ! Il considère que l’Ukraine, c’est la Russie. La Russie n’a pas de frontières disait justement Vaclav Havel. Dans la guerre actuelle, la Crimée sera un enjeu majeur. Mais comment négocier avec cette culture incarnée par Poutine ? Il y a une opposition fondamentale entre la rationalité occidentale et l’irrationalité russe. Pour les russes, le mot négociation veut dire capitulation ! ».
Bernard
Lecomte tentera de dresser ce que pourrait être l’avenir de ce conflit et de la
Russie. « La glorieuse Russie, aujourd’hui une puissance pauvre, ne
peut être durablement dirigée par un looser ! Mais un coup d’état
militaire me paraît peu plausible. Aujourd’hui, de nouveaux pouvoirs émergent,
avec des moyens financiers importants, des miliciens et des médias. C’est
peut-être par là que peut se faire le remplacement de Poutine. La carte
maîtresse de Zelensky, une sorte de Churchill ukrainien, (« Je n’ai pas besoin
de taxi, j’ai besoin de
munitions ! ») c’est
la Crimée. Il est possible que la Crimée devienne indépendante sous le contrôle
de l’ONU ».
Libellés : Bernard Lecomte, Kremlin, OMUP ( Observatoire des médias UP), Poutine, Ukraine, Zelensky
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