L'adieu de Tony Blair
J'ai manqué l'interview de Tony Blair par Arlette Chabot , à l'occasion de son prochain départ. Le chroniqueur TV de La Croix, Pierre Marie Le Priol, en dit le plus grand bien, et j'avoue être très souvent d'accord avec l'un et avec l'autre.
Défendre le blairisme en France n'est pas aisé, surtout à gauche : les quelques kamikazes qui ont défendu la motion "blairiste" de J.M.Bockel à l'occasion d'un récent congrès du PS en savent quelque chose : le premier qui dit la vérité, comme dit la chanson, doit être exécuté...
Rappelons quand même quelques idées simples qui ont guidé Tony Blair pendant ces dix ans avec succès.
" mettre en oeuvre ses convictions, sans préjuger de l'avis des autres ou de la sanction de l'histoire"
"Prendre les décisions qui vous paraissent bonnes et vous y tenir" même si elle sont difficiles. Sans nier la césure politique entre la droite et la gauche, il lui oppose " ce qui est bon ou mauvais pour le peuple".
Un grand pays doit être ouvert sur le monde qui change vite. Or "si vous n'effectuez pas de réformes, vous restez derrière!". Par exemple " si le marché du travail rest trop rigide, et génère du chomage, ou est la justice sociale ?".
Un dessin récent du Monde montrait une carte à jouer, avec d'un côté Chirac, la mine triste disant " j'ai tout échoué, sauf l'Irak" et de l'autre côté Blair, plutôt souriant " j'ai tout réussi, sauf l'Irak". Encore que, l'histoire jugera : si les américains s'étaient comportés à Bagdad, comme les britanniques se sont comportés à Faloudja, les choses auraient sans doute évolué différemment. Mais on ne réécrit pas l'histoire...
Défendre le blairisme en France n'est pas aisé, surtout à gauche : les quelques kamikazes qui ont défendu la motion "blairiste" de J.M.Bockel à l'occasion d'un récent congrès du PS en savent quelque chose : le premier qui dit la vérité, comme dit la chanson, doit être exécuté...
Rappelons quand même quelques idées simples qui ont guidé Tony Blair pendant ces dix ans avec succès.
" mettre en oeuvre ses convictions, sans préjuger de l'avis des autres ou de la sanction de l'histoire"
"Prendre les décisions qui vous paraissent bonnes et vous y tenir" même si elle sont difficiles. Sans nier la césure politique entre la droite et la gauche, il lui oppose " ce qui est bon ou mauvais pour le peuple".
Un grand pays doit être ouvert sur le monde qui change vite. Or "si vous n'effectuez pas de réformes, vous restez derrière!". Par exemple " si le marché du travail rest trop rigide, et génère du chomage, ou est la justice sociale ?".
Un dessin récent du Monde montrait une carte à jouer, avec d'un côté Chirac, la mine triste disant " j'ai tout échoué, sauf l'Irak" et de l'autre côté Blair, plutôt souriant " j'ai tout réussi, sauf l'Irak". Encore que, l'histoire jugera : si les américains s'étaient comportés à Bagdad, comme les britanniques se sont comportés à Faloudja, les choses auraient sans doute évolué différemment. Mais on ne réécrit pas l'histoire...
Libellés : Irak, Jean-Marie Bockel, Tony Blair
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