Trois ans déjà : à propos de la vocation
Si je remonte dans mes souvenirs, ma vocation pour le journalisme s’est exprimée pour la 1ère fois en 1956 – j’avais 14 ans – à propos des évènements de Hongrie. La violente répression de la révolte de Budapest en octobre contre l’oppression soviétique, l’inaction des pays occidentaux, les reportages poignants des envoyés spéciaux de « 10 millions d’auditeurs » sur Radio Luxembourg - que je suivais avec passion - à la frontière autrichienne où affluaient les réfugiés. J’achetais Paris Match à l’époque, et garde le souvenir émouvant du photographe Jean-Pierre Pedrazzini tombé sous les balles soviétiques, en pleine jeunesse ( j’ai retrouvé avec plaisir au sein de notre groupe de l’Observatoire des médias, un ami qui gardais aussi le souvenir précis de J.-P. Pedrazzini ). L’oreille collé au poste, je vivais viscéralement ces événements et rêvais d’y être. Peu de temps après, c’était le débarquement des troupes franco- anglaises à Suez, après la nationalisation du canal par Nasser : autre temps fort de 1956. Et aussi l’Algérie…
Depuis je n’ai cessé de me passionner pour l’actualité, les médias et le journalisme. Europe n° 1 qui s’affirmait à l’époque, était vraiment le lieu où j’aurai voulu travailler, même bénévolement ! Je fus parmi les premiers auditeurs à participer à Europe midi de Jacques Paoli – le père de Stéphane – qui était un extraordinaire journaliste de radio. Avouerais-je aussi que j’ai gardé longtemps dans mon portefeuille, la photo de Francis Lauga, reporter d’Europe, victime d’un accident d’hélicoptère à l’occasion d’un reportage dans les Alpes. Un prix de jeunes journalistes a d’ailleurs été créé à sa mémoire.
Voilà la naissance d’une passion qui ne m’a jamais quitté.
Pourquoi alors ne pas en avoir fait mon métier ? j’y reviendrai, mais pour l’immédiat j'ai envie de citer Pierre Bourdieu dans Les Héritiers. Les étudiants et la culture « En 1964, un fils de cadre supérieur a quatre-vingt fois plus de probabilités d’entrer à l’université qu’un fils de salarié agricole, quarante fois plus qu’un fils d’ouvrier… »
Jean-Pierre Pedrazzini photo reporter de Paris-Match
Depuis je n’ai cessé de me passionner pour l’actualité, les médias et le journalisme. Europe n° 1 qui s’affirmait à l’époque, était vraiment le lieu où j’aurai voulu travailler, même bénévolement ! Je fus parmi les premiers auditeurs à participer à Europe midi de Jacques Paoli – le père de Stéphane – qui était un extraordinaire journaliste de radio. Avouerais-je aussi que j’ai gardé longtemps dans mon portefeuille, la photo de Francis Lauga, reporter d’Europe, victime d’un accident d’hélicoptère à l’occasion d’un reportage dans les Alpes. Un prix de jeunes journalistes a d’ailleurs été créé à sa mémoire.
Voilà la naissance d’une passion qui ne m’a jamais quitté.
Pourquoi alors ne pas en avoir fait mon métier ? j’y reviendrai, mais pour l’immédiat j'ai envie de citer Pierre Bourdieu dans Les Héritiers. Les étudiants et la culture « En 1964, un fils de cadre supérieur a quatre-vingt fois plus de probabilités d’entrer à l’université qu’un fils de salarié agricole, quarante fois plus qu’un fils d’ouvrier… »
Jean-Pierre Pedrazzini photo reporter de Paris-Match
Libellés : 10 millions d'auditeurs, Francis Lauga, Jean-Pierre Pedrazzini, Pierre Bourdieu
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