9 décembre 2008

Petite correspondance avec Michel Rocard

Bonjour,

Merci pour votre passionnante intervention hier matin sur France Culture, et l'exposé - avec le temps nécessaire - des causes essentielles de la crise. Deux remarques quand même.
A propos du RMI et l'augmentation de la précarité, comment peut-on parler que des aspects monétaires et ne pas évoquer la dimension de précarité affective, le délitement du lien sociale, la multiplication des situations monoparentales ?
J'ai été choqué de votre mépris à l'égard de Jean-Marie Bockel et le lancement de la Gauche Moderne " quelques dizaines de militants !" Je n'en suis pas membre mais j'avais soutenu lors du précédent congrès du PS la motion 4 Sociale Libérale, qui avais fait un score ridicule, c'est vrai, mais quand on croit au libéralisme économique classique, faut-il avoir honte de l'affirmer ? Au PS depuis 1974, élu local pendant 12 ans, je ne me reconnais plus dans ce parti où personne " ne parle vrai "
Bien à vous avec mon meilleur souvenir.
Réponse de Michel Rocard :
Cher Jean-Claude,
Merci de votre message. Mais quelle erreur de "traduction". J'ai de l'amitié et aucun mépris pour Jean-Marie Bockel. Lui même sait comme moi qu'il faut au moins 30 ans pour faire un grand parti. Le reconnaître est de la lucidité. Certainement pas du mépris.

Bien à vous
Michel Rocard

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