Congrès PS : Sans François c'est la pagaille !
Il a tellement été reproché à François Hollande de vouloir des synthèses à tout prix, qu''on ne va pas tarder à le réévaluer dans l'opinion, quand on constate la grande confusion du congrès du PS. L'habileté de François Hollande - que l'on reverra bientôt - a été de masquer quelques évidences : le PS est avant tout une machine électorale qui tient grace à ses succès aux élections locales (20 régions sur 22, la moitié des départements, la plupart des grandes villes ). Aussi longtemps que cette assise perdurera les responsables socialistes ne casseront pas ce formidable outil. Et ne seront pas obsédé par le pouvoir nationale où il y a tellement de coups à prendre et de dégats colatéraux lors des élections intermédiaires. De ce point de vue je pense que beaucoup de leaders bien assis sur leur pouvoir local ne sont pas mécontents de laisser à Nicolas Sarkosy le sale boulot...C'est la meilleur assurance pour conserver leur siège.
Il faut également être lucide sur la composition militante du PS. Comme le dit Michel Rocard " 1/3 de conseillers municipaux, 1/3 qui aspire à devenir élus municipaux, et 1/3 de passage qui viennent pour voir et qui ne restent pas". Il faut également voir la composition sociologique : forte domination du secteur public, notamment des agents des collectivités locales, moyenne d'age élevée, autant d'éléments qui ne stimulent pas l'innovation et l'ouverture.
Enfin sur la doctrine, le programme, la réécriture modernisée de la déclaration de principe intervenue cette année, n'a guère résisté à la crise financière. Les vieux réflexes marxisants sont ressortis, et la condamnation de l'économie libérale, sans appel. Tony Blair avait renové le Labour en 1995 en disant qu'il fallait passer d'une doctrine du "plus d'impôts, plus de dépenses " au " plus d'économies, plus d'investissements", grace à quoi les travaillistes, ont gagné trois élections nationales de suite. En France, celui qui à gauche tient ce discours, est vite écarté.
Curiosité médiatique du jour:
Au journal de 20 h de TF1, l'ouverture se fait sur la réunion du G20 et le congrès du PS, alors que sur France 2 l'ouverture se fait sur des faits divers,et le congrès du PS ne vient qu'après, à 20.07. Etonnant non ?
Il faut également être lucide sur la composition militante du PS. Comme le dit Michel Rocard " 1/3 de conseillers municipaux, 1/3 qui aspire à devenir élus municipaux, et 1/3 de passage qui viennent pour voir et qui ne restent pas". Il faut également voir la composition sociologique : forte domination du secteur public, notamment des agents des collectivités locales, moyenne d'age élevée, autant d'éléments qui ne stimulent pas l'innovation et l'ouverture.
Enfin sur la doctrine, le programme, la réécriture modernisée de la déclaration de principe intervenue cette année, n'a guère résisté à la crise financière. Les vieux réflexes marxisants sont ressortis, et la condamnation de l'économie libérale, sans appel. Tony Blair avait renové le Labour en 1995 en disant qu'il fallait passer d'une doctrine du "plus d'impôts, plus de dépenses " au " plus d'économies, plus d'investissements", grace à quoi les travaillistes, ont gagné trois élections nationales de suite. En France, celui qui à gauche tient ce discours, est vite écarté.
Curiosité médiatique du jour:
Au journal de 20 h de TF1, l'ouverture se fait sur la réunion du G20 et le congrès du PS, alors que sur France 2 l'ouverture se fait sur des faits divers,et le congrès du PS ne vient qu'après, à 20.07. Etonnant non ?
Libellés : congrès PS de Reims, France 2, Hollande, Michel Rocard, TF1, Tony Blair
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