Réunion d'appartement avec Sarkozy
Beau travail des communicants de l'Elysée pour l'émission de TF1 hier soir, où un mini panel de 11 Français(es) interrogeaient et discutaient avec Nicolas Sarkozy. Le choix des invités était habile : sélectionner des personnes qui ont déjà été interviewées à la télévision, c'était s'assurer de la capacité d'expression de ces témoins, et ça été le cas. Que ce soit le syndicaliste breton - prêt à bondir ! - le prof du technique, qui semble-t-il a fait progresser le statut des contractuels du public, l'habitant de la banlieue difficile, l'agricultrice ou le retraité, ils ont quasiment tous été parfaitement à la hauteur.
La formule adopté rappelle tout à fait les réunions à domicile dans les campagnes électorales, style Tupperware ( nous en avions fait à Paris avec Edwige Avice). C'est la proximité qui est mise en avant, et le choix de Jean-Pierre Pernaud était parfaitement adapté: c'est par excellence le journaliste télé de la proximité, des voisins et des villages. Il a d'ailleurs bien menée l'affaire avec une bonne connaissance des dossiers et la bonne distance avec les invités et le président. Comme d'habitude beaucoup de ses confrères ironisent à son propos avec condescendance...
Le succès au niveau de l'audience, montre qu'il y a une forte attente de discussions politiques sur des des vrais sujets ( chaque invité était un chapître politique a lui seul ). En plus, la formule avec des bons communicants suscitait la curiosité et l'attente. Le nombre d'invités limité à 11 permettait de faire un cercle "d'apôtres !" autour de Nicolas Sarkozy.
L'opération est-elle politiquement bénéfique ? C'est beaucoup plus flou. Une bonne émission de communication politique ne change pas comme par enchantement les réalités politiques que vivent les gens. On peut considérer que l'émission reflétait assez bien la sinistrose française. Mais d'un autre côté comme le montrait un récent sondage ( 14 janvier) 91 % des Français se déclarent "très heureux" ( 32%)ou "assez heureux" ( 59%) : la réalité de la vie est complexe !
La formule adopté rappelle tout à fait les réunions à domicile dans les campagnes électorales, style Tupperware ( nous en avions fait à Paris avec Edwige Avice). C'est la proximité qui est mise en avant, et le choix de Jean-Pierre Pernaud était parfaitement adapté: c'est par excellence le journaliste télé de la proximité, des voisins et des villages. Il a d'ailleurs bien menée l'affaire avec une bonne connaissance des dossiers et la bonne distance avec les invités et le président. Comme d'habitude beaucoup de ses confrères ironisent à son propos avec condescendance...
Le succès au niveau de l'audience, montre qu'il y a une forte attente de discussions politiques sur des des vrais sujets ( chaque invité était un chapître politique a lui seul ). En plus, la formule avec des bons communicants suscitait la curiosité et l'attente. Le nombre d'invités limité à 11 permettait de faire un cercle "d'apôtres !" autour de Nicolas Sarkozy.
L'opération est-elle politiquement bénéfique ? C'est beaucoup plus flou. Une bonne émission de communication politique ne change pas comme par enchantement les réalités politiques que vivent les gens. On peut considérer que l'émission reflétait assez bien la sinistrose française. Mais d'un autre côté comme le montrait un récent sondage ( 14 janvier) 91 % des Français se déclarent "très heureux" ( 32%)ou "assez heureux" ( 59%) : la réalité de la vie est complexe !
Libellés : Edwige Avice, Jean-Pierre Pernaud, Nicolas Sarkozy, TF1, Tupperware
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home