Afghanistan : décapitations en série
Pourquoi sommes -nous en Afghanistan ? l'actualité récente donne des éléments de réponse. Le 6 juillet sept des vingt-huit démineurs afghans membres d'une ONG afghane qui vise à éviter que les enfants afghans perdent leurs jambes sur des mines anti-personnel, ont été lachement exécutés. Pour cet engagement humanitaire ces sept démineurs ont eu la gorge tranchée. On ignore, mais l'on redoute le sort des vingt-et-un autres.
Les talibans n'ont pas changé. Avant 2001 au pouvoir à Kaboul, ils obligeaient la population à venir assister dans le stade de la ville, aux exécutions des condamnés : égorgements, pendaisons, lapidations, balles à bout portant : les méthodes les plus brutales et les plus odieuses étaient données en spectacle pour maintenir " dans le droit chemin" les populations. Bien peu d'images à l'époque de ces procédés moyenageux. Ceux qui en prenaient risquaient leur vie. Il a fallu l'attentat mortel contre le commandant Massoud et les attentats revendiqués du 11 septembre 2001 pour que l'on découvre les objectifs de ces " fous de Dieu" en guerre contre tous ceux qui ne partagent pas leur fanatisme.
Quitter précipitamment l'Afghanistan c'est offrir aux talibans la possibilité d'accroître facilement leurs zones d'influence et remettre en cause un long et difficile retour vers des pratiques démocratiques et un développement humain ( écoles, santé , équipements) indispensables. Cette mission il faut la mener à son terme : l'armée française y contribue et en paye le prix dans l'honneur.
Les talibans n'ont pas changé. Avant 2001 au pouvoir à Kaboul, ils obligeaient la population à venir assister dans le stade de la ville, aux exécutions des condamnés : égorgements, pendaisons, lapidations, balles à bout portant : les méthodes les plus brutales et les plus odieuses étaient données en spectacle pour maintenir " dans le droit chemin" les populations. Bien peu d'images à l'époque de ces procédés moyenageux. Ceux qui en prenaient risquaient leur vie. Il a fallu l'attentat mortel contre le commandant Massoud et les attentats revendiqués du 11 septembre 2001 pour que l'on découvre les objectifs de ces " fous de Dieu" en guerre contre tous ceux qui ne partagent pas leur fanatisme.
Quitter précipitamment l'Afghanistan c'est offrir aux talibans la possibilité d'accroître facilement leurs zones d'influence et remettre en cause un long et difficile retour vers des pratiques démocratiques et un développement humain ( écoles, santé , équipements) indispensables. Cette mission il faut la mener à son terme : l'armée française y contribue et en paye le prix dans l'honneur.
Libellés : 11 septembre 2001, Afghanistan, armée française, commandant Massoud, Kaboul
1 Comments:
Si « nous » sommes en Afghanistan par humanisme et pour la démocratie alors il va falloir intervenir dans beaucoup de pays tout autour de la planète. Je serais curieux de savoir d’où viennent les mines désamorcées par l’ONG afghane. En attendant, l’industrie d’armement (américaine notamment) tourne à plein et joue un rôle non négligeable pour maintenir l’économie capitaliste à flot. Je crois qu’il faudrait plutôt chercher de ce côté là la présence de l’armée française en Afghanistan.
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