Primaires socialistes et médias
" Enfin les difficultés commencent!" doit se dire en François Hollande en paraphrasant Léon Blum, après sa nette victoire aux primaires citoyennes du PS.
Deux constats :
1 - Le débat politique disparaît. " En adoptant les primaires, les socialistes ont cédé aux injonctions médiatiques à la transparence et à l'ouverture. Journalistes et sondeurs sont globalement favorables à une procédure qui globalise et dramatise la compétition politique". Remi Lefevre prof. de sciences po à Lille ( Le Monde ).Comme l'a ecrit Laurent Fabius en 2009 " Désormais, c'est l'opinion qui fait le parti"
La vie politique est devenue un feuilleton médiatique, arbitré par les sondages où priment les petites phrases, les commentaires sur les ambitions personnelles, et la compétition politique conçue comme " une course de chevaux" ( horse race journalism selon les sociologues des médias anglo-saxons ) avec les favoris, le mieux placé. Entre le 31 mars 2009 et le 22 septembre 2011, il y a eu 35 sondages consacrés aux primaires ! Alors pourquoi débattre ?
2 - Le manque de distance des médias. Les grands médias, et particulièrement les chaînes d'info télé, tout à cette euphorie, ont consacré un temps disproportionné aux primaires. Jusqu'à saturation : une amie, sympathisante socialiste et fidèle auditrice de France Inter ( ce n'est pas un pléonasme !) me disait dimanche dernier son ras le bol de la place occupée par les primaires sur cette radio. Le phénomème a été général par la place occupée et l'absence d'analyse critique de la part des journalistes, ce qui tendrait à conforter l'idée que très majoritairement les journalistes ont une sensibilité politique de gauche ( 80 % selon certains ?). Si des primaires à droite avaient occupé une telle place dans les médias, que n'aurait-on entendu ! Les règles d'équilibre auxquelles doit veiller le CSA entre majorité et opposition font que c'est probablement les autres partis et candidats de gauche qui vont le plus pâtir de cette omniprésence socialiste, car le temps consacré à l'opposition est par exemple pour BFM TV dans un rapport de 1 à 3 au bénéfice de l'opposition. Je comprend l'agacement de Mélenchon, Eva Joly et autre Poupom (!).
Deux constats :
1 - Le débat politique disparaît. " En adoptant les primaires, les socialistes ont cédé aux injonctions médiatiques à la transparence et à l'ouverture. Journalistes et sondeurs sont globalement favorables à une procédure qui globalise et dramatise la compétition politique". Remi Lefevre prof. de sciences po à Lille ( Le Monde ).Comme l'a ecrit Laurent Fabius en 2009 " Désormais, c'est l'opinion qui fait le parti"
La vie politique est devenue un feuilleton médiatique, arbitré par les sondages où priment les petites phrases, les commentaires sur les ambitions personnelles, et la compétition politique conçue comme " une course de chevaux" ( horse race journalism selon les sociologues des médias anglo-saxons ) avec les favoris, le mieux placé. Entre le 31 mars 2009 et le 22 septembre 2011, il y a eu 35 sondages consacrés aux primaires ! Alors pourquoi débattre ?
2 - Le manque de distance des médias. Les grands médias, et particulièrement les chaînes d'info télé, tout à cette euphorie, ont consacré un temps disproportionné aux primaires. Jusqu'à saturation : une amie, sympathisante socialiste et fidèle auditrice de France Inter ( ce n'est pas un pléonasme !) me disait dimanche dernier son ras le bol de la place occupée par les primaires sur cette radio. Le phénomème a été général par la place occupée et l'absence d'analyse critique de la part des journalistes, ce qui tendrait à conforter l'idée que très majoritairement les journalistes ont une sensibilité politique de gauche ( 80 % selon certains ?). Si des primaires à droite avaient occupé une telle place dans les médias, que n'aurait-on entendu ! Les règles d'équilibre auxquelles doit veiller le CSA entre majorité et opposition font que c'est probablement les autres partis et candidats de gauche qui vont le plus pâtir de cette omniprésence socialiste, car le temps consacré à l'opposition est par exemple pour BFM TV dans un rapport de 1 à 3 au bénéfice de l'opposition. Je comprend l'agacement de Mélenchon, Eva Joly et autre Poupom (!).
Libellés : BFM TV, France Inter, François Hollande, Laurent Fabius, primaires citoyennes, Remi Lefebvre
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