Depardieu, les gros sous et la morale
C'est le titre de l'éditorial du Monde du 18 décembre à propos de la polémique entre Depardieu et JMA.
Le journal souligne à juste titre que la place excessive occupée par les questions fiscales dans l'actualité tient en grande partie à la campagne présidentielle et à l'idée lancée par François Hollande ( sur la suggestion dit-on du "fiscaliste" JMA) d'une tranche d'impôt sur le revenu à 75 % pour les revenus supérieur à 1 million d' euros. Et explique ainsi les raisons du psychodrame.
" D'une part, le taux de 75% semble punitif. Si M. Hollande avait voulu rspecter l'esprit de la Déclaration des droits de l'homme selon laquelle les citoyens doivent contribuer à l'impôt " en raison de leurs facultés", il aurait imposé deux, trois, voire quatre tranches supplémentaires, atteignant si nécessaire le taux de 75 % . Il apparaît aussi que la fiscalité dans un seul pays est assez inefficace à l'heure de la mondialisation et de la libre circulation des citoyens en Europe.
M. Hollande risque de payer le coût politique de son coup électoral du printemps. Et de trainer cette polémique comme Nicolas Sarkozy son bouclier fiscal. Le relèvement des impôts est nécessaire, et les plus riches doivent contribuer plus que les autres. Mais in fine la brutalité symbolique des 75% sape ce message."
Le journal souligne à juste titre que la place excessive occupée par les questions fiscales dans l'actualité tient en grande partie à la campagne présidentielle et à l'idée lancée par François Hollande ( sur la suggestion dit-on du "fiscaliste" JMA) d'une tranche d'impôt sur le revenu à 75 % pour les revenus supérieur à 1 million d' euros. Et explique ainsi les raisons du psychodrame.
" D'une part, le taux de 75% semble punitif. Si M. Hollande avait voulu rspecter l'esprit de la Déclaration des droits de l'homme selon laquelle les citoyens doivent contribuer à l'impôt " en raison de leurs facultés", il aurait imposé deux, trois, voire quatre tranches supplémentaires, atteignant si nécessaire le taux de 75 % . Il apparaît aussi que la fiscalité dans un seul pays est assez inefficace à l'heure de la mondialisation et de la libre circulation des citoyens en Europe.
M. Hollande risque de payer le coût politique de son coup électoral du printemps. Et de trainer cette polémique comme Nicolas Sarkozy son bouclier fiscal. Le relèvement des impôts est nécessaire, et les plus riches doivent contribuer plus que les autres. Mais in fine la brutalité symbolique des 75% sape ce message."
Libellés : 75%, Bouclier fiscal, François Hollande, Impot sur le revenu, JMA, Nicolas Sarkozy
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home