30 septembre 2013

Terreur ( et bonheur)

C'est le titre d'une des chroniques de Bruno Frappat dans " L'humeur des jours" paru dans La Croix samedi-dimanche 28 et 29 septembre 2013. "Un coup de gueule" à propos des massacres de Nairobi et du Pakistan.
Extraits
" Et il faudrait rester calmes et ouverts aux "solutions politiques" par rapport à ce phénomène qui depuis plus de 10 ans saccage la tranquillité de la planète ? Il faudrait "raison garder", refuser les amalgames ? Pourquoi s'interdirait-on de trouver le fil rouge, la logique commune qui tient ensemble toutes ces malfaisances, les reliant comme si elles tissaient un voile noir sur le monde.
Les jérémiades pleurnichardes sur notre propre passé, consistant à battre constamment notre coulpe sur le temps des "croisés", de "l'esclavagisme" ou de l'"inquisition" et du "colonialisme", ces plates excuses à renouveler sans cesse, est-ce que cela n'a pas fait son temps ? Faut-il, jusqu'à la fin des siècles, expliquer le présent de l'horreur islamique par les comportements de nos ancêtres et de notre religion ? La macération et l'autodénigrement n'apportent plus rien au débat contemporain.
C'est la survie de l'humanité qui est en jeu. L'alliance sournoise d'une idéologie simpliste, caricaturale, inspirant des esprits faibles et du pur banditisme, consistant à dominer des zones entières, comme un animal marque son territoire, c'est bien le ciment d'une nouvelle domination que touillent ces fous. Dieu leur importe peu, au fond, car on se demande s'il faudrait vraiment croire en un Dieu unique qui acclamerait tant de crimes, tant de créatures massacrées par d'autres créatures.
...


Heureusement dans sa chronique précédente sous le titre bonheur, il écrit :

" Le regain de l'été nous ferait croire le bonheur possible.Le bonheur des instants lumineux où le soleil joue avec nos âmes, caresse nos joues et nos coeurs qui avaient perdu leurs couleurs..."

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