Macron et les journalistes
Selon les gazettes, Emmanuel Macron aurait assez peu de considération pour les journalistes qui, pour la plupart, ne seraient pas en mesure de le suivre sur des développement politiques et philosophiques. Les 75 minutes passées hier soir sur TF1 avec Gilles Bouleau, Anne-Claire Coudray et David Pujadas l'ont sans doute renforcé dans cet opinion, même si les trois journalistes n'ont pas démérité.
Pour relever quelques travers, le début de l'entretien a montré que parler des "gros mots" et autres "bordels" était absolument prioritaire, alors que d'un autre côté la langue de bois est vivement fustigée. Le sujet passionne les médias mais pas les Français davantage soucieux d'économique et social. Sur ces questions les journalistes ont vite été largué sur certaines questions techniques pour lesquelles Emmanuel Macron - sans aucune note pendant tout l'entretien - relève " Attentez pour être précis, il faut dire...". Dans ces développements, le fait de ne pas accepter de se laisser interrompre par un (e) journaliste est vivement critiqué par certains confrères aujourd'hui. Pourtant les Français veulent écouter le président en priorité. Quand les questions sociales ou fiscales sont abordées, les trois journalistes deviennent " les délégués du comité de quartier" scandalisés par toutes les inégalités surtout de revenu. Indignation de personnes riches,ce que ne manque pas de relever le président, qui s'inclue dans cette population. Vient alors un silence... Autre exemple du dialogue à deux niveaux différents, quand la question Trump a été abordée. Tout frétillant, les trois interviewers, parlant en même temps s'attendaient à je ne sais quel scoop ou formule pour être du côté des rieurs, au détriment de cet incompréhensible président des Etats-Unis. Emmanuel Macron a très justement recadré les choses au niveau de deux pays amis et alliés dont les relations dépassent les petites chroniques dont les médias nous abreuvent.
Malgré tout, beaucoup de sujets ont été abordés et l'objectif pédagogique a sans doute été atteint. C'est bien là l'essentiel qui justifie pleinement l'exercice.
Pour relever quelques travers, le début de l'entretien a montré que parler des "gros mots" et autres "bordels" était absolument prioritaire, alors que d'un autre côté la langue de bois est vivement fustigée. Le sujet passionne les médias mais pas les Français davantage soucieux d'économique et social. Sur ces questions les journalistes ont vite été largué sur certaines questions techniques pour lesquelles Emmanuel Macron - sans aucune note pendant tout l'entretien - relève " Attentez pour être précis, il faut dire...". Dans ces développements, le fait de ne pas accepter de se laisser interrompre par un (e) journaliste est vivement critiqué par certains confrères aujourd'hui. Pourtant les Français veulent écouter le président en priorité. Quand les questions sociales ou fiscales sont abordées, les trois journalistes deviennent " les délégués du comité de quartier" scandalisés par toutes les inégalités surtout de revenu. Indignation de personnes riches,ce que ne manque pas de relever le président, qui s'inclue dans cette population. Vient alors un silence... Autre exemple du dialogue à deux niveaux différents, quand la question Trump a été abordée. Tout frétillant, les trois interviewers, parlant en même temps s'attendaient à je ne sais quel scoop ou formule pour être du côté des rieurs, au détriment de cet incompréhensible président des Etats-Unis. Emmanuel Macron a très justement recadré les choses au niveau de deux pays amis et alliés dont les relations dépassent les petites chroniques dont les médias nous abreuvent.
Malgré tout, beaucoup de sujets ont été abordés et l'objectif pédagogique a sans doute été atteint. C'est bien là l'essentiel qui justifie pleinement l'exercice.
Libellés : Anne-Claire Coudray, David Pujadas, délégués du comité de quartier, Donald Trump, Emmanuel Macron, Gilles Bouleau, riches
1 Comments:
Bien vu , journalistes représentants des comités de quartiers...offensés par les inégalités,mais taisant cet avantage fiscal,pour moi injustifié, dont ils sont bénéficiaires les 7400€ déductibles de leurs revenus, en vertu d'une disposition fiscale datant de l'après guerre,mais qui perdure,et, jamais dénoncé par ce milieu qui entend dire ce que les français pensent et ressentent,et qui n'hésite pas à fustiger les avantages et abus des uns et des autres...mais pas touche à mon avantage.
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