Quand on pense à ton grand âge...
Quand on pense à ton grand âge – 93 ans en juillet –
c’est bien naturel que tu sois parti.
Depuis quelque temps nous nous y attendions.
Toi aussi tu savais que cette fois il serait difficile de repartir
comme tu avais si souvent su le faire
avec une volonté exemplaire.
Tu es allé jusqu’au bout de tes forces.
Le dernier obstacle qui s’est présenté sur ta route n’a pu être franchi.
C’est pourtant cette image du marcheur, bien droit, fier,
réticent à prendre une canne,
que nous garderons.
Car tu aimais être dehors,
Dans le Bourg, sur les routes, sur les chemins,
Dans la nature que tu connaissais si bien,
Curieux de tout ce qui se passait dans la vie du pays – ici et ailleurs –
Et des évènements sur lesquels tu avais souvent des avis tranchés.
Et surtout cette formidable envie de vivre
que nous souhaitons à tous de partager.
Pudique avec tes proches,
tu avais parfois dans l’expression des sentiments, la brusquerie des timides :
il fallait bien te connaître pour tout interpréter.
Tu nous as transmis des valeurs simples et solides.
Nous souffrons aujourd’hui
car ceux qu’on aime n’ont pas d’âge
on les aime, c’est tout.
Tu retrouves maintenant
ceux que tu as aimés.
Ton père Alexandre, tué à la guerre de 14-18 alors que tu avais deux ans,
Ta mère Mélanie, décédée il y a plus de cinquante ans,
Thérèse notre mère, partie il y a huit ans,
Et tes deux petits enfants, Fabienne et Franck, trop tôt décédés.
Souhaitons que dans la maison du Père
Vous vous retrouviez ensemble dans la paix et la sérénité.
Merci
14 mai 2006
c’est bien naturel que tu sois parti.
Depuis quelque temps nous nous y attendions.
Toi aussi tu savais que cette fois il serait difficile de repartir
comme tu avais si souvent su le faire
avec une volonté exemplaire.
Tu es allé jusqu’au bout de tes forces.
Le dernier obstacle qui s’est présenté sur ta route n’a pu être franchi.
C’est pourtant cette image du marcheur, bien droit, fier,
réticent à prendre une canne,
que nous garderons.
Car tu aimais être dehors,
Dans le Bourg, sur les routes, sur les chemins,
Dans la nature que tu connaissais si bien,
Curieux de tout ce qui se passait dans la vie du pays – ici et ailleurs –
Et des évènements sur lesquels tu avais souvent des avis tranchés.
Et surtout cette formidable envie de vivre
que nous souhaitons à tous de partager.
Pudique avec tes proches,
tu avais parfois dans l’expression des sentiments, la brusquerie des timides :
il fallait bien te connaître pour tout interpréter.
Tu nous as transmis des valeurs simples et solides.
Nous souffrons aujourd’hui
car ceux qu’on aime n’ont pas d’âge
on les aime, c’est tout.
Tu retrouves maintenant
ceux que tu as aimés.
Ton père Alexandre, tué à la guerre de 14-18 alors que tu avais deux ans,
Ta mère Mélanie, décédée il y a plus de cinquante ans,
Thérèse notre mère, partie il y a huit ans,
Et tes deux petits enfants, Fabienne et Franck, trop tôt décédés.
Souhaitons que dans la maison du Père
Vous vous retrouviez ensemble dans la paix et la sérénité.
Merci
14 mai 2006
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