Je n'aime pas Pierre Joxe !
Fatigué d'entendre et de voir Pierre Joxe, ex membre du Conseil constitutionnel, qui se répand sur toutes les antennes, sur le thème " Ah j'ai bien failli démissionner : du CC en raison des décisions prises contre mon avis que je ne pouvais faire connaître, comme la nomination des présidents de chaînes; du 1er gouvernement de François Mitterrand lorsque les généraux " félons" de l'Algérie Française, ont été amnistiées, etc." Que ne l'a-t-il fait ! Il faut savoir ce que l'on veut.
Je ne lui reproche pas sa filiation avec Louis Joxe qui a été un grand ministre de De Gaulle, même si je suis légèrement agacé par ces grands bourgeois, fils de - idem Fabius - qui font carrière au PS et donne volontiers des leçons à tout le monde.
Plus précisement, j'ai un très mauvais souvenir d'une rencontre avec Pierre Joxe à l'époque ministre de l'Intérieur et qui présidait une réunion d'élus locaux socialistes, dont je faisais partie. J'avais soulevé le problème des incompatibilités et des inéligibilités professionnelles qui touchaient - et touchent encore pour certaines - les agents des administrations financières. En gros un simple agent des finances ne pouvait être maire ou adjoint dans aucune des communes du département où il était affecté. Pour le conseil général et le conseil régional, c'est une inéligibilité qui s'applique ( art.195 § 11 du code électoral) qui empêche n'importe quel agent des finances de se présenter dans son département où sa région ( pour les autres administrations, ces limites ne s'appliquent qu'aux chefs de service départementaux ).
Pierre Joxe avait répondu, avec ce que j'ai ressenti comme de la désinvolture et une certaine condescendance, qu'il avait connu comme élu un collègue pour lequel la question s'était posé, mais qu'une solution avait été trouvé (?). Au plan général, grosso modo, il "conseillait" de changer d'administration, sans voir d'aucune façon ce qu'avait d'archaïque cette législation. Bien entendu, les énarques n'étaient pas concernés par ces limites, et sans doute à ses yeux, c'était l'essentiel ! j'avais trouvé son attitude indigne, venant de la part d'un " camarade" qui était là pour aider les modestes élus locaux...
Je dois à la vérité de dire que c'est Michel Charasse, alors secrétaire d'Etat au Budget, que nous avions sollicité avec plusieurs collèges, qui par un amendement a fait modifier le code des communes, pour permettre aux agents des impôts de pouvoir être élus , maire ou adjoint dans leur commune, dès lors qu'ils n'ont pas compétence professionnelle sur cette commune. Merci Charasse! moins snob et arrogant que Pierre Joxe. Fermez le ban !
Sur cette question, d'incompatibilité ou d'inéligibilité, je trouve qu'avec la décentralisation, pour les administrations des collectivités locales, nous sommes passés dans un excès inverse. Voir de nombreux élus en charge de responsabilités dans une ville, être en même temps, attaché ou chef de service dans l'administration de la ville d'à côté, qui appartient à la même communauté de communes, me choque profondément. Quelle indépendance peut-on avoir de ce cas ?
Cela est à inscrire au passif de notre vie démocratique qui s'alourdit de plus en plus.
Je ne lui reproche pas sa filiation avec Louis Joxe qui a été un grand ministre de De Gaulle, même si je suis légèrement agacé par ces grands bourgeois, fils de - idem Fabius - qui font carrière au PS et donne volontiers des leçons à tout le monde.
Plus précisement, j'ai un très mauvais souvenir d'une rencontre avec Pierre Joxe à l'époque ministre de l'Intérieur et qui présidait une réunion d'élus locaux socialistes, dont je faisais partie. J'avais soulevé le problème des incompatibilités et des inéligibilités professionnelles qui touchaient - et touchent encore pour certaines - les agents des administrations financières. En gros un simple agent des finances ne pouvait être maire ou adjoint dans aucune des communes du département où il était affecté. Pour le conseil général et le conseil régional, c'est une inéligibilité qui s'applique ( art.195 § 11 du code électoral) qui empêche n'importe quel agent des finances de se présenter dans son département où sa région ( pour les autres administrations, ces limites ne s'appliquent qu'aux chefs de service départementaux ).
Pierre Joxe avait répondu, avec ce que j'ai ressenti comme de la désinvolture et une certaine condescendance, qu'il avait connu comme élu un collègue pour lequel la question s'était posé, mais qu'une solution avait été trouvé (?). Au plan général, grosso modo, il "conseillait" de changer d'administration, sans voir d'aucune façon ce qu'avait d'archaïque cette législation. Bien entendu, les énarques n'étaient pas concernés par ces limites, et sans doute à ses yeux, c'était l'essentiel ! j'avais trouvé son attitude indigne, venant de la part d'un " camarade" qui était là pour aider les modestes élus locaux...
Je dois à la vérité de dire que c'est Michel Charasse, alors secrétaire d'Etat au Budget, que nous avions sollicité avec plusieurs collèges, qui par un amendement a fait modifier le code des communes, pour permettre aux agents des impôts de pouvoir être élus , maire ou adjoint dans leur commune, dès lors qu'ils n'ont pas compétence professionnelle sur cette commune. Merci Charasse! moins snob et arrogant que Pierre Joxe. Fermez le ban !
Sur cette question, d'incompatibilité ou d'inéligibilité, je trouve qu'avec la décentralisation, pour les administrations des collectivités locales, nous sommes passés dans un excès inverse. Voir de nombreux élus en charge de responsabilités dans une ville, être en même temps, attaché ou chef de service dans l'administration de la ville d'à côté, qui appartient à la même communauté de communes, me choque profondément. Quelle indépendance peut-on avoir de ce cas ?
Cela est à inscrire au passif de notre vie démocratique qui s'alourdit de plus en plus.
Libellés : Conseil constitutionnel, incompatibilité, inéligibilité, Michel Charasse, Pierre Joxe
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