10 avril 2014

Pierre Leroux invité de l'Observatoire des médias le 28 mars


Les talks-shows ont-ils tué ou réinventé la politique ? 

Conférence débat avec Pierre Leroux, à propos de son livre
La politique sur un plateau (Puf, 2013) écrit avec Philippe Riutort.
Vendredi 28 mars 



 L’auteur : Pierre Leroux est docteur en Sciences politique, Professeur en Sciences de l’information et de la communication, Responsable de l’équipe Journalisme et Espace public du Centre de Recherches sur l’Action Politique en Europe (CRAPE) CNRS/IEP de Rennes/Université de Rennes 1/EHESP.
Le Livre : C’est une banalité que de constater que les écrans de télévision ne donnent plus à voir la politique aujourd’hui de la même façon qu’hier. Faut-il regretter un lointain âge d’or de l’émission politique et les « vrais » débats ou se réjouir que les hommes politiques participent à des émissions moins solennelles pour s’adresser à un public plus large ? Faut-il en déduire que les concepteurs et les participants de ces émissions prennent en cela mieux ou moins bien en compte les « attentes » des « citoyens » ?
Face à ces questions sans cesse reposées auxquelles répondent des explications routinières (crise de la politique, « américanisation » de la vie politique, « dérive » de la démocratie, glissement vers la politique spectacle, désintérêt général des citoyens) La politique sur un plateau propose de sortir des cadres normatifs pour s’interroger sur des processus, des logiques de fonctionnement, des rapports de force, des jeux d’intérêts, et des luttes entre des individus dans l’univers des médias comme dans celui de la politique. 
L’apport de cette analyse de la parole politique n’est donc pas de prétendre mieux que des spectateurs ordinaires décrypter des contenus, révéler un sens caché ou débusquer les ruses de l’influence médiatique, mais dans le fait de proposer une analyse des transformation des cadres cognitifs de la politique résultant d’une mise à jour de logiques sociales globales dans lesquelles le spectateur ou le citoyens jouent un rôle somme toute marginal.



Libellés : , , ,