James Foley, un assassinat ignoble
La décapitation médiévale du journaliste américain par les fanatiques du l'Etat Islamique a été l'illustration paroxystique des méthodes qu'ils utilisent depuis des mois à l'égard des minorités non islamiques de ces régions. Il a fallu bien longtemps avant que les grands médias commencent à s'intéresser notamment aux chrétiens d'Orient qui ont été martyrisés, crucifiés, décapités, enterrés vivants simplement parce qu'ils refusaient de se convertir à l'islam et se plier aux lois du "califat". Il y a là des crimes contre l''humanité d'une autre ampleur que ceux dont certains voudraient poursuivre Israël à propos de Gaza, même si les pratiques de l'Etat israëlien sont pour certaines, condamnables.
Le crime abominable subi par James Foley - qui ne cachait pas sa foi chrétienne - et était d'une grande curiosité à l'égard de l'islam et du Coran, doit nous faire prendre conscience comme le souligne Jean-Claude Guillebaud dans une récente chronique de La Vie, que Le Mal existe. Il n'a pas quitté le monde. Il s'est manifesté au Cambodge avec Pol Pot, au Rwanda en 1994. Le Bien aussi : souvenons-nous des moines de Tibhérine...
Autre commentaire : les Américains refusent de payer des rançons pour faire libérer leurs otages. Ils en mesure les risques, comme le sort appliqué à James Foley. C'est une question de principe qui vise notamment à ne pas alimenter ainsi les finances des organisations terroristes. Ce n'est pas la position de la France. Nous préférons payer pour faire libérer nos otages et nous glorifier médiatiquement de leur retour sur le sol français. C'est bien pour eux et leur proches, mais est-ce une attitude responsable ? Peut-on critiquer le Qatar ou l'Arabie Saoudite qui financent (ou ont financé ) en sous-main ces organisations terroristes, si nous faisons, via les rançons, la même chose ? En d'autres temps on aurait parlé d'attitude munichoise. Ces chose ne sont pas simples mais le tragique est une constante de l'Histoire.
Le crime abominable subi par James Foley - qui ne cachait pas sa foi chrétienne - et était d'une grande curiosité à l'égard de l'islam et du Coran, doit nous faire prendre conscience comme le souligne Jean-Claude Guillebaud dans une récente chronique de La Vie, que Le Mal existe. Il n'a pas quitté le monde. Il s'est manifesté au Cambodge avec Pol Pot, au Rwanda en 1994. Le Bien aussi : souvenons-nous des moines de Tibhérine...
Autre commentaire : les Américains refusent de payer des rançons pour faire libérer leurs otages. Ils en mesure les risques, comme le sort appliqué à James Foley. C'est une question de principe qui vise notamment à ne pas alimenter ainsi les finances des organisations terroristes. Ce n'est pas la position de la France. Nous préférons payer pour faire libérer nos otages et nous glorifier médiatiquement de leur retour sur le sol français. C'est bien pour eux et leur proches, mais est-ce une attitude responsable ? Peut-on critiquer le Qatar ou l'Arabie Saoudite qui financent (ou ont financé ) en sous-main ces organisations terroristes, si nous faisons, via les rançons, la même chose ? En d'autres temps on aurait parlé d'attitude munichoise. Ces chose ne sont pas simples mais le tragique est une constante de l'Histoire.
Libellés : Cambodge, Etat islamique, James Foley, Jean-Claude Guillebaud, Médias radio télé, minorités chrétiennes, moines de Tibhérine, paiement des rançons, Rwanda
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