Débat, duel, tauromachie
Un mot d'abord du décor : pourquoi ce besoin de faire en permanence des images qui bougent, comme des voilages qui passent en fond d'écran ? Cela distrait le regard, détourne l'attention, transforme le débat. Il faut que ce soit une scène, un show : le cadre doit y participer. Comme ces interventions de journalistes in situ dans la rue ou dans des lieux bruyants. Il faut une ambiance même si c'est au dépens du contenu du message ou du débat.
Le show a bien eu lieu hier soir. Un combat sans concession, âpre, violent souvent, avec des grands sourires ou des rires sarcastiques. De quoi combler les attentes des commentateurs ou commentatrices qui attendaient avec impatience ce combat ou Marine Le Pen allait dixit " mordre les mollets" ( JT de France 2) d'Emmanuel Macron, et autres formules carnassières. Cela a bien eu lieu. Mais patatras les commentateurs qui " chauffaient l'ambiance" font aujourd'hui la fine bouche. Ont, comme disait Melenchon " Des pudeurs de gazelle" devant l'âpreté du combat, se drapent dans la dignité de la stature présidentielle ou non, et semble regretter les débats dont on a retenu qu'une petite phrase ou les anaphores de François Hollande. Et tombent à bras raccourcis sur les deux pauvres journalistes moins bien traités par les deux compétiteurs que n'importe quel électeur...
Bref, il y avait hier soir, un titulaire incontestable Emmanuel Macron et une challengère Marine Le Pen, qui voulait apparaître comme l'opposante en chef, intraitable, leader de la future opposition. Façon de lui faire entendre " Voilà ce qui t'attends après ton élection, je ne lâcherai rien !". Emmanuel Macron a plutôt bien résisté a ce travail de sape et de provocations. Tel un toréro élégant dans l'arène il a esquivé les coups de corne, planté les banderilles, et grand seigneur évité la mise à mort qui lui aurait fait perdre les faveurs du public. Macron sera donc président en ayant montré ses capacités intellectuelles, psychologiques et physiques. Marine Le Pen a peut être livré son dernier grand combat dans une présidentielle avec une combativité sans faille. Je doute qu'elle soit présente en 2022. Si Marion Maréchal Le Pen la remplace à cette échéance, elle risque d'être redoutable. Mais d'ici là, il y aura eu le quinquennat d'Emmanuel Macron qui arrivera peut être à "renverser la table sans casser la porcelaine" Good Luck !
Le show a bien eu lieu hier soir. Un combat sans concession, âpre, violent souvent, avec des grands sourires ou des rires sarcastiques. De quoi combler les attentes des commentateurs ou commentatrices qui attendaient avec impatience ce combat ou Marine Le Pen allait dixit " mordre les mollets" ( JT de France 2) d'Emmanuel Macron, et autres formules carnassières. Cela a bien eu lieu. Mais patatras les commentateurs qui " chauffaient l'ambiance" font aujourd'hui la fine bouche. Ont, comme disait Melenchon " Des pudeurs de gazelle" devant l'âpreté du combat, se drapent dans la dignité de la stature présidentielle ou non, et semble regretter les débats dont on a retenu qu'une petite phrase ou les anaphores de François Hollande. Et tombent à bras raccourcis sur les deux pauvres journalistes moins bien traités par les deux compétiteurs que n'importe quel électeur...
Bref, il y avait hier soir, un titulaire incontestable Emmanuel Macron et une challengère Marine Le Pen, qui voulait apparaître comme l'opposante en chef, intraitable, leader de la future opposition. Façon de lui faire entendre " Voilà ce qui t'attends après ton élection, je ne lâcherai rien !". Emmanuel Macron a plutôt bien résisté a ce travail de sape et de provocations. Tel un toréro élégant dans l'arène il a esquivé les coups de corne, planté les banderilles, et grand seigneur évité la mise à mort qui lui aurait fait perdre les faveurs du public. Macron sera donc président en ayant montré ses capacités intellectuelles, psychologiques et physiques. Marine Le Pen a peut être livré son dernier grand combat dans une présidentielle avec une combativité sans faille. Je doute qu'elle soit présente en 2022. Si Marion Maréchal Le Pen la remplace à cette échéance, elle risque d'être redoutable. Mais d'ici là, il y aura eu le quinquennat d'Emmanuel Macron qui arrivera peut être à "renverser la table sans casser la porcelaine" Good Luck !
Libellés : Emmanuel Macron, Grand débat présidentielles, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, Marion Maréchal Le Pen
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