Macron, le talent, la chance et merci les médias
Emmanuel Macron est le grand favori de l'élection de demain. C'est une chance pour la France qui dans sa majorité rejette les extrêmes. Son talent, ses capacités intellectuelles, la cohérence de son programme, vont conduire à l'élection du plus jeune président de la Vè République. Après plus de 6 mois de luttes électorales, nous allons enfin avoir un peu de répit.
Beaucoup de talent chez Macron, mais que de chances : l'élimination successive de tous les concurrents ou adversaires qui pouvaient lui disputer la première place. Juppé éliminé aux primaires de la droite et du centre, Fillon empêtré dans ses affaires et victime d'un véritable Fillon bashing, Hollande poussé au bord du précipice et démissionnaire, Valls victime des primaires de "La belle alliance" ! noyautée par le gauchisme. S'il n'en reste qu'un !
S'y ajoute l'incroyable machine médiatique qui dans son immense majorité, en particulier la radio et la télévision publique, a fait ouvertement campagne pour Emmanuel Macron. A la fois par séduction pour ce jeune candidat qui - comme je l'ai déjà dit - " veut renverser la table sans casser la porcelaine", par le poids des lobbys financiers qui aujourd'hui ont la haute main sur les grand journaux. Voir Le Monde de Pierre Bergé et Xavier Niel critiquer l'épiscopat français et lui reprocher " La faute morale" de ne pas prendre position plus explicitement pour En Marche, a quelque chose de surréaliste ! Ce ne sont pas seulement les commentateurs - c'est leur droit - mais la quasi totalité des journalistes qui faisant fi de l'éthique de leur métier, se sont transformés en propagandistes à la soviétique ou à la cubaine. Surtout dans la dernière période où pour reprendre les termes de Régis Debray ( Le Monde) " La culpabilisation des hésitants et le tenez-vous correctement lancé 3 fois par jour par les rédactions unanimes et tout ce qui compte en France" ont rappelé la campagne de 2005 sur le référendum de la constitution européenne. J'ai trouvé cet engagement, cette absence de neutralité, comme une entorse à la démocratie, un mépris à l'égard de ceux qui ne partagent pas ce politiquement correct. Ces excès qui se répètent trop souvent nous éloignent de la raison, risquent aussi de rendre la tâche difficile pour le nouveau président.
Beaucoup de talent chez Macron, mais que de chances : l'élimination successive de tous les concurrents ou adversaires qui pouvaient lui disputer la première place. Juppé éliminé aux primaires de la droite et du centre, Fillon empêtré dans ses affaires et victime d'un véritable Fillon bashing, Hollande poussé au bord du précipice et démissionnaire, Valls victime des primaires de "La belle alliance" ! noyautée par le gauchisme. S'il n'en reste qu'un !
S'y ajoute l'incroyable machine médiatique qui dans son immense majorité, en particulier la radio et la télévision publique, a fait ouvertement campagne pour Emmanuel Macron. A la fois par séduction pour ce jeune candidat qui - comme je l'ai déjà dit - " veut renverser la table sans casser la porcelaine", par le poids des lobbys financiers qui aujourd'hui ont la haute main sur les grand journaux. Voir Le Monde de Pierre Bergé et Xavier Niel critiquer l'épiscopat français et lui reprocher " La faute morale" de ne pas prendre position plus explicitement pour En Marche, a quelque chose de surréaliste ! Ce ne sont pas seulement les commentateurs - c'est leur droit - mais la quasi totalité des journalistes qui faisant fi de l'éthique de leur métier, se sont transformés en propagandistes à la soviétique ou à la cubaine. Surtout dans la dernière période où pour reprendre les termes de Régis Debray ( Le Monde) " La culpabilisation des hésitants et le tenez-vous correctement lancé 3 fois par jour par les rédactions unanimes et tout ce qui compte en France" ont rappelé la campagne de 2005 sur le référendum de la constitution européenne. J'ai trouvé cet engagement, cette absence de neutralité, comme une entorse à la démocratie, un mépris à l'égard de ceux qui ne partagent pas ce politiquement correct. Ces excès qui se répètent trop souvent nous éloignent de la raison, risquent aussi de rendre la tâche difficile pour le nouveau président.
Libellés : campagne présidentielle, Emmanuel Macron, Fillon bashing, Le Monde, Pierre Bergé, Régis Debray, Xavier Niel
1 Comments:
Personnellement je regrette que l'épiscopat n'est pas rejeté avec fermeté l'option Front National,il subsiste un goût amer, si on se souvient de l'attitude du Pape face à la montée du Nazisme.
L’Épiscopat est intégrante de la société française,il ne peut par sa neutralité apparaitre comme cautionner un programme de rejet et d'exclusion.
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