14 janvier 2011

Hubert Coudurier invité de l'OUMédias





Directeur de la rédaction du Télégramme, le journal breton qui dément la crise de la presse écrite en faisant des bénéfices et en augmentant son tirage, Hubert Coudurier était cet après-midi, l'invité de l'Observatoire universitaire des médias de Nantes.
Sans nier les difficultés de la presse écrite, il a montré que la crise n'était pas inéluctable si l'on se fixait des objectifs de qualité de l'information( meilleur quotidien 2009), de diversification des supports ( Tébéo Télé Bretagne Ouest +journal des entreprises + RégionsJob etc )et des activités ( organisation de courses à la voile, agence de com, etc).
Verbatim :
Pourquoi la crise de la presse ? Elle est mal faite. Beaucoup d'élitisme et de langue de bois. Trop idéologique à Paris, trop conformiste en province.
En France on est beaucoup plus facilement polémiste, qu'enquêteur.
Il faut avoir la confiance des lecteurs.
Il n'y a pas d'impertinence locale à Nantes.
Nous sommes une petite entreprise de 2000 personnes qui a bien fructifiée.
Le contenu gratuit sur Internet, c'est aberrant ! Nous avons 4 millions de visiteurs uniques par mois sur notre site.
Avec la télé ce qui compte c'est l'exclusivité.
Les médias participent à la sinistrose française.
A propos de PPDA : aujourd'hui PPDA est une marque. Il a bien négocié son retrait de la télé.
A propos du Monde : Il y avait un bon repreneur avec Perdriel, Le Monde a préféré le trio BNP ( Bergé, Niel, Pégasse ) les " costs killers" sont entrés en action !

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