31 décembre 2013

2014 Ayrault, Retière, le renouvellement politique

Le changement de génération a débuté dans le personnel politique nantais. C'est le Sud Loire et particulièrement Rezé qui a montré le chemin avec les primaires du PS pour les municipales. C'est d'abord l'échec de Thierry Violland (ex)directeur de l'AURAN, agence d'études de l'agglomération nantaise, et ancien attaché parlementaire de Jean-Marc Ayrault, qui, après sa démission de l'Agence, briguait la tête de liste à Rezé où Gilles Retière passe la main. Echec cuisant puisqu'il n'est arrivé qu'en 3e position dans les votes des militants et qu'il ne figure pas sur la liste du vainqueur Gérard Allard. Il avait pourtant le soutien de tout "l'establishment" PS canal historique à savoir Jacques Floch, Gilles Retière et de manière non officielle, de Jean-Marc Ayrault qui le voyait certainement en maire de Rezé, et peut être en président de Nantes Métropole. Si le lancement de Johanna Rolland a été mené de main de maître à Nantes, l'échec au Sur Loire est patent.
Autre exemple avec les déconvenues de Gilles Retière qui pensait bien pouvoir continuer à jouer un rôle au niveau de la Métropole, qu'il préside depuis le départ de JMA. Mais son "futur successeur" à la mairie de Rezé a refusé de le prendre sur  sa liste, voulant garder les coudées franches dans son futur mandat. Il y a quelque chose de pathétique dans la façon dont Gilles Retière s'est répandu dans les médias locaux pour dire combien son expérience et ses qualités allaient manquer à la Métropole. En vain. Pour certains il y a le mandat de trop. Dans son cas, c'est sans doute la longévité politique locale depuis les années 70, qui est "sanctionnée" par des quadras ou des quinquas qui attendent depuis si longtemps.
A l'inverse, les candidatures des jeunes femmes Johanna Rolland et Laurence Garnier à la mairie de Nantes en inquiète plus d'un : " On va en prendre pour 30 ans ?"

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