Un sniper au sommet de l'église Sainte Croix...
"Un sniper est dissimulé dans le clocher de l'église Ste Croix à Nantes. Il tire sur tout ce qui bouge sur la place. D'après les informations dont vous disposez, il y aurait eu, la veille, sur cette place des exécutions de prisonniers. Combien ? Comment ? Un commerçant dans une petite rue lattérale a assisté à la scène . Pour en savoir plus, il vous faut le rencontrer. Et éviter le sniper. En cherchant les angles morts, les zones d'ombre, les moments propices..." Jean-Paul Mari, grand reporter sur toutes les guerres du monde pendant 30 ans pour le compte du Nouvel Obs, invité de l'Observatoire des médias, nous expliquait hier, dans un restaurant à côté de l'église Ste Croix, les problèmes très concrets auxquels sont confrontés les reporters sur les terrains de guerre. Pour à la fois, chercher l'information, la vérifier, la transmettre et préserver sa personne.
Cette proximité avec le danger, qu'on voit toujours très loin, nous ne doutions pas qu'elle allait tragiquement s'illustrer le soir même à Paris transformé l'espace d'une heure en Bagdad ou Beyrouth avec ses 127 morts et 200 blessés. On ose penser à ce qu'aurait été le bilan si les trois kamikazes du stade de France avaient pu y pénétrer, car c'était certainement leur objectifs.
Cette proximité avec le danger, qu'on voit toujours très loin, nous ne doutions pas qu'elle allait tragiquement s'illustrer le soir même à Paris transformé l'espace d'une heure en Bagdad ou Beyrouth avec ses 127 morts et 200 blessés. On ose penser à ce qu'aurait été le bilan si les trois kamikazes du stade de France avaient pu y pénétrer, car c'était certainement leur objectifs.
Libellés : grand reporter, Jean-Paul Mari, Nouvel Obs, OMUP ( Observatoire des médias UP), Sniper, stade de France, terrorisme
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