Le paradis fiscal parisien
Le dernier n° de Marianne ( 9 mars 2013) consacre son dossier principal au thème : Ce que vos élus font de votre argent. On y trouve de nombreuses informations et notamment des comparaisons sur les impôts locaux payés dans les 41 villes françaises de plus de 100 000 habitants à situation familiale et niveau de revenu identique ( couple avec 2 enfants en 2012 et revenu égal ou supérieur à 42 081 €, propriétaire de leur logement et ayant une valeur locative égale à 1,5 fois la valeur locative moyenne de la commune).
Pour la taxe foncière, la cotisation la plus élevée est Amiens : 1298 €
la cotisation la plus faible, Villeurbanne : 559 €
Nantes est en milieu de tableau avec 980 €
Paris 3è avant " dernier" avec 624 €
Si l'on prend la taxe d'habitation, dans les mêmes conditions,
La cotisation la plus élevée est Nîmes 1231 €
La plus faible Paris 453 €
Nantes est également en milieu de tableau: 1029 €
Ainsi le contribuable nîmois a payé en 2012, 2 486 € de TH + TF, alors que le contribuable parisien n'a payé que 1 077 € au total des deux taxes. La contribution est 2,5 fois plus élevée pour le provincial !
Si l'on ajoute que la valeur du bien immobilier qui - très indirectement- sert de base à la taxation est 3 à 4 fois plus élevée à Paris que dans les villes de province les plus chères, on mesure le véritable paradis fiscal des parisiens. Comment s'étonner dans ce contexte que les leaders d'opinion - journalistes, hommes politiques - qui pour la plupart résident à Paris, soient peu sensibles aux très fortes inégalités, et aberrations de la fiscalité locale. Une réforme qui attendra encore longtemps...
Pour la taxe foncière, la cotisation la plus élevée est Amiens : 1298 €
la cotisation la plus faible, Villeurbanne : 559 €
Nantes est en milieu de tableau avec 980 €
Paris 3è avant " dernier" avec 624 €
Si l'on prend la taxe d'habitation, dans les mêmes conditions,
La cotisation la plus élevée est Nîmes 1231 €
La plus faible Paris 453 €
Nantes est également en milieu de tableau: 1029 €
Ainsi le contribuable nîmois a payé en 2012, 2 486 € de TH + TF, alors que le contribuable parisien n'a payé que 1 077 € au total des deux taxes. La contribution est 2,5 fois plus élevée pour le provincial !
Si l'on ajoute que la valeur du bien immobilier qui - très indirectement- sert de base à la taxation est 3 à 4 fois plus élevée à Paris que dans les villes de province les plus chères, on mesure le véritable paradis fiscal des parisiens. Comment s'étonner dans ce contexte que les leaders d'opinion - journalistes, hommes politiques - qui pour la plupart résident à Paris, soient peu sensibles aux très fortes inégalités, et aberrations de la fiscalité locale. Une réforme qui attendra encore longtemps...
Libellés : Fiscalité locale, Marianne, paris paradis fiscal, Taxe d'habitation, taxe foncière
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