31 octobre 2011

Stats du blog

Nombre de pages vues depuis le début de l'année 2011 :

Janvier 497
Février 366
Mars 435
Avril 541
Mai 1295
Juin 887
Juillet 531
Août 815
Septembre573
Octobre 501

TOTAL 6441 soit une moyenne de 644 pages vues par mois.

Après une pointe printanière et estivale, la rentrée est assez calme.
C'est le 478 ème message sur ce blog ouvert le 20 octobre 2005 ( putain 6 ans !)

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30 octobre 2011

Presse : Footballeur Afghan, sondage Ouest-France

1 - L' Hebdo Sèvre et Maine du 13 octobre a publié l'interview d'un jeune footballeur Afghan Mirwais Shams qui explique comment il se retrouve au Football Club de Vertou, après bien des tribulations dans sa courte vie. Il indique notamment, comment un taliban gardien de la religion lui avait coupé un bout de doigt à la tenaille, en raison de ce qu'il estimait être, un mauvais comportement. Le football à l'époque était bien entendu interdit.De quoi dissuader un éventuel retour. Peut-être s'agit-il aussi d'un argument pour obtenir l'asile politique, mais je n'imagine pas que pour ce faire on aille jusqu'à l'auto-mutilation.

2 - Autre étonnement à la lecture de dimanche ouest-france ce matin, qui m'a incité à réagir sur le site du journal à la rubrique économie :

" Ce qui préoccupe les Français" est le titre de 1ère page de dimanche ouest france du 30 octobre qui renvoie au sondage publié page 3. Le titre de l'article est " L'emploi des jeunes préoccupe plus que la sécurité". Quand on regarde le sondage, l'emploi des jeunes, ne vient qu'en 4 ème position à 8 % nettement après La dette et le déficit public 33 %, Le pouvoir d'achat à 23 % au même niveau que L'emploi 23 %. Pourquoi faire un sondage si c'est pour ne pas tenir compte de ses résultats ? Ou est-ce la conception de la hiérarchie de l'information? Les trois premiers themes de preoccupation sont-ils sans intérêt ? Ou s'agit-il de tester si les propositions de François Hollande à l'égard des jeunes sont validées ou non par les Français ? C'est pour moi une curiosité journalistique...

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23 octobre 2011

Cracovie









Images d'une ville qui connaît peu la crise, mais qui a tellement souffert !
Les trois dernières photos ont été prises dans un musée d'art et d'histoire qui vient de s'ouvrir à l'emplacement de l'usine de Schindler ( Auchswich est à 40 km de Cracovie ). Certaines oeuvres comme celle de Zbigniew Libera ( - photo "transformées" de déportés ) sont pour le moins curieuses voire choquantes.

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18 octobre 2011

Primaires socialistes et médias

" Enfin les difficultés commencent!" doit se dire en François Hollande en paraphrasant Léon Blum, après sa nette victoire aux primaires citoyennes du PS.
Deux constats :
1 - Le débat politique disparaît. " En adoptant les primaires, les socialistes ont cédé aux injonctions médiatiques à la transparence et à l'ouverture. Journalistes et sondeurs sont globalement favorables à une procédure qui globalise et dramatise la compétition politique". Remi Lefevre prof. de sciences po à Lille ( Le Monde ).Comme l'a ecrit Laurent Fabius en 2009 " Désormais, c'est l'opinion qui fait le parti"
La vie politique est devenue un feuilleton médiatique, arbitré par les sondages où priment les petites phrases, les commentaires sur les ambitions personnelles, et la compétition politique conçue comme " une course de chevaux" ( horse race journalism selon les sociologues des médias anglo-saxons ) avec les favoris, le mieux placé. Entre le 31 mars 2009 et le 22 septembre 2011, il y a eu 35 sondages consacrés aux primaires ! Alors pourquoi débattre ?
2 - Le manque de distance des médias. Les grands médias, et particulièrement les chaînes d'info télé, tout à cette euphorie, ont consacré un temps disproportionné aux primaires. Jusqu'à saturation : une amie, sympathisante socialiste et fidèle auditrice de France Inter ( ce n'est pas un pléonasme !) me disait dimanche dernier son ras le bol de la place occupée par les primaires sur cette radio. Le phénomème a été général par la place occupée et l'absence d'analyse critique de la part des journalistes, ce qui tendrait à conforter l'idée que très majoritairement les journalistes ont une sensibilité politique de gauche ( 80 % selon certains ?). Si des primaires à droite avaient occupé une telle place dans les médias, que n'aurait-on entendu ! Les règles d'équilibre auxquelles doit veiller le CSA entre majorité et opposition font que c'est probablement les autres partis et candidats de gauche qui vont le plus pâtir de cette omniprésence socialiste, car le temps consacré à l'opposition est par exemple pour BFM TV dans un rapport de 1 à 3 au bénéfice de l'opposition. Je comprend l'agacement de Mélenchon, Eva Joly et autre Poupom (!).

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10 octobre 2011

Télé Danger

" Chaque heure passée devant la télévision après l'age de 25 ans amputerait l'espérance de vie moyenne de 21,8 minutes "
"Regarder la télévision avant l'âge de 2ans est associé à des retards de langage, à des retards cognitifs et, plus tard dans la vie, à des résultats scolaires plus faibles et des troubles de l'attention, avec un temps de concentration réduit"

Extrait d'études épidémiologiques américaines reprises dans les pages Sciences et techno du Monde du8 octobre 2011.

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9 octobre 2011

Impôts locaux , Paris paradis fiscal

En matière de fiscalité le projecteur médiatique est le plus souvent braqué sur les impôts ayant un fort impact symbolique comme l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), l’impôt sur le revenu et la CSG, et pratiquement jamais sur un autre impôt taxant le patrimoine qui comporte de fortes inégalités : la taxe foncière sur les propriétés bâties. C’est un impôt direct local, important dans notre dispositif fiscal et en dehors de son mode de calcul archaïque, très inégalitaire dans sa répartition entre les territoires.
La taxe foncière sur les propriétés bâties – TFPB - touche tous les propriétaires et procure 24 milliards d’euros chaque année, soit six fois plus que les 4 milliards de l’ISF et pratiquement 50 % du produit de l’impôt sur le revenu (51,2 milliards en 2008). La taxe foncière touche 58 % des Français propriétaires de logement, alors que l’impôt sur le revenu n’est payé que par 52 % des contribuables. Pour un très grand nombre de Français, Il pèse plus lourdement que l’impôt sur le revenu. Ce n’est pas par hasard, même si cela est peu connu, qu’en 2008, 60 % des bénéficiaires du bouclier fiscal se sont vu restitués tout ou partie de leurs taxes foncières à hauteur global de 1 % du coût total du bouclier.
La TFPB est sans doute l’un des impôts le plus inégalitaire, à la fois dans le territoire et en fonction des revenus, puisque contrairement à la taxe d’habitation pour laquelle il existe un dispositif de plafonnement relativement efficace, il n’y a pas de dispositif d’allègement significatif de la TFPB pour les propriétaires modestes, si ce n’est le cas particulier des personnes âgées de plus de 75 ans ayant de très faibles ressources.
L’impôt foncier est donc globalement lourd dans notre dispositif fiscal, il est aussi très inégalitaire dans sa répartition géographique.
Ainsi l’examen des conditions d’imposition dans les grandes villes françaises en 2011 (cf. Forum pour la gestion des villes et des collectivités locales) montre que c’est dans la ville – Paris - où les revenus sont les plus élevés, où il y a le plus de ressources, celle où la valeur vénale moyenne du m2 des logements est la plus élevée - en moyenne 8500 € le m2 - qu’en dépit d’augmentations récentes, la taxe foncière est l’une des plus faibles de France: 612 € en moyenne en 2011 pour un propriétaire parisien ( et seulement 444 € de taxe d’habitation) alors qu’un propriétaire à Caen paie une taxe foncière moyenne de 1183 €, à Amiens 1239 €, Montpellier 1270 € et dans la plupart des grandes agglomérations en moyenne 140 % de la taxe foncière parisienne ( La contribution médiane est de 961 € cf. Nantes ). Le rapprochement avec les valeurs vénales des logements accentue l’écart dans la mesure où dans aucune grande ville des régions la valeur vénale moyenne du m2 n’excède 4000 € le m2 (Nice) et se situe en moyenne pour les plus importantes, dont Nantes, entre 3000 et 4000 € le m2. A la valorisation continue et forte de la valeur des biens s’ajoute une très faible contribution à la taxe foncière et à la taxe d’habitation.
Certes dans le système d’imposition archaïque que nous connaissons, le calcul de l’imposition à la taxe foncière (ainsi que la taxe d’habitation) n’est pas fait en fonction de la valeur vénale des habitations mais en fonction de la valeur locative cadastrale du bien, valeur locative cadastrale dont la dernière révision exhaustive remonte à 1970. Les actualisations – sans révision globale – intervenues depuis n’ont fait qu’en accentuer les travers et le caractère inadapté. Toutes les tentatives de réformes dans ce domaine, en particulier celle du début des années 1990 ont échouées. Ce qui montre incidemment la difficulté de mener à bien une réforme fiscale en France. Mais il n’en reste pas moins que la taxe foncière est un impôt sur un bien réel, et qu’à cet égard, Paris, mais aussi Boulogne–Billancourt (562 € annuel en moyenne) ou Villeurbanne (548 €) constituent de véritables paradis fiscaux locaux bien discrets. Cette situation d’inégalités massives perdure et apparaît bien peu dans les projets de réforme. Soyons impertinent : faut-il y voir un lien avec le fait que la plupart des responsables des mondes politiques et médiatiques résident à Paris et par là même bénéficient de ce système ?
Le thème de la réforme fiscale est plébiscité par 79 % des Français (TNS Sofres sept.2010). L’initiative revient au législateur. Si ce chantier est ouvert dans la période pré ou post présidentielle, il devra prendre en compte les grandes anomalies et les fortes disparités de la fiscalité locale qui créent des « niches fiscales » très inégalitaires. Il serait présomptueux de proposer des solutions simples à des questions aussi complexes. Néanmoins ne peut-on imaginer que ces grandes disparités entre collectivités soient lissées dans une sorte de « serpent fiscal » qui permettrait de limiter les écarts extrêmes et constituer un fond de solidarité au bénéfice des collectivités qui cumulent toutes les difficultés dans ce domaine ?
Ce pourrait être un premier pas.

P.m. TH moyenne Nantes en 2011 : 1021 €

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3 octobre 2011

Pas de comité de soutien pour "Manu"

Manuel Valls n'a pas de comité de soutien en Loire Atlantique. Les "Vallsiens" sont même inconnus au sein du PS selon la fédération de ce parti en Loire Atlantique. Pas étonnant : j'ai fait l'expérience au sein du PS de défendre des positions " sociale libérale" lors de congrès, et ai pu mesurer que si le degré de tolérance est grand à l'égard de positions " gauchistes", il est très limité à l'égard de positions que je qualifie de " réaliste". De là à faire fuir les modérés, il n'y a qu'un pas que beaucoup ont franchi. Sans forcément se rallier au cas adverse.
Ce qui est quand même évident, c'est qu'au second tour de la présidentielle il faudra aller chercher des électeurs beaucoup plus proches de positions de Manuel Valls que de celles d'Arnaud Montebourg.

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