21 janvier 2020

José-Alain Fralon et le temps fou des grands reporters


Le journalisme avant Internet  au temps fou des grands reporters thème de l’Observatoire des médias de l’université permanente de Nantes le vendredi 24 janvier  par Alain-José FRALON ancien grand reporter au Monde

José-Alain FRALON : Journaliste et auteur. Il a été rédacteur en chef-adjoint au Monde après en avoir été le correspondant à Bruxelles de 1985 à 1991. Grand reporter il a notamment couvert la guerre au Kosovo, le procès Papon, et la chute de Ceausescu en Roumanie. Il a publié une dizaine de portraits ou récits dont  Baudoin, l’homme qui ne voulait pas être roi Fayard 2001, Maurice Ronet, le splendide désenchanté, Equateurs 2013, Les secrets du Tour de France, Equateurs 2013. Son dernier livre Le journalisme avant Internet a été publié à  La Tengo Editions en 2019.

« …Cette aventure  là était peut-être en train de disparaître gentiment. Elle avait eu ses héros, ses vedettes, ses personnages, ses saltimbanques et aventuriers, des « figures » et des « calibres ». Il fallait raconter, mouliner à nouveau cette belle histoire à l’intention de la nouvelle génération – celle du multimédia, de la TV à toute heure et de la tyrannie des réseaux sociaux. Avant le numérique, le métier avait compté un certain nombre de « numéros ».
« Alors José-Alain Fralon […] se mit au clavier. L’objet de [son] récit en forme de galerie de portraits n’est pas la presse, ni même une réflexion savante sur cette non-entité qu’on appelle aujourd’hui « les médias ». Le sujet de Fralon, ce sont les journalistes – « baveux », « gratteux », soutiers ou vedettes – qui vidèrent des Montblanc et épuisèrent des Remington dans la préhistoire de l’ « avant –Internet »…Alain Frachon Le Monde 17/01/2019

Vendredi 24 janvier 2020 Amphi 400 Fac de pharmacie 9 rue Bias  De 14 h 30 à 16 h
Accès 8 € pour les personnes non abonnées à l’Observatoire des médias de l’université permanente (033300) et à l’Atelier des médias (033301).
Présentation : Jean-Claude Charrier

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17 janvier 2020

Merci Macron !

Ce n'est pas de l'ironie mais une vraie satisfaction éprouvée en lisant Ouest France ce matin
Voilà des années - 10 ans exactement - que j'ai fait cette proposition dans un article " Pour sauver la presse avec ses lecteurs". 

Si l’on considère que la presse écrite quotidienne est un élément indispensable et même vital, de la vie démocratique -  comme le sont les partis politiques -  il serait logique que l’abonnement à un quotidien, qui est un engagement financier non négligeable, mais si important pour la santé financière des journaux, soit favorisé fiscalement comme l’est l’engagement dans un parti politique. C’est à dire qu’il donne droit à un crédit d’impôt du même ordre que celui accordé aux citoyens qui font vivre la démocratie à travers les partis politiques. L’avantage serait double : pour le lecteur citoyen qui a parfois bien du mérite à payer d’avance un service dont la quotidienneté est souvent décalée et la régularité parfois aléatoire ; pour les journaux qui logiquement préfèrent dépendre de la fidélité de leurs lecteurs, plutôt que de subventions directes de la puissance publique. La mise en œuvre d’un tel dispositif est simple. Il suffit de prévoir cette possibilité dans la Loi de finances. Le parallélisme avec les cotisations aux partis politiques peut être copié à cet égard.

Je l'ai fait connaître à de nombreux invités de l'Observatoire des médias de l'université permanente. Elle a été reprise très positivement par Bruno Frappat dans sa chronique hebdomadaire dans La Croix il y a quelques années, et je l'ai renouvelée à l'occasion du dialogue en cours Citoyens Médias.
Cela vient peut être un peu tard et mettre ça sous conditions de ressources - un travers macronien permanent - va limiter fortement la portée de cette mesure. C'est néanmoins un premier pas dans le bon sens.

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16 janvier 2020


La prochaine conférence de l'Observatoire des médias le 24 janvier sur le thème Le journalisme avant Internet, au temps fou des grands reporters avec José-Alain FRALON , que je présenterai.

https://up.univ-nantes.fr/le-journalisme-avant-internet-au-temps-fou-des-grands-reporters-jose-alain-fralon-2573245.kjsp?RH=UP

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Bonnes nouvelles

9 janvier 2020

Myriam Revault d'Allonnes invitée de l'OMUP


Myriam REVAULT D’ALLONNES invitée de l’Observatoire des médias de l’université permanente le vendredi 10 janvier 2020 à 14 h  30. Elle interviendra sur le thème : La vérité en sursis : un danger pour les démocraties ?
Myriam REVAULT D’ALLONNES est une philosophe française, professeur émérite des universités à l’Ecole pratique des hautes études. Elle est également chercheuse associée au CEVIPOF (Centre de recherches politiques de Sciences Po). Elle a enseigné à l’Ecole doctorante de Sciences Po Paris et a dirigé de 2006 à 2013 la collection de philosophie pour enfants « Chouette ! Penser » aux éditions Gallimard-jeunesse.

Spécialiste d’Hannah Arendt et de Paul Ricoeur, Myriam Revault d’Allonnes a consacré ses ouvrages à la crise de la vie démocratique, avec notamment  « Pourquoi nous n’aimons pas la démocratie » (2010) et « Le Miroir et la Scène » (2016). Elle a publié fin 2018 « La faiblesse du vrai » aux éditions du Seuil.
Partant de la notion de « post-vérité » désignée comme mot de l’année par le dictionnaire d’Oxford et qui a suscité beaucoup de commentaires journalistiques, notamment sur le phénomène des fakes news, elle constate que le phénomène a peu suscité de réflexion de fond. Les fakes news existent mais il ne suffit pas de leur opposer des faits vérifiés. Le débat démocratique ne se nourrit pas seulement des faits vérifiables, mais aussi de fictions. Le métier de journaliste consiste aussi à rendre compte des imaginaires politiques où les faits prennent un sens. Un PIB ne dit rien du type de société que nous voulons. Mais toutes les fictions ne se valent pas. Elles peuvent conduire à l’émancipation ou mettre en scène la servitude. L’irruption de la « post-vérité » met en question la possibilité même d’un monde commun.
Vendredi 10 janvier 2020  41 Bd de la Prairie aux Ducs - Nantes  De 14 h 30 à 16 h
Accès 8 € pour les personnes non abonnées à l’Observatoire des médias de l’université permanente (033300) et à l’Atelier des médias (033301), dans la limite des places disponibles.
Présentation : Patrice Saint André, Jean-Claude Charrier

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5 janvier 2020

Notre Dame sauve la face


Le soir venu, bien éclairée, Notre Dame de Paris sauve la face. On contourne à distance.

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2 janvier 2020

Bonne année


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