25 novembre 2019

Municipales : Une coquille(presque) vide


Nous sommes dans la période pré-électorale des élections municipales de mars prochain. Dans ce scrutin  plus de la moitié des 639 000 habitants  de Nantes Métropole n’auront à voter et débattre ni sur l’assainissement, la voirie, l’urbanisme, le logement, l'environnement, les déplacements, les transports sans parler des grands équipements et aménagements et d’une part importante des impôts locaux, qui sont de la compétence de la Métropole. Ces questions seront peut être abordées à Nantes même, qui de fait gouverne la Métropole, mais pour les 23 autres communes elles seront hors sujet, comme c’est le cas depuis près de 20 ans. Une aberration démocratique qui a la vie dure et qui “surfe” sur la bonne image des maires. Tout au plus a-t- on concédé  depuis 2014 que les listes communales doivent “flécher” les candidats susceptibles de siéger au Conseil communautaire de la Métropole. On a gardé le même nombre d’élus dans les communes qu’à l’époque où ils s’occupaient de tout. Maintenant leur rôle est on ne peut plus réduit et toutes les grandes décisions relèvent de la Métropole où la technostructure domine.
Ce qui est fascinant c’est de constater que ce mouvement touche maintenant la grande majorité des communes via les intercommunalités. Le pouvoir n’est plus local il est intercommunal, mais les élections restent exclusivement locales. Il y a toujours autant de conseillers municipaux, mais la grande majorité d’entre eux ne débattent plus  et ne se prononcent plus  sur les questions essentielles. Le pouvoir est ailleurs. Certains s’étonnent après cela qu’il y a dans notre cher pays un malaise démocratique...
Faute de mieux, il faudrait demander  dans la prochaine campagne électorale que  les têtes de liste nous fassent part dans leur programme  de leurs projets pour la Métropole ou pour les intercommunalités. Ce serait un service minimum.


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22 novembre 2019

Antoine de Tarlé invité de l'OMUP le 29 novembre

Bonnes nouvelles

17 novembre 2019

Jean-François KAHN à l'Observatoire des médias

Venant  de Bordeaux où la veille il avait parlé de La civilisation des Lumières devant 1 100 personnes, Jean François Kahn était notre invité vendredi 15 novembre sur le thème Médias : peut-on tout dire aujourd'hui ?
L'amphi de 500 places de la fac de médecine était quasiment plein et les collègues à l'entrée ont du gérer les files d'attente comme jamais.

                                Patrice Saint André et Jean-François Kahn

                               Vue partielle de l'amphi 9
Photos JCC

Peut-on tout dire aujourd'hui ? est d'emblée complété par  Doit-on tout dire ? JFK constate un rétrécissement de ce qui peut  être dit aujourd'hui. Les phénomènes de mode jouent leur rôle. Il cite le génial Mozart qui a quand même produit  La clémence de Titus contesté par notre invité. De même certaines oeuvres de Baudelaire ou de Mallarmé.
Tout dire en fonction des publics est un élément de la réponse dans un contexte où  "La bombe atomique des réseaux sociaux" dessine un nouveau cadre. il y a également des choses que l'on ne veut pas entendre.
Il rappelle son expérience des rédactions où la critique des livres était cadrée par "C'est un auteur ami" ( Jean Daniel ) ou " Il est de notre camp !" et la place considérable occupée à gauche par Foucault pour qui  la délinquance était une dissidence légitime. A la droite extrême,  le dernier livre d' Eric Zemour permet à JFK d'illustrer et de douter de l'attachement républicain de l'auteur.
Interrogé sur l'engagement ou la neutralité du journaliste il est très clair " La neutralité n'existe pas"
et cite Emmanuel Kant " Ce que vous êtes contribue à ce que vous percevez". Et de rappeler sa vie d'éditorialiste du matin à Europe 1 où il fallait choisir entre douze sujets et les hiérarchiser. Il préconise une règle d'honnêteté en la matière : " Avouer ses à-priori".
Il resitue le mouvement des gilets jaunes, où il perçoit "quelque chose de pervers", dans une double perspective: la réduction du pluralisme dans la presse quotidienne où seulement deux titres nationaux ont du poids, et le référendum de 2005, clairement opposé au Traité européen mais qui est néanmoins passé "en douce" ultérieurement.
Répondant aux questions du public, il relative les défaillances journalistiques dans la " récente arrestation de Xavier Dupont de Ligonnès" dans laquelle les sources à priori sûres ont été les premières défaillantes.
Des applaudissements spontanées saluent son refus de boycotter le dernier film de Roman Polanski. Il rappelle Louis Ferdinand Céline l'un des meilleurs écrivains du XXè siècle et ses écrits lourdement antisémites.
Au regard de l'évolution du vocabulaire médiatique ou politique de plus en plus transgressif, il préconise de rejeter toute critique qui animalise les adversaires ( " Balance ton porc!"). C'est une pratique caractéristique des dictatures.

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10 novembre 2019

Mur de Berlin, mur d'expression

Des fragments du mur de Berlin ont été conservés et ont été utilisés par des graphistes et artistes internationaux. Retour de Berlin, en 2011.







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Le Vernoscope

Proposition N° 1 : Implanter à Nantes un musée des technologies du futur et de la mer. Un tel projet serait concevable dans le droit fil du Musée Jules Verne et pourrait en constituer une extension. Conservant l’esprit du plus glorieux des Nantais, il projetterait son œuvre dans le XXIème siècle. Sans trop insister sur le patrimoine et la construction navale (Saint-Nazaire restant complémentaire), il pourrait avoir l’ambition d’être le Futuroscope de la mer, traitant du vaste domaine qui peut englober aussi bien l’énergie, les biotechnologies, etc. Démarche authentiquement « vernienne » qui aurait sa place dans le port et complèterait les réalisations plus ludiques de la Prairie-au-Duc.

C'est une proposition présentée en 2010 devant le Conseil de Développement de Nantes Métropole par Yves Lainé membre devenu par la suite président des Transbordés, association porteuse du projet  de Transbordeur du XXIè siècle. Ce projet qui portait déjà le nom de Vernoscope ( marque déposée à l'IPI) a été repris dans les propositions que nous avons présentées à l'occasion du Grand Débat sur la Loire. Comme les autres propositions : Jardin " estufia fria" ( Chaud Froid) dans la carrière Miséry , volière Audubon dans le même lieu, quai d'accostage des paquebots et bien sûr le Transbordeur (cf., http://www.lestransbordes.org/) elles n'avaient pas été retenues ni même vraiment discutées.

D'où la satisfaction de voir dans la presse cette semaine, Johanna Rolland proposer pour le prochain mandat de transformer le fameux bâtiment historique Cap 44 bleu et blanc, en bordure de la carrière Miséry, en " musée" qui engloberait le musée Jules Verne actuel et intégrerait des éléments très semblables à ceux que nous présentions en 2010. Tant mieux ! Les bonnes idées doivent être largement partagées. Il faudra passer aux actes en n'écartant pas ceux qui les ont semées.



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5 novembre 2019

Jean-François Kahn le 15 novembre à l'OMUP

Comme le relate Ouest-France aujourd'hui, nous recevrons vendredi 15 novembre Jean-François Kahn dans le cadre de l'Observatoire des médias de l'Université Permanente. Le thème : Médias, peut-on tout dire aujourd'hui ?

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3 novembre 2019

Poutine à Saint Petersbourg

On peut penser que la rénovation, la beauté du centre historique de Saint Petersbourg, l'impression de bâtiments repeints chaque année " comme au bord de la mer", ainsi que les infrastructures routières de la périphérie doivent beaucoup à l'enfant du pays, Vladimir Poutine. Né dans les quartiers populaires de cette ville dans les années 50, il y a vécu la plus grande partie de sa vie avant d'accéder au pouvoir suprême, notamment dans les années 1970-1780 comme agent du KGB puis adjoint au maire de Saint-Pétersbourg, Sobtchak. Repères photographiques.

L'immeuble de la Sécurité Publique ex KGB sur la Perspective Liteiny

Google street

"Humour" local: " On rentrait dans l'immeuble du KGB et on sortait en Sibérie..."


l'Institut Smolny au bord de la Néva siège de l'Hotel de Ville où Poutine débuta vraiment sa carrière politique comme adjoint au maire (en compagnie de Medvedev). La statue de Lénine accueille les visiteurs ( sur rendez-vous). Le lieu est chargé d'histoire : c'est de là que Lénine dirigea l'insurrection d'octobre 1917, Kirov leader populaire concurrent de Staline y fut assassiné en 1934, l'édifice étant alors le siège du parti communiste local.

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