Anaïs DENET et Eléonore DUPLAY invitées de l'Observatoire des médias le 25 février

 

Anaïs DENET et Eléonore DUPLAY journalistes télé nantaises invitées de l’Observatoire des médias de l’université permanente de Nantes le 25 février sur le thème Notre journalisme de terrain et d’enquêtes

 

 

 

Anaïs DENET -Journaliste originaire de Picardie, elle est diplômée de l’Ecole supérieure de journalisme de Lille et Sciences Po Lille, ex-correspondante dans l’Ouest de la France pour RMC et BFM TV. Elle a publié en 2019 Troadec et moi aux éditions Denoêl et est actuellement reporter d'images à Télénantes, en charge des faits-divers.

Eléonore DUPLAY –Journaliste, elle travaille à Nantes pour France 3 Pays de la Loire, où elle suit notamment, les affaires judiciaires, les questions concernant le maintien de l’ordre, les mouvements sociaux et les sujets liés à l’environnement. Installée dans la région depuis 2011, elle a consacré plusieurs séries de reportages à Notre-Dame-des-Landes pour France 3 Pays de la Loire et a publié aux éditions du Seuil en octobre 2021 Notre-Dame-des-Landes, après la lutte.

La publication de deux livres rédigés à partir d’évènements dans la région nantaise – L’affaire Troadec et l’abandon de l’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes - est l’occasion de mieux connaitre le journalisme de terrain et d’enquêtes aujourd’hui.

Présentation : Patrice Saint André

Vendredi 25 janvier 2022  de 14 h 30 à 16 h Amphi 400 fac de pharmacie9 rue Bias    à Nantes

8 € pour les personnes non abonnées au cycle des conférences de l’Observatoire des médias (033300) ou à l’Atelier des médias (033301) – Respect des consignes sanitaires.

 

Chute de la vente de la presse papier au numéro

 Extrait de la newletter de Marianne 17 février

En France, l’univers des quotidiens nationaux se rétrécit. Si la tendance se poursuit au même rythme, à la fin du prochain quinquennat, ils auront quasiment disparu dans leur version papier. C’est ce qui ressort de la publication des chiffres de l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias (ACPM) pour 2021.

Avec, chaque jour, 27 566 exemplaires vendus au numéro, Le Monde distance nettement Le Figaro (21 700 exemplaires), Libération (9 610 exemplaires), Les Échos (5 969 exemplaires) et La Croix (2 270 exemplaires). En 2017, ces quotidiens s’ordonnaient de la même manière avec des ventes respectives de 48 113 exemplaires (Le Monde) , 43 191 exemplaires (Le Figaro), 19 373 exemplaires (Libération) , 10 787 exemplaires (Les Échos) et 3 576 exemplaires (La Croix). En quatre ans, à peine, les ventes ont donc, pour la plupart, diminué de moitié.

En 2030 plus de quotidiens papier ?

La plage la plus sudiste de Bretagne

 C'est la plage la plus au sud de la Bretagne sur la commune de Pénestin près de l'embouchure de la Vilaine. A l'image de ses magnifiques couleurs sous le soleil, surtout le soir, elle s'appelle "la plage de la mine d'or" non pas qu'il y ait eu une véritable mine d'or mais, oui,  une tentative d'exploitation au XIXè siècle. Pas rentable, pas de quoi entrainer la Ruée vers l'Ouest ! Une belle destination.

Préfet : les Canaris confondus avec les gilets jaunes

 

L'écharpe jaune des supporters du FC Nantes - familièrement appelé les Canaris en raison de la couleur de leur maillot - est-elle insupportable au préfet de Loire Atlantique, qui a pris cette semaine un arrêté pour interdire le centre ville de Nantes à ces supporters, le jour de rencontre de coupe de France avec Bastia ? Le jaune à l'image des gilets jaunes lui monte-t-il au nez comme la moutarde ? 

Chouët excellent dessinateur du journal à Nantes ( bien meilleur que le très conformiste Chaunu ) n'a pas manqué de relever cette décision absurde qui n'est pas à l'honneur du représentant de la République. La liberté de circuler n'est-elle pas un droit fondamental ? Les supporters sont-ils assimilés  à des blacks blocks ? Ce mépris affiché est à mes yeux, bien dangereux.

Le préfet avait déjà, il y a peu de temps, fait preuve d'un zèle remarqué en faisant de Nantes la seule ville de France - avec Paris - où le masque était obligatoire dans toute la ville, sans que la situation sanitaire le justifie. 

Une folle journée différente et appréciée

 Une qualité d'écoute exceptionnelle, des interprètes virtuoses et communicants leur passion, un programme séduisant et accessible, une gestion fluide des files d'attente, bref cette Folle Journée dédiée à Schubert, nous a séduit. 

Nous avons assisté samedi à deux concerts de style différent, le premier dans une salle de 200 places où se produisaient cinq artistes exceptionnels, le Quatuor Ardeo et Tanja Tetzlaff au violoncelle dans une oeuvre bien connue et d'une grande sensibilité le Quintette à corde en ut majeur, et un autre concert comportant notamment le concerto pour piano et orchestre n°3de Beethoven avec le Paris Mozart Orchestra et la pianiste virtuose Nathalia Milstein dans la grande salle où les spectateurs étaient concentrés à l'orchestre.

Des oeuvres intenses, remarquablement interprétées captant l'attention d'un public beaucoup moins toussoteux que trop souvent à la Folle Journée : un effet positif du Covid et des règles sanitaires ? !!

Alexandra SCHWARTZBROD de Libération invitée de l'Observatoire des médias

 Malgré le contexte difficile, nous continuons nos conférences débats de l'Observatoire des médias de l'université permanente de Nantes. Dans le respect des règles sanitaires, avec un public en présentiel fidèle. Notre prochaine invité est Alexandra Schwartzbrod directrice adjointe de Libération vendredi 4 février.

Libération et le conflit israélo-palestinien thème de la conférence débat de l’Observatoire des médias le 4 février 2022 avec Alexandra SCHWARTZBROD directrice adjointe de Libération

 

Alexandra SCHWARTZBROD – Journaliste aux Echos de 1989 à 1994,  directrice adjointe de la rédaction de Libération où elle est entrée en 1994, Alexandra Schwartzbrod est une  spécialiste du Moyen Orient. Elle a été correspondante à Jérusalem de 2 000 à 2003. Essayiste et romancière, elle a reçu le prix SNCF du polar en 2003 pour Balagan et le Grand prix de la littérature policière en 2010 pour Adieu Jérusalem, deux romans qui composent, avec Les Lumières de Tel-Aviv, paru en 2020 aux éditions Rivages/ Noir, un cycle consacré à Israël.

Grande spécialiste du Moyen-Orient, Alexandra SCHWARTZBROD est particulièrement bien placée pour faire le point sur le conflit israélo-palestinien qui n’a pas quitté l’actualité internationale depuis des décennies. Un conflit sans fin ? Une conférence débat qui permettra de mieux connaitre ce conflit et le regard porté par un journal engagé comme Libération.

Présentation : Madie Magimel

Vendredi 4 février 2022  de 14 h 30 à 16 h Amphi 9 fac de médecine  à Nantes, 1 rue Gaston Veil, Nantes

8 € pour les personnes non abonnées au cycle des conférences de l’Observatoire des médias (033300) ou à l’Atelier des médias (033301) – Respect des consignes sanitaires.

Aude Dassonville à l'Observatoire des médias le 28 janvier

 

Interviewée par Patrice Saint André, Aude Dassonville journaliste spécialiste des médias au Monde nous a présenté un panorama de la presse française dans cette phase de précampagne des présidentielles 2022 et a répondu aux nombreuses questions des auditeurs.

Nantes 13è ou 23è des villes préférées, il faut choisir son quotidien

 Lire chaque jour les deux quotidiens nantais ( je ne reçois pas 20 minutes) est édifiant quant au souci d'informer ou de ne pas déplaire. 

Exemple flagrant hier  dans Presse Océan  et aujourd'hui dans Ouest France sur le thème de l'attractivité de Nantes. Le  sujet a été mis dans l'actualité par le classement des villes préférées des Français parue dans le JDD du dimanche 30 janvier . Cette enquête est largement reprise par PO, mais pas dans  OF qui n'en dit mot et préfère se référer au  classement  des Villes et villages où il fait bon vivre ( OF)., qu'il est seul à diffuser.

Le classement du JDD  a été largement diffusé et commenté dans la presse locale radio télé, le second très confidentiel et discret, même dans la mise en page. Jugeons sur pièce.

Sans doute la 23è place de Nantes , en recul, n'est pas de nature à conforter le discours politique locale. Ouest France ne dit mot de cette enquête, mais ( avec le service com de la ville ?) trouve un sondage pas glorieux qui fait gagner 10 places à notre chère métropole pour se classer 13è (cf. encart). Ce choix éditorial de OF " pour les besoins de la cause" ne fait pas les gros titres. Le très légitimiste journal local, pour ne pas dire plus,  n'en sort pas grandi.