28 juin 2017

L'esprit public disparaît de France Culture...

Philippe Meyer a annoncé dimanche 25 juin la fin de son émission de débats exemplaires sur France Culture " L'esprit public". Une émission " qui rend(ait) plus intelligent" comme le pensaient beaucoup d'auditeurs. Un lieu où l'on s'écoutait, débattait, en prenant son temps sans être le porte parole de qui que ce soit. J'ai toujours eu beaucoup de plaisir à entendre Philippe Meyer, Jean-Louis Bourlanges centriste, ancien député européen, Thierry Pech président de Terra Nova, Sylvie Kaufmann du Monde, la très pertinente journaliste allemande souvent présente, et tous les autres participants depuis des années, tous de grande qualité et d'une courtoisie exemplaire.
Une sèche lettre recommandée de Sandrine Treiner la directrice de France Culture lui a notifié son départ sans argument ( comme Delphine Ernotte à l'égard de David Pujadas). " Un homme blanc de plus  de 50 ans " en moins dans les médias ?
"Il faut être économe de son mépris, il y a tellement de nécessiteux..." a conclu Philippe Meyer.

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23 juin 2017

Pont transbordeur à Gorges


Avec Yves Lainé et quelques amis sur place, nous avons assisté mercredi soir 21 juin au conseil municipal de Gorges dont l'objet était la présentation du pont transbordeur de Gorges, prévu comme équipement durable dans le cadre du Voyage dans le vignoble.
Les réflexion et commentaires d'Yves et de moi-même à l'issue de cette séance.

On recevait Jean Blaise qui venait présenter la situation .
Il y a eu débat, car des CM reprochent à Nantes Métropole :
  • D’avoir mal amené le projet, au moment où il était ficelé
  • C’est vraiment au dernier moment que les gorgeois sont associés.
  • Il y a d’autres priorités, comme l’aménagement autour du pont existant, mais NM n’est pas compétente
L’enthousiasme de quelques-uns et de Jean Blaise l’emporte cependant, mais sans vote car l’accord a déjà été acté.
Voici quelques images de la salle. Affaire à suivre. Y.L.

Tout à fait d'accord avec Yves.
On est un peu face à un processus semblable à celui de Nantes Métropole où les grandes décisions sont prises au niveau du Conseil communautaire et "imposées" aux communes.
Critiques aussi à l'égard du département qui met 100 000 € au pot, mais ne répond pas aux demandes d'amélioration du pont routier seule liaison entre les deux parties de Gorges.
Par ailleurs, un flou sensible sur les questions de maintenance et d'utilisation pratique.
Le pont transbordeur a manqué au sein du conseil proprement dit d'un avocat passionné comme l'était le représentant du conseil communautaire de Clisson Sèvre et Maine Agglo, Aymar Rivallain. Le maire Claude Cesbron était dans la discrétion qui lui est - semble-t-il - naturelle.
Bref le processus suit son cours. JCC


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16 juin 2017

Bienvenue

bienvenue   歓迎 (kangei)  bienvenido  welcome 

                 L. N.


C'est le pont transbordeur que Nantes n'aura pas

" C'est le pont transbordeur que Nantes n'aura pas " C'est ainsi que Jean Blaise a présenté devant les élus de la communauté Clisson Sèvre et Maine agglo, le projet de pont transbordeur sur la Sèvre au Liveau à Gorges en 2018. Déception de sa part face au élus nantais timorés qui l'ont refusé ? 
En tout cas, si le projet se concrétise ce sera bien le premier pont transbordeur depuis un siècle...
Hebdo Sèvre et Maine 15 juin 2017

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Les vrais résultats des législatives

Le Monde du mardi 13 juin illustre parfaitement les vrais résultats du 1er tour des élections législatives. Cela met bien - ou remet bien - les rapports de force réels dans le pays. La masse grise est la plus inquiétante. Par rapport aux inscrits, LR+ et PS+ font davantage de voix que LRM. La répartition des sièges relève de notre système électoral dont les excès devront sans doute être corrigés.


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15 juin 2017

Musée d'arts de Nantes suite

Ouest France Nantes a bien voulu m'accueillir hier 14 juin dans sa rubrique Forum

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11 juin 2017

Musée d'arts : débaptisons l'Ecole des beaux-arts

Après six ans de fermeture et un investissement de 88,5 millions d'euros, le musée des Beaux-Arts de Nantes va rouvrir ses portes le 23 juin. Sous le nom de Musée d'arts. Exit le beau et les beaux, exit les Arts avec un grand A ! Ce changement de nom n'a guère été explicité. Comme s'il était une évidence, qui s'imposait. Significative d'un changement et d'un élargissement de sa vocation vers la création contemporaine qui par là même ne voudrait pas se reconnaître dans la notion de Beau ?
L'absence d'explication et de débat sur ce thème m'interroge. N'a-t-on pas là un équipement destiné à tous, dans un souci culturel élargi vers des nouvelles populations en particulier les  jeunes. L'émotion, le beau, le plaisir ne sont-ils  pas les accès les plus faciles vers les oeuvres d'art ?
Je ne vois pas les demandes qui ont été formulées pour ce changement de nom. Je ne vois pas de changements équivalents ailleurs et particulièrement à l'Ecole des beaux-arts. Dans cette logique ne devrait-elle pas s'appeler l'Ecole d' arts, comme le pont du même nom. Est-ce que cela participe de la banalisation des arts, de la lutte contre l'élitisme et du bannissement de ce concept forcément  archaïque du Beau. Pourtant j'entends tous les jours les gens se souhaiter une " belle" journée, un "bel" été, une "belle" rencontre voire de "beaux" enfants...
Ce n'est peut être qu'un effet de mode, comme celui qui conduit la SNCF a débaptiser ses TGV - mondialement connus et appréciés - pour l'appellation improbable d" InOui" !
J'espère quand même voir dans quelques jours, un beau musée avec de belles oeuvres et de belles créations (et un bon restaurant !).

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10 juin 2017

88-2017 De la France Unie à la France en Marche

Pour avoir vécu comme acteur les élections législatives de 1988 sous la bannière de la majorité présidentielle de la France Unie, je ne peux m'empêcher de faire le rapprochement avec la situation politique actuelle. Certes la victoire de Mitterrand sur Chirac n'avait pas l'ampleur de celle de Macron sur Marine Le Pen, mais sa victoire à 54 % était néanmoins nette et les législatives s'annonçaient très favorables au camp du président. Sachant qu'une majorité d'électeurs souhaitaient Michel Rocard, Mitterrand avait pris les devants en annonçant qu'il en ferait son premier ministre ( et en lui savonnant la planche par la suite...).
Poussé par Claude Evin, j'ai été le candidat de la France Unie dans la (nouvelle) 10e circonscription dite le Vignoble. Le slogan était très consensuel, très centriste et dans sa Lettre aux Français F. Mitterrand gommait toutes les aspérités et voulait faire oublier la cohabitation très dure avec Jacques Chirac. La campagne avait été passionnante pour le fervent rocardien que j'étais, et l'accueil, l'attente, avec des centaines de participants à certain meeting, était très stimulants. Entourée d'une équipe très sympa j'avais obtenu près de 36 % des voix dans un secteur défini comme nettement conservateur dont le député était Maujouan du Gasset par ailleurs maire de Gorges. Il passait au 1er tour avec 54% des voix. Nous n'étions à l'époque que quatre candidats ( Gautier pour le FN et Gouty pour le PC se partageaient le  reste des voix). Nous n'étions pas dans l'inflation des candidats d'aujourd'hui - 15 sur la 10è - pour la plupart motivés par l'aspect financier des campagnes !
Après le 1er tour, très favorable à la majorité présidentielle, une très forte majorité se dessinait à l'Assemblée nationale. De façon tout à fait inédite, François Mitterrand avait cru nécessaire de dire ( connaissant bien le PS et/ou pour ne pas faciliter la tâche de Michel Rocard) qu'il n'était pas bon "qu'un seul parti ait la majorité absolue des députés". Ce fut le cas et le gouvernement de Michel Rocard a du bagarrer dur pour faire passer certains textes comme la CSG...
Emmanuel Macron est sur une ligne proche de celle de La France Unie et son entente avec Edouard Philippe paraît excellente. La majorité absolue qui se dessine à l'Assemblée Nationale sera-t-elle un cadeau empoisonnée ? On peut le craindre, mais la politique est pleine de risques !

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3 juin 2017

Pujadas, Taddéi, deux hommes blancs de plus de 50 ans en moins sur les écrans

Delphine Ernotte présidente de France Télévision nommée par le CSA, avait marqué son entrée en fonction en soulignant qu'à ses yeux, il y avait sur les écrans de la télévision publique " Trop d'hommes blancs de plus de 50 ans". Elle vient d'en éliminer deux en peu de temps.
David Pujadas présentateur du 20 h de France 2 depuis 15 ans à la satisfaction du plus grand nombre de téléspectateurs, s'est vu débarqué de son poste, sans motif réel et sans ménagement ( " Fin de cycle" qu'est-ce que ça veut dire ?). Toute la rédaction de France 2 a été choquée et lui a manifesté son soutien. Une motion de défiance a été adressée  à Delphine Ernotte et à Michel Fieds le directeur de la rédaction, qui, entre temps, a démissionné jouant son rôle de paratonnerre. Bref, une manifestation choquante d'un pouvoir qui n'a pas un bilan glorieux, ni dans les audiences, ni dans la qualité des programmes. L'excellente audience dont bénéficiait David Pujadas grâce à son grand professionnalisme et son éthique journalistique, se retrouvera-t-elle avec Anne-Sophie Lapix choisie à sa place ? J'ai quelques doutes : son émission sur France 5 de 19 h à 20 h m' apparait typique d'un entre-soi parisianiste et un bon exemple du politiquement correct. On verra bien.
Deuxième " homme blanc de plus de 50 ans" mis à l'écart : Frédéric Taddéi qui dans son émission culturelle Hier, aujourd'hui et demain, diffusée une fois par mois le mercredi ( après avoir été quotidienne et hebdomadaire...) qui avait le grand mérite de nous faire découvrir des auteurs souvent surprenants, qu'on ne voit jamais sur nos écrans. France 2 a décidé de le reléguer au-delà de minuit. Avec élégance Frédéric Taddéi décide d'arrêter : il a raison. Ce mépris pour des hommes de talent est insupportable.

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