29 janvier 2023

Mireille DUMAS à l'Observatoire des médias le 3 février

 

Mireille DUMAS invitée de l’Observatoire des médias de l’université permanente, vendredi 3 février à la fac de médecine sur le thème Vie privée Vie publique, 20 ans de rencontres télévisées


Mireille DUMAS, journaliste, réalisatrice de documentaires, productrice et animatrice de télévision. Elles a notamment animé les émissions Bas les masques, La vie à l'endroit, Vie privée Vie publique, Signé Mireille Dumas. Elle a publié récemment Rencontres inoubliables, Vie privée Vie publique  Edit.  Le cherche midi.

« Je n’ai jamais aimé la télévision miroir. Ma démarche a toujours été de donner à voir et à entendre nos différence dans ce tronc commun qu’est l’humanité ». Avant-propos  du livre Rencontres inoubliables.

Présentation : Madie Magimel

Vendredi 3 février 2023  de 14 h 30 à 16 h Amphi  9  fac de médecine 1 rue  Gaston Veil à Nantes. 

8 € pour les personnes non abonnées au cycle des conférences de l’Observatoire des médias (033300) ou à l’Atelier des médias (033301)

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18 mars 2022

De retour de Kiev, Dorothée Olliéric invitée de l'Observatoire des médias de l'université permanente vendredi 25 mars

 



Grand reporter au féminin, prochaine conférence de l’Observatoire des médias de l’université permanente de Nantes le 25 mars  avec Dorothée OLLIERIC grand reporter à France Télévision

 

Angers. Dorothée Olliéric, grand reporter, se confie sans fard

 

Dorothée OLLIERIC Journaliste d’origine nantaise, grand reporter à France Télévisions.  De l’Afghanistan à la Colombie, du Rwanda à la Bosnie, de la Tchétchénie à Israël, à  Kiev ces dernières semaines, Dorothée Olliéric, a couvert depuis plus de  20 ans  pour les journaux et magazines de France 2, tous les points chauds de l’actualité de la planète. Mariée, deux enfants, elle témoigne de la génération des grands reporters femmes, qui se sont imposées dans ce métier difficile de l’image télévisée. Elle a publié en 2007 avec Marie-José Brunel S’immoler à vingt ans, une infirmière française en Afghanistan témoigne, Grasset et Fasquelle (J’ai lu –poche 2009).

Dans une interview, elle confie: « Dans certains pays, la tournure devient effrayante. Voici encore dix ans, les seuls dangers que nous courrions étaient les risques de guerre. Puis, il y a eu les kidnappings. Maintenant, on est passé à la décapitation ». Elle avoue aussi dans la même interview avoir eu peur lors d'un reportage au Caire le 17 août 2013, après que son équipe et elle se sont fait molester par des manifestants et exfiltrer par les militaires, subissant ensuite un simulacre d’exécution de la part de membres des services secrets égyptiens. Elle avoue cependant : « Je n’aime pas la guerre, mais les pays en guerre. Parce que tout y est plus intense. C’est vrai, je ne suis pas toujours raisonnable. Sinon, il ne faut pas choisir ce métier ».

Wikipédia- Le Maine libre 6.12.2014

Présentation : Jean-Claude Charrier et Madie Magimel

Vendredi 25 mars 2022  de 14 h 30 à 16 h Amphi 9 fac de médecine, 1 rue Gaston Veil    à Nantes

8 € pour les personnes non abonnées au cycle des conférences de l’Observatoire des médias (033300) et à l’Atelier des médias (033301) – Respect des consignes sanitaires.

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9 octobre 2017

Lynchage et Lâcheté

Lynchage et lâcheté, deux termes forts pour qualifier ce qui s'est passé le samedi 31 octobre dans l'émission "On est pas couché"  que je ne regarde pas étant peu intéressé par le mélange des genres, et le côté bateleur de Laurent Ruquier. La chronique ci-dessous de Jean-Claude Raspiengas dans La Croix exprime une juste indignation face à cette télévision du buzz à tout prix. " Une télévision de sévices publics"

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3 juin 2017

Pujadas, Taddéi, deux hommes blancs de plus de 50 ans en moins sur les écrans

Delphine Ernotte présidente de France Télévision nommée par le CSA, avait marqué son entrée en fonction en soulignant qu'à ses yeux, il y avait sur les écrans de la télévision publique " Trop d'hommes blancs de plus de 50 ans". Elle vient d'en éliminer deux en peu de temps.
David Pujadas présentateur du 20 h de France 2 depuis 15 ans à la satisfaction du plus grand nombre de téléspectateurs, s'est vu débarqué de son poste, sans motif réel et sans ménagement ( " Fin de cycle" qu'est-ce que ça veut dire ?). Toute la rédaction de France 2 a été choquée et lui a manifesté son soutien. Une motion de défiance a été adressée  à Delphine Ernotte et à Michel Fieds le directeur de la rédaction, qui, entre temps, a démissionné jouant son rôle de paratonnerre. Bref, une manifestation choquante d'un pouvoir qui n'a pas un bilan glorieux, ni dans les audiences, ni dans la qualité des programmes. L'excellente audience dont bénéficiait David Pujadas grâce à son grand professionnalisme et son éthique journalistique, se retrouvera-t-elle avec Anne-Sophie Lapix choisie à sa place ? J'ai quelques doutes : son émission sur France 5 de 19 h à 20 h m' apparait typique d'un entre-soi parisianiste et un bon exemple du politiquement correct. On verra bien.
Deuxième " homme blanc de plus de 50 ans" mis à l'écart : Frédéric Taddéi qui dans son émission culturelle Hier, aujourd'hui et demain, diffusée une fois par mois le mercredi ( après avoir été quotidienne et hebdomadaire...) qui avait le grand mérite de nous faire découvrir des auteurs souvent surprenants, qu'on ne voit jamais sur nos écrans. France 2 a décidé de le reléguer au-delà de minuit. Avec élégance Frédéric Taddéi décide d'arrêter : il a raison. Ce mépris pour des hommes de talent est insupportable.

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7 novembre 2016

Les gros salaires de France Télévision

Un récent rapport de la Cour des comptes s'intéresse aux plus gros salaires de France Télévision et au sur-encadrement de la télévision publique ( Rapport 2010-2015 cf. OJIM).
 


Dans ce rapport, les magistrats invitent ainsi la direction à se pencher sur « le contenu effectif des postes occupés par les salariés les mieux rémunérés de l’entreprise ». En effet, 547 salariés du groupe public perçoivent un salaire supérieur à 8 000 euros bruts par mois, dont 191 bénéficient d’une rémunération supérieure à 120 000 euros annuels bruts. Aussi, le coût total des rémunérations supérieures à 96 000 euros annuels bruts s’élève à 69,6 millions d’euros, peut-on lire. Sur le modèle de ce qu’a fait la BBC, la Cour des comptes recommande donc à France Télévisions de réaliser un audit similaire afin d’évacuer ces doutes et de répondre à ces interrogations.
Plus loin, les magistrats s’en prennent à la gestion effectuée par la direction des ressources humaines pendant ces six dernières années. Une gestion « focalisée sur la conclusion de l’accord collectif » en 2013 mais qui aurait, en parallèle, laissé passer des « pratiques contestables », comme le sur-encadrement. Au sein du groupe public, le nombre de journalistes affectés à des fonctions de coordination et d’encadrement est de 26 % en 2015 par rapport aux journalistes de terrain. Le tout sur un effectif qui comptait, en 2014, 10 131 salariés.
Une « disproportion est encore plus marquée au sein de la direction de l’information où ils atteignent 40 %, dont 149 rédacteurs en chef ou rédacteurs en chef adjoint », souligne le rapport. Il y a ainsi trois fois plus de cadres chez France Télévisions, détenu à 100 % par l’État français, que dans les autres entreprises de l’hexagone…

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10 novembre 2015

Philippe Verdier licencié de France Télévision, est-ce normal ?

Le livre de Philippe Verdier " Climat investigation" " Les dessous d'un scandale planétaire" Edition Ring, ne fait pas dans la dentelle. Il s'en prend vigoureusement au GIEC, à la COP 21, et considère que les Français sont maintenus dans la peur par un matraquage sans précédent. Ses arguments sont pour certains discutables, voire erronés de l'avis de scientifiques ou de collègues journalistes.
Cette publication justifie-t-elle son licenciement par France Télévision où il est journaliste présentateur et chef du service météo ? L'obligation de réserve qu'implique ces fonctions n'a pas vraiment été respectée. Ce n'est pas contestable. Mais est-ce suffisant pour constituer une faute grave et un licenciement sec ?
Je ne peux m'empêcher à propos de cette réserve nécessaire des journalistes du service public, de penser à Thomas Legrand, journaliste politique et éditorialiste à France Inter, qui a publié en 2010 un pamphlet violent contre le président de l'époque, Nicolas Sarkozy. Le titre était explicite " Ce n'est rien qu'un président qui nous fait perdre notre temps" Edition Stock. A ma connaissance, personne ne lui a demandé d'être plus réservé sur une radio du service public, et aucune sanction ou rappel à la déontologie ne lui a été adressé.

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