27 février 2019

Pascal Bolo, Johanna Rolland : désaccord sur Yellopark ?

Pascal Bolo 1er adjoint à Nantes n'apprécie pas l'abandon  du projet de grand stade Yellopark de Waldemar Kita. Il l'a fait savoir dans la presse locale et annonce sur twitter un interview dans l"Equipe demain où " il persiste et signe " sur " une occasion manquée".
Cet abandon est le résultat de la décision de Johanna Rolland qui a pris prétexte de l'ouverture d'une enquête fiscale sur le président du FC Nantes, pour mettre fin aux engagements pris par Nantes Métropole pour la vente des terrains. Depuis le début, Johanna Rolland n'a cessé de rétrécir le projet : d'abord en récusant la tour prévue dans le projet immobilier, puis le projet immobilier lui même, puis en  refusant d'envisager la démolition de la Beaujoire , pour enfin tout renvoyer à la case départ. Il est clair qu'à gauche il y avait de fortes pressions pour aller dans ce sens et que le compagnonnage avec Waldermar Kita homme d'affaires "capitaliste" peu apprécié, était jugé par beaucoup trop risqué à un an des municipales.
Pascal Bolo semble vouloir faire entendre une musique légèrement différente. Peut être parce qu'il est sans doute l'un des seuls dans l'équipe municipale à mesurer l'impact populaire formidable du football, surtout à Nantes où ont été écrites quelques unes des plus belles pages du football français. Encore aujourd'hui faire venir près de 40 000 spectateurs un dimanche après-midi pour un Nantes Nimes, c'est quand même autre chose que les animations de la carrière Miséry ! Pascal Bolo n'est sans doute pas indifférent également à l'écho dans la presse mondiale de la disparition tragique du jeune 'Emiliano Sala il y a six semaines dans son vol de nuit au-dessus de la Manche. On peut aussi parler de Nantes en France et dans le monde sans l'aval des communicants omniprésents dans les sphères du pouvoirs.
J'ajouterai volontiers que Nantes devient la ville malchancheuse (abandon de NDDL) ou timorée ( ignorance du pont transbordeur et la Loire hier, rejet du nouveau stade aujourd'hui) futur CHU très contesté, etc. Bref, il y a trop de projets qui piétinent ou s'arrêtent pour que cela ne devienne pas un enjeu politique local.


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25 février 2019

Nantes : le monument qui manque

Ouest France jette un oeil dans le rétroviseur nantais et parle à juste titre du monument nantais qu' a constitué pendant plus de 50 ans le pont transbordeur ( OF 25.02.2019) . Le combat aussi de ceux qui avait conscience de son importance patrimoniale mais qui n'ont pu le sauver face à l'aveuglement des élus de l'époque et les dégats de la civilisation "formica". Le rapprochement des deux photos de l'article est rétrospectivement consternant. Les Basques de Bilbao ont été plus lucides et leur pont transbordeur toujours en activité et rénové attire les touristes et est inscrit au patrimoine de l'UNESCO.
Dommage que l'article ne dise rien des " Transbordés" et de la forte adhésion des Nantais à notre projet de Transbordeur du XXIè siècle.


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17 février 2019

Le Grand Débat pour tous : contribution fiscale

Malgré ma dernière chronique (qui vise les concertations "à la nantaise") j'ai apporté ma contribution au Grand Débat national, sur les questions de fiscalité. Au-delà des réponses aux questions posées (et fermées) j'ai joins un  texte  sous le titre :

 Réforme fiscale : La suppression de la taxe d’habitation doit être citoyenne

Les fiscalistes ont coutume de dire que les bons impôts sont les  « impôts vieux ». L’impôt sur le revenu a été créé en 1907, la TVA en 1954 et les impôts locaux – taxes foncières et taxes d’habitation - ont pris ce nom en 1974, succédant à des taxes locales dont elles se sont inspirées.  Ce n’est pas une raison pour ne rien faire. 
Progrès ou non, aujourd’hui  la fiscalité est dans le débat public et tout un chacun reconstruit un système qui serait plus juste, plus équitable, en ayant si possible, un bon rendement. Deux constantes apparaissent le plus souvent : il faut augmenter la pression fiscale sur les « autres » et alléger celle qui nous  concerne. Les médias participent à cet état d’esprit  en parlant volontiers des « gagnants » ou des « perdants » de telle ou telle nouvelle disposition. Ainsi le citoyen est systématiquement rangé dans un groupe, une catégorie socio économique, où il est sommé, ou supposé, ne s’occuper que de son intérêt particulier
Eh bien, puisqu'il le faut, j’assume cette mutilation citoyenne et je considère que la suppression de la taxe d’habitation doit concerner l’ensemble des contribuables. 
La taxe d’habitation n’est pas un impôt sur le revenu, c’est un impôt lié à la disposition d’un logement. De même qu’il touche quasiment tous les Français, sa suppression doit concerner tous les Français. Si ce n’est pas le cas, et si l’on ne garde cet impôt que pour les « nantis », il en résultera au moins trois conséquences dommageables. D’une part le Conseil Constitutionnel ne validera pas une  décision non conforme à l’égalité de tous les citoyens devant l’impôt. D'autre part, garder une taxe d’habitation qui ne concernerait que 20 % des contribuables, c’est ouvrir la porte à une augmentation constante de la TH de la part des collectivités locales à la recherche de nouvelles ressources et qui n’aurait nullement le souci d’épargner une population réputée favorisée. Enfin une nouvelle fois, le pouvoir politique calerait devant une mesure fiscale positive qui concernerait l’ensemble de la nation, et non telle ou telle catégorie comme cela se pratique depuis trop d’années,  fissurant ainsi une cohésion nationale tellement mise à mal.   
Jean-Claude Charrier
Janvier 2019

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15 février 2019

Démocratie "Canada Dry"


Abonné à Médiacités Nantes je partage l'avis de Benjamin Peyrel co-fondateur de Médiacités concernant la démocratie participative locale

Démocratie "Canada Dry"
Bonjour,
Cette semaine, alors que la France s’est lancée dans un « Grand débat national » suite à la crise des gilets jaunes, Mediacités s’est intéressé à la manière dont se pratique la démocratie participative au niveau local. A Nantes, en l’occurrence, ville souvent citée en exemple sur le sujet. Qu’en ressort-il ? Que « ces procédures donnent le change plus qu’elles ne changent la donne », comme le notait la politiste Cécile Blatrix, en 2007. La formule reste d’actualité tant elle pointe avec acuité les limites du dialogue tel qu’on le pratique dans notre pays depuis plusieurs décennies. De "conseils de quartiers" en "ateliers citoyens", de "consultations" en - petits ou grands - "débats", dans l’immense majorité des cas la montagne consultative accouche d’une souris politique.

Pourquoi ? Entre autres multiples raisons, parce que les citoyens sont le plus souvent appelés à dialoguer selon des procédures soigneusement balisées, sur des sujets sans risques ou, en tout cas, jamais susceptibles de remettre en cause le fond des politiques menées. Et ce quelle que soit la couleur politique de la collectivité. En caricaturant à peine, on leur laisse le soin de choisir le nom de la piscine ou la couleur d’un mur, tandis qu’élus et techniciens continuent de définir la politique sportive ou celle en faveur des quartiers.

En demandant, par exemple, aux Français dans quel type de dépenses publiques ils préfèrent tailler (l’Education, l’Environnement, la Défense, etc), sans leur permettre d’exprimer au préalable ce qu’ils pensent de cette politique d’austérité, le volet numérique du Grand débat national ne déroge pas à cette règle. Et participe, à l’échelle nationale, au développement de cette « médiocratie » participative que décrit dans nos colonnes Guy Lorant, ancien directeur de la communication de la ville de Nantes.

Notre pays, nos régions, nos villes méritent mieux que cette démocratie « Canada Dry », qui en a la couleur et l’odeur, mais dissimule très mal son arrière-goût amer de communication. Nous méritons mieux. D’autant que les pistes et propositions pour une véritable participation, un dialogue utile, constructif et efficace, existent. Vous en trouverez de nombreux exemples au fil des pages de notre dossier « Soigner la démocratie ». Bonne lecture et bon week-end.
 
 – Benjamin Peyrel, Journaliste, co-fondateur de Mediacités

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6 février 2019

"Mur des cons" le tribunal correctionnel condamne le syndicat de la magistrature

Après beaucoup de controverses et de polémiques, le tribunal correctionnel de Paris a condamné l'ancienne présidente du syndicat de la magistrature à propos du " Mur des cons" Le Monde 2 février 2019.



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1 février 2019

NDDL et la presse nantaise à l'OMUP

C'est notre rendez-vous de vendredi prochain


Retour sur Notre-Dame-des-Landes et les médias, un an après, conférence débat de l’Observatoire des médias de l’université permanente, le 8 février 2019, avec la participation de journalistes nantais.

Un après la décision gouvernementale d’abandonner le projet de transfert de l’aéroport Nantes Atlantique sur la commune de Notre-Dame-des-Landes, l’Observatoire des médias de l’université permanente de Nantes, propose de débattre avec des journalistes nantais qui ont suivi pendant des années ce dossier.
 Il s’agira d’examiner comment les médias locaux ont travaillé sur ce projet sensible, les rapports entretenus avec les différentes parties prenantes, les éventuelles difficultés d’informer, le poids de l’opinion, les actions de lobbying, les pressions éventuelles, et comment depuis un an, malgré les difficultés qui subsistent,  le dossier s’est dénoué.
Participeront à ce débat :
-         Dominique BLOYET rédacteur en chef adjoint de Presse Océan
-         Christophe JAUNET Journaliste à Ouest France Nantes, en charge de ce dossier,
-         Florence PAGNEUX correspondante régionale du quotidien La Croix.
Conférence débat vendredi 8 février 2019 de 14 h 30 à 16 h Amphi 400 Fac de pharmacie 9 rue Bias à Nantes
Accès 8 € pour les personnes non abonnées au cycle des conférences de l’Observatoire des médias.
Présentation : Patrice Saint André

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