28 décembre 2020

Vent d'hiver

 Vents d'hiver violents

Cimes des chênes ballottées

les branches mortes, tombent




Libellés : , ,

27 décembre 2020

2021

20 décembre 2020

Est-ce vraiment utile et équitable ?

 C'est le titre des observations que j'ai présentées le 9 décembre dans le cadre de l'enquête publique sur la création de trois ( mini) lignes de tramway à Nantes.

Une nouvelle fois les projets de tram sont au bénéfice quasi exclusif de Nantes, Saint Herblain et Rezé. Comme si la partie Est de l'agglomération : Carquefou, Sainte Luce, Basse Goulaine, Saint Sébastien sur Loire et Vertou n'existaient pas, malgré leurs 97 498 habitants. Je ne connais pas de métropoles en France où existe un tel déséquilibre.

Par ailleurs la création de lignes de tramway dans ce secteur rencontre beaucoup d'incertitudes au regard de l'urbanisme, de l'aménagement, du futur CHU, de l'efficacité du franchissement de la Loire. Des lignes de Chronobus seraient dans un premier temps beaucoup moins coûteuses et d'une évolution plus souple. Quitte à devenir un tramway si la nécessité l'impose dans les prochaines décennies.

Enfin le franchissement du bras de la Madeleine au niveau de la grue jaune ne pourra être éludée indéfiniment. Seul un franchissement souple, préservant le caractère maritime du port, permettra de désengorger la zone Anne de Bretagne. S'il est esthétique et fidèle à l'histoire nantaise ce sera encore mieux.


Libellés : , , ,

8 décembre 2020

La débâcle de la presse française

 Un récent numéro du Canard enchaîné met l'accent sur la plongée constante de la presse écrite française. La fin d'une époque qui a débuté à l'issue de la deuxième guerre mondiale et qui reposait sur trois piliers hyper protecteurs : une fabrication aux mains du monopole syndicale du Livre CGT, une distribution aux mains des NMPP ( devenus Presstalis) et des conventions collectives très avantageuses pour les journalistes. Le monde a changé et à part le Canard qui voit venir avec son trésor de guerre et quelques niches comme les hebdos régionaux dans la France des gilets jaunes, la presse écrite boit le bouillon faute d'anticipation, de lucidité et de connaissance de son public. Les journalistes qui deviennent directeurs de leurs journaux sont rarement de bons manageurs. Et le numérique donne des gros chiffres de fréquentation mais apporte peu de recettes sauf pour les GAFAM. Dur, dur...


Libellés : , , , ,

1 décembre 2020

Sèvre : ile à manger ou mer à boire ?

"Le visage du parc de la Sèvre en 2022 dévoilé" Quatre colonnes dans le Ouest France de ce matin. On serait tenté d'ajouter "enfin" dévoilé tant le voile sur ce projet était opaque et ne se manifestait que par   des coupes nocturnes de beaux arbres sains (8 le 18 novembre) au bord de l'eau. 
La présentation non signée et largement inspirée par les services de com de la ville ne rassurera que ceux qui veulent bien l'être avec un vocabulaire et des "concepts" à la mode. La "déconstruction" des toilettes et de l'extension de la maison de l'éclusier, permettra " une vue dégagée sur le quai de la Chaussée des Moines". La vue dégagée est une obsession du projet. Elle a déjà été avancée pour "justifier" l'abattage des huit chênes du rivage qui permettra aux pique niqueurs d' "avoir une vue dégagée sur le moulin du Chêne". les pique-niqueurs auront le privilège des agapes sur " L'ile à manger". Parler d'aire de pique nique serait évidemment trop banal, de même que les tables ne seront pas  grandes mais XXL ! La novlangue fait des ravages ! Cela me fait penser aux pédagos des années 70 qui pour parler des ballons de récréation parlaient des " référentiels bondissants" !. On parle aussi "d'ambiance guinguette" comme après le grand débat sur la Loire à Nantes nous avions " des fêtes, des navettes et des guinguettes". Bref tout le vocabulaire et la rhétorique des collectivités pour vendre aux bobos des projets où l'on ne sait pas appeler un chat un chat.
L'illustration montre les dégâts  qui vont être provoqués au patrimoine arboré en particulier le long de la Sèvre. Les arbres auront  à quelques exceptions près disparus. Personne ne semble se soucier de l'ombre qu'ils procuraient aux promeneurs, car l'été le soleil est du côté du moulin du Chêne. Je ne vois jamais évoqué dans les projets d'aménagement la question de l'ombre pourtant fondamentale pour beaucoup de gens. Une vraie zone d'ombre dans le projet.


 

Libellés : , , ,